Le 68e Régiment d'Infanterie de Ligne

Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes

Avertissement :

Nom et prénoms
Etats de service
Amond Gilles
Né à Saint-Michel (Côtes-du-Nord), Fusilier à la 68e Demi-brigade, 3e Bataillon, 5e Compagnie, Armée de Saint-Domingue, décédé à Port au-Prince (Saint-Domingue) le 25 Germinal an 11 (15 avril 1803), extrait mortuaire 1803
Amoureux Pierre
Né à Dubrac (Puy-de-Dôme), Fusilier à la 3e Compagnie du 3e Bataillon de la 68e Demi-brigade, Armée de Saint-Domingue, décédé au Port-Républicain (Saint-Domingue) le 24 Thermidor an 10 (12 août 1802), extrait mortuaire 1802
André Louis
Né à Baccarat (Meurthe), Fusilier à la 6e Compagnie du 1er Bataillon de la 68e Demi-brigade, décédé à l'hôpital de Port-Républicain (Saint-Domingue) le 9 Nivôse an 11 (30 décembre 1802), extrait mortuaire 1802
Anduc Jean
Né à Bellenaves (Allier), Fusilier à la 6e Compagnie du 3e Bataillon de la 68e Demi-brigade, Armée de Saint-Domingue, décédé au Port-Républicain (Saint-Domingue) le 23 Thermidor an 10 (11 août 1802), extrait mortuaire 1802
Ardry Jacques
Fusilier à la 68e Demi-brigade, 3e Bataillon, 5e Compagnie, décédé à l'hôpital de Port-Républicain (Saint-Domingue) le 22 Ventôse an 10 (13 mars 1802), extrait mortuaire 1802
Arment Joseph
Fusilier à la 68e Demi-brigade, 1er Bataillon, 4e Compagnie, décédé à l'hôpital de Port-au-Prince (Saint-Domingue) le 17 Ventôse an 11 (8 mars 1803), extrait mortuaire 1803
Arnaud Joseph
Fusilier à la 68e Demi-brigade, décédé à l'hôpital de Port-Républicain (Saint-Domingue) le 2 Thermidor an 10 (21 juillet 1802), extrait mortuaire 1802
Arney Joseph
Né le 8 septembre 1762 à Dole (Jura), entré comme soldat dans les Gardes françaises en 1785, Capitaine de la 6e Compagnie du 3e Bataillon de la 68e Demi-brigade le 14 Fructidor an 3 (31 août 1795), décédé à Port-au-Prince (Saint-Domingue) le 30 Vendémiaire an 11 (22 octobre 1802), état de services et succession 1802/1815
Arnoux Joseph
Né à Bussang (Vosges), Fourrier à la 5e Compagnie du 3e Bataillon de la 68e Demi-brigade, Armée de Saint-Domingue, décédé à l'hôpital militaire de Port-Républicain (Saint-Domingue) le 2 Thermidor an 10 (21 juillet 1802), extrait mortuaire 1802
Asbroug Louis
Né au Quesnoy (Nord), Fusilier à la 68e Demi-brigade, 2e Bataillon, 2e Compagnie, décédé à Port-Républicain le 10 Brumaire an 11 (1er novembre 1802), extrait mortuaire 1802
Aubin Agnen
Né dans la Meuse, Fusilier à la 68e Demi-brigade, 3e Bataillon, 3e Compagnie, décédé à l'hôpital militaire du Môle-Saint-Nicolas (Saint-Domingue) le 19 Ventôse an 11 (10 mars 1803), extrait mortuaire 1803
Aubry Dominique
Sergent-major au 68e Régiment de ligne, Sous-lieutenant provisoire à Saint-Domingue, prisonnier de guerre en Angleterre, rentré en France en 1811, nommé Sous-lieutenant au 58e Régiment de ligne le 8 février 1812.
Aubry Jean
Fusilier de la 68e Demi-brigade, 3e Bataillon, 3e Compagnie, décédé à l'hôpital de Port-Républicain (Saint-Domingue) le 30 Ventôse an 10 (2 mars 1802), extrait mortuaire 1802
Boutroüe Jules-Alexandre-Alfred.

