Le 43e Régiment d'Infanterie de Ligne

1789-1815

Accès à la liste des Officiers, cadres d'Etat major, Sous officiers et soldats du 43e Régiment d'infanterie de ligne

Avertissement et remerciements :

"43e Régiment d’infanterie de ligne, composé de 3 bataillons
Le 1er et le 2e bataillon au camp de droite à Boulogne, le 3e bataillon à Béthune.
Revue passée le 30 vendémiaire XIII.
L’état n°1. Situation sommaire du corps à l’époque de la revue, se trouve au tableau placé à la fin de toutes les revues.
Résumé des opérations de l’inspecteur général.
Esprit du corps : Bon sous tous les rapports et voué au gouvernement. Les officiers s’occupent avec succès de leurs devoirs. Les sous-officiers marchent dans les traces de leurs supérieurs, les soldats sont souples et dociles.
Instruction théorique des officiers. A été tenue avec succès et d’une manière utile par M. le major Richard, officier instruit, il y a réuni la pratique qui doit l’accompagner, et j’ai été très satisfait du degré d’instruction. Des Sous-officiers, même observation.
Instruction pratique des officiers : Bonne, basée sur de bons principes. J’ai été très satisfait des manœuvres exécutées par un bataillon commandé successivement depuis le major jusqu’au dernier capitaine. Le major Richard et le chef de bataillon Franchot se sont particulièrement fait remarquer par le talent avec lequel ils ont fait exécuter ce que je leur ai demandé. J’ai aussi en général été satisfait des officiers. Des sous-officiers, également satisfait, non seulement de leur instruction mais aussi de leur bonne composition et surtout des sergents majors. Du soldat, bonne pour le peu de temp depuis lequel elle a été commencée. Elle est dirigée sur de très bons principes.
Exécution des ordres donnés par l’inspecteur à la précédente revue : Autant que cela était possible.
Manœuvres : J’ai été très satisfait de toutes celles que j’ai fait exécuter par le major et le chef de bataillon particulièrement ; même les capitaines ont conduit passablement le bataillon. Quant à leurs fonctions de chefs de pelotons, ils les ont bien rempli. Les lieutenants et autres serre-files étaient à leur poste à chaque mouvement. Les soldat est au courant de son instruction.
Discipline : Est bonne pour la police du corps, et pour l’exécution des ordres relatifs à la tenue.
Espèce d’hommes en général : Les conscrits du département de la Loire et de la Charente-Inférieure sont d’une belle espèce d’hommes, souples et bien peu inclinés à la désertion. Il n’y a de mauvais parmi eux que les remplaçants.
Tenue : Très belle et très régulière depuis le chef jusqu’au dernier soldat. L’on remarquera sur l’ordre laissé ce que j’ai eu à redresser relativement aux chapeaux et autres petits objets.
Finances : La comptabilité en deniers et effets a été tenue pendant l’an XI avec ordre, exactitude et régularité ; celles pendant l’an XII est également bien tenue et au courant. Le régiment est en général fort bien administré. L’inspecteur général a cependant remarqué que le conseil d’administration est dans l’usage de verser à la masse de linge et chaussure des recrues le montant des fournitures qu’ils doivent recevoir au compte de la masse générale au moyen de quoi les capitaines leur achètent ces fournitures sur la dite masse. Le conseil d’administration est assez bien composé.
Habillement : Sur les 583 hommes présents sous les armes, 300 avaient des habits neufs, et le restant des habits de 6 à 12 mois. Les vestes sont généralement de 6 mois à un, et quelques-unes de 18 mois. Le drap des habits est généralement de mauvaise qualité. L’ordre que j’ai laissé prouvera que le 43e est le corps que j’ai trouvé cette année le plus en règle pour l’emploi de son habillement.
Equipement : J’ai trouvé sur le nombre des hommes présents 230 gibernes et banderoles dans le meilleur état et bien soignées. Il est à observer que le corps a fait l’avance pour l’achat de 180 gibernes et banderoles ayant été forcé à cette mesure par son excédent au complet.
Armement : Ainsi que le désigne le procès-verbal, il s’est trouvé à ma revue 267 fusils dont 73 doivent être versés à l’arsenal en vertu d’un ordre du ministre, plus 152 fusils qui y seront versés d’après le résultat du procès-verbal ci-joint. J’ai autorisé le chef à garder ces fusils en attendant que ceux mandés au ministre arrivent.
Casernes quant aux bâtiments et effets attenants : Désignées quartier Magnac et l’autre Saint-Voist. Le rez-de-chaussée de l’un et l’autre n’est pas habitable par rapport à l’humidité, l’eau du quartier Magnac est exécrable.
Chambrées quant aux fournitures de casernement : Sont de bonne qualité en tout genre. Les chambrées sont de 7 à 8 lits.
Chambrées quant à l’ordinaire. Le soldat met à l’ordinaires 22 ½ centimes. Il est passablement nourri.
Magasins quant au logement : Très convenables pour la conservation des effets et leur nombre.
Magasins quant aux fournitures qui s’y trouvent : 800 paires de souliers d’excellente qualité et du prix de 5 frs ; 41 pièces de drap bleu, dont 20 de mauvaise qualité ayant tiré sur le brun aussitôt qu’elles ont été mouillées ; le reste est passable. 2 pièces d’écarlates bonnes ; 1 pièce de drap blanc médiocre ; 75 pièces de cadis dont moitié est au-dessous du médiocre ; 9 pièces de toile écrue ; 36 pièces d’estamette noire de bonne qualité. 23 habits, autant de vestes et culottes.
Hôpitaux : Civils. Le militaire y est maintenant mieux traité, vu la surveillance qu’exercent à cet égard les chefs.
Prisons. Celles du quartier sont très convenables.
Salle de discipline. En bon état.
Manutention des vivres. Le pain de munition est maintenant de bonne qualité.
Pain de soupe. Très bon.
Fin du résumé des opérations de l’inspecteur.
Ordres donnés par l’Inspecteur général dans le cours de ses opérations et après la revue.
Comptabilité. Le général de division inspecteur général d’infanterie, après avoir examiné les registres relatifs à la comptabilité en deniers et effet pour l’exercice an onze, et les ayant trouvés tenus avec beaucoup d’ordre et de régularité, les a arrêtés définitivement jusqu’au 1er vendémiaire XII.
Le conseil d’administration fera établir de suite les registres suivant, etc.
Voyez l’ordre du 28e régiment.
On observe aussi au conseil qu’il est indispensable que les relevés de la comptabilité envoyés par le bataillon de guerre soient visés par le sous-inspecteur aux revues de l’arrondissement dont ils font partie.
Tenue : L’inspecteur général a été très satisfait de la tenue de MM. les officiers ; il l’a été également de celle des sous-officiers et soldats à laquelle il a trouvé, comme à celle des premiers, la régularité réunie à la propreté. Les chapeaux devront être placés plus régulièrement et absolument conformément à ce que prescrivent les règlements à cet égard. M. le major fera observer cet ordre de rigueur.
Habits. Ont été trouvés passablement façonnés pour la longueur et la largeur des revers et parements, mais les poitrines sont trop étroites et les basques trop échancrées.
Vestes. Elles devront avoir plus de poitrine et mieux emboiter les hanches.
Culottes. Ont été trouvées passables, mais elles seront mieux en faisant fendre davantage leur coupe et qu’elles emboiteront mieux les hanches.
Voyez pour le restant de la façon l’ordre du 28e régiment.
Souliers. Ils ont été trouvés très bien façonnés pour l’usage de la guêtre, solidement ferrés et leur cuir de bonne qualité, le tout pour le prix de 5 frs. L’inspecteur général témoigne au conseil d’administration sa satisfaction pour la bonne surveillance de cette partie essentielle.
Buffleterie. Elle a été trouvée particulièrement propre et bien soignée.
Gibernes. Les gibernes et les havresacs devront être placés ainsi que l’a démontré l’inspecteur général.
Instruction. La position de l’homme dans le rang a été à quelques hommes près, passable. Les têtes sont trop tournées, et hors du rang dans les alignements., surtout celles de MM. les officiers ; cela est cause que la ligne est forcée dans presque tous les pelotons. Il en résulterait encore de plus grandes fautes si elle n’était fixée dans sont ensemble par les jalonnements.
Les maniements d’armes ont été trouvés passables, ils acquerront encore plus d’ensemble lorsque toutes les positions prescrites à chaque mouvement seront plus correctes.
L’inspecteur général a été très satisfait du degré d’instruction de MM. les officiers. La manière avec laquelle ils ont exécuté et fait exécuter les maniements d’arme et les manœuvres, prouve que l’instruction a été bien dirigée, et que chacun y a mis du zèle en raison de son grade et de ses fonctions. L’inspecteur général a également été très satisfait du degré d’instruction des sous-officiers et a trouvé celle du soldat passable.
M le major Richard avancera l’instruction en faisant exécuter sans armes le mécanisme particulier des manœuvres. Il commencera ou terminera son exercice toujours par plusieurs arrivées sur la ligne de direction soit en avant soit en arrière d’elle, désignant des point et exigeant que les adjudants s’y placent conformément au règlement de 1791. Il ajoutera ce que l’inspecteur général a montré pour placer parallèlement à cette ligne et à la distance d’un pied, les point à l’entour desquels les guides tournent lorsqu’on arrive en avant d’elle et ceux auprès desquels ils viennent décrire une tangente lorsqu’ils arrivent en arrière d’elle. Ces deux écoles habitueront les officiers à la ponctuelle exécution des commandements si nécessaire dans les changement de direction en colonne et que l’on peut appeler conversions en marchant. Ils habitueront les sous-officiers à bien se pénétrer que le côté du guide ne varie jamais sa cadence ni sa distance, et aux soldats à distinguer la différence des conversions aux entrées en ligne.