Né à Chartres (Eure-et-Loir) le 20 avril 1760. Engagé dans le Régiment de Rohan-Soubise (Compagnie de l’Eglise) le 12 février 1778. Congédié le 12 février 1780, il travaille chez un notaire au moment de la Révolution.
Aide-major dans la Garde nationale de La Ferté-Bernard, puis Capitaine de Chasseurs de la Garde nationale du Mans. Capitaine au 1er Bataillon de la Sarthe le 3 septembre 1791. Renonce à son grade pour passer comme Sous-lieutenant au 33e d’Infanterie (ci-devant Touraine) qui se trouve en présence de l’ennemi, le 12 janvier 1792. Lieutenant le 15 juin 1792. Chef de Bataillon au 1er Bataillon du Mont-Terrible le 27 Frimaire an 2. Chef de la 65e Demi-brigade de bataille le 28 Floralé an 2 ou le 14 Prairial an 2.
Le 27 Prairial an 4, chargé de s’emparer de la forte position de la Rebute, Boutroüe prend le commandement de son 3e Bataillon. Il traverse un bois d’une largeur d'un kilomètre, tout inondé et coupé de marais. Encouragé par son exemple, les soldats s’élancent dans la redoute, malgré le feu de l’ennemi, et le forcent à battre en retraite après un combat sanglant et opiniâtre.
Le 27 Fructidor de la même année, enveloppé avec sa Demi-brigade par un corps nombreux, sorti des places de Mannheim et de Philipsbourg, il s’ouvre à deux reprises un passage à la baïonnette, fait 200 prisonniers, sauve son artillerie et ses bagages et opère sa retraite sur Kehl avec le plus grand ordre.
Blessé et fait prisonnier à l'attaque de Kehl, à la fin de l'an IV, il est peu après échangé.
Chef de la 68e Demi-brigade de ligne en mai 1796.
Le 28 Thermidor an 7, à la bataille de Novi (Italie), chargé de soutenir la retraite avec son 1er Bataillon, il est enveloppé de toutes parts et séparé du reste de l’armée. Dans cette position critique, il ne cesse pendant la journée de donner l’exemple du courage le plus intrépide et du dévouement le plus héroïque.
Envoyé à l’armée de l’Ouest (1801), il tîent garnison dans l’île de Ré (1802).
Colonel du 56e le 7 Brumaire an 12 (30 octobre 1803).
Chevalier de la Légion d’honneur le 19 Frimaire an 12 (11 décembre 1803). Officier le 25 Prairial an 12 (14 juin 1804). Il reçoit en même temps le commandement du 2e Régiment de Grenadiers d'élite (Réserve de l'Armée d'Angleterre).
Le 9 Brumaire an 14 (31 octobre 1805), à la bataille de Caldiero (Italie), en avant de Veronette, alors qu'il commande 1re brigade de la 28 division, en remplacement du général Brun, mortellement blessé, le deuxième jour de cette sanglante bataille, il est atteint d’un boulet qui lui emporte la jambe droite. Cette blessure ayant nécessité l’amputation et la gangrène étant survenue, le brave Colonel Boutroüe meurt à l’hôpital de Vérone, le 13 du même mois (4 novembre 1805).
A fait les campagnes de 1792, 1793, ans 2, 3, 4, 5 et partie de l'an 6 aux Armées du Rhin, de Rhin-et-Moselle et d’Allemagne, et celles des ans 6, 7, 8 à l’Armée d’Italie. An 9 à l'Armée de l'Ouest, et partie de l'an 14 à l'Armée d'Italie.

"Nous, composant le Conseil d'administration du 56e régiment d'infanterie de ligne, certifions l'état ci-dessus sincère et véritable.
Attestons, en outre, que mondit sieur Doutrouë n'a cessé de servir au corps avec honneur, bravoure et distinction, ayant toujours donné l'exemple de la moralité la plus épurée et ayant maintenu la discipline la plus exacte et la plus paternelle; qu'enfin, par cette bonne conduite, il a mérité de son corps les plus vifs regrets.
En foi de quoi, nous avons délivré le présent pour valoir ce que de raison.
A Padoue, le i8 janvier 1806.
(Cachet.) (Suivent les signatures.)" (D'Hauterive A. : "1793-1805, Lettres d'un Chef de Brigade, 33e de ligne, 65e et 68e Demi-brigades, 56e de Ligne", Paris, Baudoin, 1891, p. 156).

Son frère Laurent-Martial-Stanislas (1757-1816), fut un membre de la Convention nationale qui vota la mort de Louis XVI, fut aussi député du Conseil des Cinq-Cents pour la Sarthe et fit une carrière tranquille et sans remous.

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