Travailleurs. Voyez l’ordre du 51e régiment.
Soins à donner à la nourriture du soldat. Id.
Pain de soupe. Id.
Discipline. Id.
Visites des hommes à réformer. Id.
Hommes proposés pour la récompense. Id du 28e régiment.
Effets à donner aux hommes congédiés par ancienneté et pour blessures reçues à la guerre. Id du 39e régiment.
Désertion et congés refusés aux hommes atteints du mal vénérien. Id du 28e régiment.
Retenues. Id.
Réformés, enrôlés volontaires passant d’un corps à l’autre et remplaçants. Id.
Fonds entre les mains du quartier maitre. Id.
Entretien des armes. Id.
Transcription et exécution du présent ordre. Id.
Fin de l’ordre de l’inspecteur général.
Etat n°2. Notes des Officiers.
Joseph Pierre Richard, major, 33 ans. Le colonel. Connaissances militaires et administratives, esprit, amabilité, talent d’agrément. Cet officier joint à toutes ces qualités un zèle extrême et la meilleure conduite, il peut être considéré comme un des meilleurs majors de l’armée.
L’inspecteur général. Confirmé dans tout son contenu d’après les relations de service que j’ai eues avec cet officier et l’examen que j’en ai fait.
Charles Franchot, chef de bataillon, 35 ans. Le colonel. Cet officier connait parfaitement son métier et sert avec beaucoup de zèle, son éducation et sa conduite le rendent infiniment précieux.
L’inspecteur général. Confirmé dans son contenu. Cet officier est très à sa place.
Nicolas Félix Richard, quartier maitre chef de bataillon, 49 ans. Le colonel. Le quartier maitre l’un des plus anciens de l’armée ; jouit de toute la confiance du régiment. Il connait parfaitement sa partie et s’en occupe sans cesse. Son éducation et sa conduite ne laissent rien à désirer.
L’inspecteur général. Confirmé pour ses connaissances administratives.
Joseph Philippe, adjudant major capitaine, 37 ans. Le colonel. Bon officier, instruit et zélé, son éducation et sa conduite très régulière.
L’inspecteur général. Est à sa place.
Louis Blaise, chirurgien aide major, 29 ans. Le colonel.
L’inspecteur général. Le corps en est très satisfait.
Charles Augustin Libert, capitaine, 33 ans. Le colonel. Très bon officier, instruit et zélé, il a de l’éducation, se conduit bien et mérite de l’avancement.
L’inspecteur général. J’ai été très satisfait de l’examen que j’ai fait de cet officier et le trouve susceptible de passer au grade de chef de bataillon.
Hiacinthe Thomas, capitaine, 43 ans. Le colonel. Cet officier se conduit bien et remplit avec zèle les fonctions de capitaine d’habillement. Il connait parfaitement les manœuvres.
L’inspecteur général. Est à sa place de capitaine.
Jean Nicolas François, capitaine, 41 ans. Le colonel. Cet officier n’a pas beaucoup de moyens, il sert avec zèle et sa conduite est régulière.
L’inspecteur général. Est à sa place.
Pierre Brion, capitaine, 44 ans. Le colonel. Beaucoup de zèle et peu de moyens, il s’occupe sans cesse de sa compagnie et se conduit bien.
L’inspecteur général. Remplace son peu de moyens par un zèle prononcé. Cet officier a reçu plusieurs blessures et il est à sa place.
Claude Tabouillot, capitaine, 33 ans. Le colonel. Bon officier et zélé, il se conduit bien.
L’inspecteur général. En recrutement.
Antoine Guerre, capitaine, 39 ans. Le colonel. Cet officier sert avec zèle et connait son métier, il a de l’éducation et de la conduite et peut servir avec avantage dans la partie administrative.
L’inspecteur général. Instruit et très à sa place.
Etienne Chevalier, capitaine, 57 ans. Le colonel. Vieux officier qui connait parfaitement son métier et qui le remplit avec le plus grand zèle, sa conduite est des plus honnêtes.
L’inspecteur général. Cet officier était malade à la revue, la bonne note de son chef parait méritée d’après l’estime dont il jouit dans le corps.
Pierre Chardonnet, capitaine, 54 ans. Le colonel. Vieux officier servant avec beaucoup de zèle et connaissant bien son métier, il a une très bonne conduite.
L’inspecteur général. Encore bien à sa place pour servir utilement.
Pierre David, capitaine, 37 ans. Le colonel. Bon officier très zélé et connaissant bien son métier, sa conduite le rend recommandable.
L’inspecteur général. J’ai été très satisfait de la manière avec laquelle cet officier a conduit le bataillon.
Louis Gaudet dit Piaux, lieutenant, 50 ans. Le colonel. Vieux et sans tournure, il connait parfaitement les manœuvres et sert avec le plus grand zèle, sa conduite est très bonne.
L’inspecteur général. En recrutement. La manière utile avec laquelle cet officier s’est prêté à l’instruction des recrues, me fait désirer pour lui le grade de capitaine, afin encore de lui procurer un moyen de le récompenser après deux années de ce grade pour lui obtenir un sort convenable à ses bons services.
Joseph Lambert Bousquet, lieutenant, 54 ans. Le colonel. Vieux officier sans tournure et sans connaissances de son métier, son éducation a au moins été soignée, et il ne manque pas d’instruction d’ailleurs ; il a été capitaine d’artillerie de marine et parait avoir quelques moyens dans cette arme, mais il est trop vieux pour faire un nouvel apprentissage. Sa conduite est bonne.
L’inspecteur général. Cet officier désire rentrer dans l’artillerie sa première arme. Sa Majesté a bien voulu le lui promettre. Son âge et ses habitudes ne le rendent plus propre au service de l’infanterie.
Simon Victor Monin, lieutenant, 32 ans. Bon officier, servant avec zèle et ayant des moyens, sa conduite est très bonne.
L’inspecteur général. Cet officier est au courant de ses devoirs.
Georges Philippe, lieutenant, 37 ans. Le colonel. Cet officier était en recrutement lors de l’arrivée du major du régiment et vient d’être relevé. L’on demande qu’il retourne en recrutement.
L’inspecteur général. Cet officier est également au courant de ses devoirs.
Jean Guillaume Reveillon, lieutenant, 40 ans. Le colonel. Bon officier instruit et zélé, sa conduite est très bonne.
L’inspecteur général. En recrutement.
Claude Ansmand, lieutenant, 48 ans. Le colonel. Officier sans tournure ni moyens, il sait un peu son métier et sert avec zèle, sa conduite est médiocrement bonne.
L’inspecteur général. Demande sa retraite.
Nicolas Colignon, lieutenant, 31 ans. Le colonel. Très bon officier, instruit et zélé, d’une conduite très régulière.
L’inspecteur général. En recrutement.
Jean Magnin, lieutenant, 28 ans. Le colonel. Bon officier, connaissant son métier et se conduisant bien, il a du zèle.
L’inspecteur général. Est à sa place et employé utilement à l’armement.
Charles Lecoy, lieutenant, 39 ans. Le colonel. Bon officier, connaissant son métier, et servant avec zèle, sa conduite est très bonne.
L’inspecteur général. En recrutement.
Joseph Barbier, sous-lieutenant, 37 ans. Le colonel. Sans éducation, mais honnête et d’une très bonne conduite, il a quelques connaissances de son métier et sert avec beaucoup de zèle.
L’inspecteur général. Vient de rentrer de recrutement, et a besoin d’être remis au courant.
Nicolas Joseph Ravelinghem, sous-lieutenant, 44 ans. Le colonel. Sans éducation, connaissant son métier et ayant du zèle, sa conduite est bonne et régulière.
L’inspecteur général. Cet officier ne fait que de rentrer de recrutement, est à sa place.
François Gouard, sous-lieutenant, 32 ans. Le colonel. Nouvellement fait officier, il a du zèle, de l’instruction et une bonne conduite.
L’inspecteur général. En recrutement.
Pierre Boyer, sous-lieutenant, 39 ans. Le colonel. Nouvellement fait officier, sans tournure et sans moyens, sa conduite est bonne et il a du zèle.
L’inspecteur général. Ancien sous-officier, connait les devoirs de sa place qu’il remplit bien.
Claude Pierre Hipolite Mazier, sous-lieutenant, 19 ans. Le colonel. Cet officier nouvellement arrivé de l’école Polytechnique. Je ne puis encore être fixé sur ses connaissances militaires, son zèle et sa conduite. Le major aura été à même de l’apprécier sous ces rapports.
L’inspecteur général. Le major en dit beaucoup de bien. Cet officier donne de bonnes espérances pour les devoirs de sa place.
Adrien Leclercq, sous-lieutenant, 27 ans. Le colonel. Nouvellement fait officier, très instruit et très zélé, sa conduite est des plus décentes.
L’inspecteur général. En recrutement.
Jean Lhomes, sous-lieutenant, 34 ans. Le colonel. Nouvellement fait officier, mais vieux serviteur. Il était considéré comme le plus propre, le plus zélé et le plus décent des sous-officiers du régiment. Son éducation et ses connaissances sont très médiocres.
L’inspecteur général. Ancien sous-officier servant utilement et avec zèle.
Philippe Halbout, sous-lieutenant, 23 ans. Le colonel. Nouvellement fait officier, il a besoin de connaissance et de l’ambition de parvenir. Il s’est toujours bien conduit et a montré du zèle.
L’inspecteur général. Ce jeune officier donne beaucoup d’espérances.
Jean … Jeannin, sous-lieutenant, 33 ans. Le colonel. Nouvellement fait officier, vieux serviteur, il a peu de connaissances mais une bonne conduite et du zèle.
L’inspecteur général. Parait très propre à sa place.
Fin de l’état n°2
Etat n°3 des emplois d’officiers vacants dans le corps.
Néant.
Etat n°4 des militaires admis à la haute paye.
2 caporaux.
4 fusiliers.
6
Etat n°5 des militaires admis dans la légion d’honneur.
1 colonel, 1 major, 3 chefs de bataillon, 1 quartier maitre chef de bataillon, 3 adjudants majors, 11 capitaines, 4 lieutenants, 4 sous-lieutenants, 1 adjudant, 3 sergents-majors, 1 sergent, 7 caporaux.
40
Etat n°6 des militaires désignés pour le recrutement de la garde de l’Empereur.
1 sergent.
1 fourrier.
1 caporal.
1 grenadier.
5 fusiliers.
9
Etat n°7 des enfants de troupe admis à la demi-solde. Etat n°8 des hommes réformés. Voyez le tableau du personnel.
Etat n°9 des militaires proposés pour une autre arme ou pour être réformés pour défaut de taille.
Néant.
Etat n°10 des officiers, sous-officiers et soldats dont la présence au corps peut être inutile ou nuisible.
Jean François Garnier, capitaine, 1er bataillon, …e compagnie. Dominique Vaillant, lieutenant (1er bataillon, 4e compagnie). Ces deux officiers ont la conduite la plus crapuleuse. Leurs camarades ne veulent pas les fréquenter ; ils vont boire avec les soldats et font des dettes partout ; ils ont la plus mauvaise éducation et la plus vilaine tenue ; ils sont l’un et l’autre incorrigibles et le corps d’officiers verrait avec le plus grand plaisir qu’ils soient renvoyés avec leur traitement de réforme (note du colonel).
Etat n°11 des militaires proposés à la solde de retraite. Etat n°12 id. aux invalides. Etat n°13 id. aux ½ bataillons de vétérans.
Voyez le tableau du personnel.
Les Etats n°14, 15 et 16 regardent la cavalerie et ne font point partie des livrets pour l’infanterie.
Etat n°17 situation des finances du corps.
Voyez le tableau ci-après.
Etat n°18 de l’habillement et équipement en service. Etat n°19 id en magasin et des mouvements survenus pendant l’année.
Voyez le tableau de l’habillement.
Etat n°20 de l’habillement et équipement revenant pour les remplacements.
Voyez le tableau ci-après.
Etat n°21 situation de l’armement.
Voyez le tableau ci-après
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Cette revue d'inspection est suivie d'un premier tableau intitulé "Situation générale des finances de tous les corps compris dans l’inspection du général Schauenburg pour l’an 12", qui indique pour le 43e Régiment :
Masse générale. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 3191 ; recette de l’année : 69868 ; total : 78060 ; dépense de l’année : 81536 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Masse de linge et chaussure. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 22581 ; recette de l’année : 87424 ; total : 110005 ; dépense de l’année : 63945 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 46059.
Masse de chauffage. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : 23368 ; total : 23368 ; dépense de l’année : 23286 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 82.
Masse de pain et soupe. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : 1816 ; recette de l’année : 23467 ; dépense de l’année : 25284 ; dépense de l’année : 22195 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 3086.
Masse de médicaments. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : - ; total : - ; dépense de l’année : 252 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Masse des amendes. En caisse au 1er Vendémiaire an 12 : - ; recette de l’année : - ; total : - ; dépense de l’année : 1050 ; en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : -.
Total général des fonds en caisse au 1er Vendémiaire an 13 : 44449.
L'Inspecteur général Schauenburg note au sujet de la masse générale, que "Le 43e régiment a un déficit à la même masse de 3476" et : "Voyez au verso de ce feuillet la notice sur les masses portées au présent tableau.
Masse générale. Elle est établie par l’arrêté du 17 frimaire an 11 et divisée en 2 parties. 1° La 1ère partie de 18 francs par an et par homme reste à la disposition du gouvernement ; elle sert à payer les draps et autres objets que le ministre fait fournir aux corps ; il fait venir dans ses bureaux un compte ouvert avec chaque corps ; les corps qui se trouvent avoir un excédent de recette par le résultat de ce compte sont les maitres de l’employer l’année suivante à tel genre de fournitures que bon leur semble, en les demandant au ministre directeur. Si les corps redevaient, on leur ferait une retenue sur les fournitures de l’année suivante.
2° La 2e partie qui est composée de 17 francs par an et par homme ; cette partie est payée aux corps tous les mois, sur un décompte particulier ; elle est chargée de tous les achats et de tous les genres de dépenses déterminés par l’arrêté susdit du 17 frimaire an 11. Les corps en tiennent un registre conforme au modèle annexé audit arrêté. Tous les achats qu’ils font doivent être approuvés par le directeur ministre ; et les inspecteurs généraux vérifient les dépenses de toutes les espèces, suivant qu’elles sont déterminées par les arrêtés.
Le produit de cette masse se compose encore des morts, désertés, rayés des contrôles et congédiés étant chez eux ; de même que de ce qui pourrait revenir auxdits hommes pour une solde arriérée qui n’aurait été payée qu’après leur départ.
Masse de linge et chaussure. Elle est établie par le règlement de comptabilité du 8 floréal an 8 ; elle se compose d’une retenue d’un sol par jour qu’on fait sur la solde de chaque soldat ; cette retenue est de huit centimes par jour pour les sergents majors, sergents et caporaux fourriers ; le complet de cette masse est de 27 francs pour les sous-officiers et de 18 francs pour les caporaux et soldats.
Elle est chargée de fournir aux uns et aux autres, par le produit ci-dessus déterminé, tous les effets de petit équipement ; la quantité et l’espèce de ces effets sont déterminées par le même règlement.
Cette masse reçoit encore la portion de solde que les semestriers laissent pendant leur absence, et le partage en est fait après la rentrée des semestriers, entre tous ceux qui ont fait le service pendant leur absence.
Si ces produits sont insuffisants pour les soldats, on n’a d’autres ressources que de leur faire faire le service des travailleurs au prix réglé pour tout le régiment ; ce qui forme encore une autre branche de recette qu’on doit également enregistrer au compte des hommes qui ont fait les services.
Indépendamment du registre que le conseil d’administration fait tenir par le quartier maitre, pour tout le régiment, conformément au tableau indiqué par l’arrêté du 8 floréal an 8, et suivant encore ce qui est prescrit par l’autre arrêté du 17 frimaire an 11, chaque sous-officier ou soldat a son compte ouvert sur le grand registre du capitaine. Ce compte doit être signé par le sous-officier ou soldat ; ou sa marque faite en présence de témoins, afin que quand un homme meurt à l’hôpital, on ne puisse pas lui écrire des effets qu’il n’a pas reçu ;cette formalité est d’autant plus nécessaire que c’est par relevé du registre du capitaine qu’on forme le grand tableau dont on vient de parler, lequel sert de base au registre du conseil d’administration.
Indépendamment encore de toutes ces pièces, le compte de chaque homme doit être écrit sur son livret, ainsi que tous les objets de petit équipement qu’on lui délivre, au fur et à mesure des livraisons.
Masse de chauffage. Etablie par arrêté du gouvernement du 23 fructidor an 8 ; voyez encore la circulaire interprétative du 23 vendémiaire an 9.
Une portion de cette masse est mises à la disposition des corps et payée tous les mois sur un décompte particulier ; cette portion est déterminée tous les ans par le ministre, pour chaque division territoriale, en raison de la cherté des combustibles ; elle paye 1° le chauffage de la troupe dans les casernes ; un nombre d’officiers et de sous-officiers doivent en être chargés ; 2° le chauffage et la lumière des corps de garde, suivant la revue desdits corps de garde établie par le commissaire des guerres.
L’autre portion de cette masse qui est à beaucoup près la plus forte , reste à la disposition du ministre pour faire face aux fournitures de campagne ci-après 1° marmites, 2° gamelles, 3° grands et petits bidons, 4° barils à eau, 5° sacs à marmites, 6° outils, 7° sacs à outils, 8° couvertes.
Le ministre n’envoie pas de compte aux régiments pour cette portion.
Masse de pain de soupe. Etablie par arrêté du gouvernement du an 10 ; la troupe a commence à en jouir au 1er germinal an 11 ; le produit est d’un sol par jour et par homme présent ; le gouvernement viendrait au secours des divisions où ce produit ne suffirait pas, attendu qu’il doit être distribué 4 onces de pain de soupe à chaque homme par jour, sans qu’on puisse en donner moins. Le régiment reçoit ce produit tous les mois ; il en tient un registre très exact. On passe un marché avec un boulanger, et su par ce marché, il y a des économies, aucun soldat ne peut réclamer le partage de la masse qui en résulte.
Masse des médicaments. Etablie par arrêté du 9 frimaire an 12 ; elle est déterminée tous les ans par le ministre ; elle ne peut excéder 1000 frs par régiment ; elle sert à l’achat des médicaments et autres objets nécessaires au traitement des maladies indiquées par ledit arrêté. Le régiment en tient un registre particulier.
Masse des amendes. Etablie par arrêté du gouvernement du 19 vendémiaire an 12 concernant la désertion ; tous les condamnés doivent payer une amende de 1500 frs et les corps doivent en faire recette ; elle sert à payer les frais de procédure des conseils de guerre spéciaux, suivant qu’ils sont déterminés par le règlement ; le surplus doit être employé par le corps au remplacement des déserteurs condamnés, par des enrôlements volontaires ; on tient registre de cette masse
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Dans un second tableau, intitulé "Situation générale de l’habillement et du petit équipement de tous les corps dont le général Schauenburg a fait l’inspection en l’an 12", nous lisons, pour le 43e Régiment :
Etoffes.
Existantes en magasin à la dernière revue. Draps - ; tricot - ; doublure 500 mètres ; toile 60 mètres.
Reçues depuis la dernière revue. Draps 5677 mètres ; tricot 7747 mètres ; doublure 13933 mètres ; toile 6815 mètres.
Emploi des étoffes.
Etoffes en magasin lors de la revue. Draps 1012 mètres ; tricot 44 mètres ; doublure 2573 mètres ; toile 436 mètres.
Effet en service au moment de la revue. Habits 2456 ; vestes 2456 ; culottes 2456 ; bonnets 2128.
Effet de petit équipement.
En magasin lors de la dernière revue. Chemises - ; bas - ; souliers - ; guêtres - ; sacs de peau -.
Acheté ou reçu depuis la dernière revue. Chemises - ; bas - ; souliers - ; guêtres - ; sacs de peau -.
Reste en magasin au moment de cette revue. Chemises - ; bas - ; souliers - ; guêtres - ; sacs de peau - (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Le troisième tableau s'intitule "Situation générale de l’armement et de l’équipement au moment de la revue d’inspection du général Schauenburg". Il indique pour le 43e Régiment :
Armement.
En magasin à la dernière revue. Fusils 1715 ; baïonnettes 1715 ; sabres 602.
Reçu depuis la dernière revue. Fusils 406 ; baïonnettes 335 ; sabres 45.
Pertes depuis la dernière revue. Fusils 152 ; baïonnettes - ; sabres 52.
Reste au magasin au moment de la revue ou au régiment. Fusils 1969 ; baïonnettes 1898 ; sabres 595.
A fournir pour les remplacements. Fusils 139 ; baïonnettes 139 ; sabres 9.
Equipement.
Existant en magasin lors de la dernière revue ou au régiment. Gibernes 1510 ; porte giberne 1510 ; bretelle de fusils - ; baudriers 474 ; colliers de tambours 51 ; caisse de tambours 51.
Reçu depuis la dernière revue. Gibernes 395 ; porte giberne 395 ; bretelle de fusils 95 ; baudriers 31 ; colliers de tambours 3 ; caisse de tambours 3.
Reste en magasin au moment de la revue ou au régiment. Gibernes 1905 ; porte giberne 1905 ; bretelle de fusils - ; baudriers 505 ; colliers de tambours 54 ; caisse de tambours 54 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Dans un quatrième tableau, intitulé "Etat des effets d’habillement et d’équipement qui reviennent aux régiments inspectés par le général Schauenburg, pour leur remplacement", le Général Schauenburg note, pour le 43e Régiment :
Habillement. Habits 981 ; vestes 981 ; culottes 2261 ; chapeaux 981.
Equipement. Gibernes 235 ; baudriers 71 ; bretelles de fusils 1585 ; caisses de tambours 3 ; colliers de tambour 3 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Un cinquième tableau intitulé "Tableau numérique des conscrits des années 11 et 12 reçus par les régiments désignés ci-dessous pendant le courant de l’an 12, et observations sur la désertion et la réforme d’un grand nombre de ces hommes et les résultats pour les corps" indique pour le 43e Régiment :
Noms des départements qui les ont fournis Oise, Charente-Inférieure.
Nombre de conscrits incorporés 770.
Désertion en route avant l’incorporation 43.
Désertion après l’incorporation : Au 3e bataillon ou aux bataillons de guerre et allant les joindre 97 ; dépenses du corps pour l’habillement des déserteurs 7750,30 ; frais de jugements et d’habillement pour les condamnés 1689,80 ; dépenses pour les amnistiés des travaux rentrés 469 ; total de la dépense occasionnée par la désertion 9909,21 ; produit des amendes imposées aux condamnés -.
Réforme. Nombre de conscrits réformés 56. De remplaçants réformés 8. Dépenses du corps pour leur habillement 5113,60. Du gouvernement pour solde et pain 8121,60. Total des dépenses occasionnées par les réformés 13235,20.
Indication des dépenses. Au compte du corps 15022,70 ; au compte du gouvernement 8121,60.
Total général des dépenses faites pour les réformés et les déserteurs 23144,30.
Et le Général Schauenburg ajoute en note : "Observations qui doivent être en marge du tableau d’autre part ...
43e régiment. Oise, Charente-Inférieure. Le corps ne peut que se féliciter de la belle recrue qu’il a reçu de l’Oise et de la Charente-Inférieure ; les hommes ne sont pas grands ; mais d’une bonne taille de fantassins ; ce n’est que des remplaçants dont il a à se plaindre, et de la facilité avec laquelle le conseil de recrutement les a admis
" (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Un sixième tableau, intitulé "Inspection général d’infanterie faite par le Général Schauenburg. Situation général du personnel des Régiments d’infanterie stationnés dans la 16e division militaire, avec les mutations survenues depuis la dernière revue, le détail des hommes présents, des réformés et de ceux congédiés avec récompense" donne la composition de l’effectif du 43e Régiment au 30 Vendémiaire an 13 :
Officiers : 1 Colonel, 1 Major, 3 Chefs de Bataillons, 1 Quartier maitre, 3 Adjudants majors, 27 Capitaines, 27 Lieutenants, 27 Sous-lieutenants, 5 Chirurgiens ; total 95, dont 25 présents, 50 aux Bataillons de guerre, 7 détachés, aucun à l’hôpital du lieu, 1 à l’hôpital extérieur, aucun en congé, 12 embarqués.
Sous-officiers et soldat : 17 petit état-major, 28 Sergents majors, 106 Sergents, 26 Caporaux fourriers ; 207 Caporaux, 175 Grenadiers, 1626 Fusiliers, 52 Tambours, 23 enfants de troupe ; total 2260 dont 415 présents, 1319 aux Bataillons de guerre, 43 détachés, 10 à l’hôpital du lieu, 112 à l’hôpital extérieur, aucun en congé, 1 déserteur, 360 embarqués.
Mutations :
L’effectif était à la dernière revue de 1749.
Recettes : 1008 recrues, 5 venus d’autres Corps, 152 rayés rentrés, total 1165. L’effectif devrait donc être de 2964.
Pertes : 64 morts, 290 désertés, 3 réformés avant la revue, 2 partis avec congé absolu, 6 rayés par jugement, 52 rayés par longue absence, 27 passés dans d’autres corps, 13 faits officiers, 197 réformés par l’Inspecteur général ; total 654. L’effectif reste donc à 2260.
Si l’on déduit encore les : 5 proposés pour la réforme ; 16 proposés pour les Vétérans ; aucun proposé pour les Invalides ; total 21. L’effectif ne sera que de 2239.
Or comme le complet de paix étant de 2261, il y aura un manque au complet de 22 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

Enfin, dans un dernier tableau, nous avons le "Détail des présents au Bataillon de dépôt et de ceux réformés, de ceux congédiés avec récompense, ainsi que de ceux susceptibles d’avoir la haute paye sur tout le régiment; il indique pour le 43e Régiment :
Présents :
Officiers : 1 Major, 1 Chef de Bataillon, 1 Quartier maitre, 1 Adjudant major, 8 Capitaines, 5 Lieutenants, 7 Sous-lieutenants, 1 Chirurgien ; total 25.
Petit Etat-major : 1 Adjudant sous-officier, 1 Tailleur, aucun Guêtrier, 1 Cordonnier, aucun armurier, aucun Tambour-major, aucun Caporal tambour, aucun Musicien, total 3.
Sous-officiers et soldat : 9 Sergents majors, 14 Sergents, 7 Caporaux fourriers ; 41 Caporaux, 43 Grenadiers, 260 Fusiliers, 16 Tambours, 22 enfants de troupe ; total 415.
Total général : 440.
Réformés : aucuns Sergents-majors, 2 Sergents, aucun Caporaux fourriers, 9 Caporaux, 186 grenadier, Fusiliers et Tambours. Total 197.
Congédiés. Officiers : Aucun Chef de Bataillon, aucun Capitaines, 1 Lieutenant, aucun Sous-lieutenant ; total 1. Sous-officiers et soldats : 1 Sergent-major, 1 Sergent, aucun Caporal fourrier, 2 Caporaux, 17 Grenadiers, Fusiliers et Tambours ; total 21. Total général 22.
Haute paye. 10 ans de service, 1 Sergents et Caporaux, 4 soldats ; total 5. 15 ans de service, aucun Sergents et caporaux, aucun soldat ; total 0. 20 ans de service : 1 Sergents et Caporaux, aucun soldat ; total 1. Total général : 6.
Enfants. D’Officiers : 13 ; de Sous-officiers et soldats 10 ; total 23 (Schauenburg (Général baron Alexis-Balthazar-Henri-Antoine de) : « Revues d'inspection des bataillons de dépôt d'infanterie stationnés dans la 16e division militaire … passées pendant le courant de Fructidor XII et Vendémiaire an XIII » ; Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg: MS.0.495 ; document numérisé par la BNU à la demande conjointe de F. Berjaud, L. Claudel et D. Davin).

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