Le 26ème Régiment d'Infanterie LEGERE

Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes

Avertissement :

Nom et prénoms
Etats de service

Achard Jacques Michel François (Communication de Mr. M. Lint)

Chef de Bataillon; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Allain François
Né le 23 février 1788 à La Foye-Monjault(Deux Sèvres). Fils de Jean dit Clément Allain (ca 1724-1820) et de Marie Garnault (1751-1804); Cultivateur (1808). Conscrit de 1808; taille 1,65m. Incorporé au 26e Régiment d'Infanterie légère. Soldat (1808-1810). Décédé de la fièvre ataxique à l'hôpital de Berg op Zoom, Hollande, le 26 décembre 1810, à l'âge de 22 ans.
Amat Louis Joseph

Né le 7 mars 1770 à Millau (Aveyron). Fils de Louis, Chirurgien, et de Marguerite Deltraulé. Commissionné par Sieur le Ministre de la Guerre en qualité de Chirurgien de 3e classe le 1er juin 1793. Campagne aux armées d’Italie 1793, ans 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 de la république. Promu Chirurgien de seconde classe le 11 fructidor an 6. Promu Chirurgien de 1ère classe le 14 Germinal an 7. Fait prisonnier de guerre à la rédition de Mantoue le 14 Thermidor an 7. Il a fait le service de ses différents grades dans les hôpitaux de l’Armée d’Italie jusqu’au 2 Brumaire an 8, époque où il est entré au 26e Léger comme Chirurgien de seconde classe. Nommé Chirurgien-major au même Régiment le 16 Pluviôse an 12.
Vendémiaire an 14 à Austerlitz. En 1805 en Autriche ; 1807 et 1808 en Prusse et Pologne. Blessé à la hanche coté droit par un coup de baïonnette par un Russe. Nommé membre de la Légion d’Honneur alors qu’il est Chirurgien-major du 26e régiment d’infanterie léger, le 14 avril 1807. 1809 en Autriche. A fait toutes les batailles où le 26e léger s’est trouvé.
Le 11 mars 1811, le Grand Chancelier Ministre d’Etat lui adresse son Brevet à Moyenvic (Meurthe, actuellement Moselle) où il s’occupe des ouvriers de la saline ainsi que ceux de Dieuze, place que le Colonel Pouget, passé récemment Général de Brigade, lui avait fait avoir, en connaissant le Directeur de la Saline de Dieuze. Tous deux servant au 26e Léger. Car il avait prêté serment ; voici son titre : Légionnaire Chevalier de l’Empire.
Chirurgien retiré du 26e Léger. Après avoir habité Dieuze, il s’est retiré à Moyenvic, puis à Metz.
Marié, il a eu une fille; mais veuf. Mort le 4 juillet 1833 à Metz. A sa mort, sa fille, mineure, est seule héritière.

Argence (d') ou Dargence
Voir Dubousquet d'Argence

Baudinot Henri Aloyse Igniace (Communication de Mr. M. Lint)

Chef de bataillon; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Bonneau François, dit Bon Jean
Né le 14 avril 1785 à La Foye-Monjault (Deux Sèvres), fils de Jean dit Bon Jean Bonneau (1750-1813) et de Jeanne Nourrigeon (1747-1828). Journalier (1805, 1813), Conscrit (1805), Taille 1,67m. Soldat dans le 26e Régiment de ligne de 1811 à 1815. Marié le 23 février 1813 à La Foye-Monjault (Deux Sèvres) avec Louise Bonnin, née le 4 avril 1788 à La Foye-Monjault (Deux Sèvres), Couturière (1813) (fille de Jean Bonnin, 1746-1800 & Madeleine Cuit, 1750-1831) dont Jacques François Bonneau (1815-1819), Louis François Bonneau (1817-1819), Marie Louise Bonneau (1820-1820), Marie Louise Bonneau (1822), Louise Madeleine Bonneau (1823).
Brillat Frédéric Marie (Communication de Mr. M. Lint)
Chef de bataillon; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Bruneau Mathurin
22 ans, né au May. Chasseur au 26e Régiment d'Infanterie légère à Metz. Décédé le 12 octobre 1809.

Cailloux François René (dit Pouget)

Armes du baron Cailloux Pouget et de l'Empire (décret du 19 mars 1808, lettres patentes du 2 août 1808 (Bordeaux).
D'azur; au chevron d'or, accompagné de trois grenades du même enflammées de gueules, quartier des barons militaires brochant sur le tout.
Livrées : les couleurs de l'écu.

François René Cailloux, dit Pouget, fils du chirurgien ordinaire du roi de Pologne, né le 28 juillet 1767 à Craon (Meurthe-et-Moselle), mort le 17 septembre 1851 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un Général français de la Révolution et de l'Empire.
Le père de François René Cailloux signe des noms de Cailloux, dit Pouget, l'acte de naissance de son fils. Par la suite, ce dernier utilise lui-même le nom Pouget.
Il est nommé Capitaine au 4e Bataillon de Volontaires de la Meurthe le 21 août 1791, puis il devient Adjoint aux Adjudants-généraux le 1er nivôse an II, et Adjudant-général Chef de Bataillon le 22 messidor (10 juillet 1794) suivant, nommé par les représentant en mission sur le champ de bataille de Tribstadt. Il sert de 1791 à l'an III aux armées de Flandre, de la Moselle et de Rhin-et-Moselle. Il se trouve au combat de Grisouelle et au siège de Thionville (1792). L'ennemi s'était emparé de Freicheviller, il le débusque de ce village à la tête de sa compagnie, et a un cheval tué sous lui.
Chef d'Etat-major de la Division Taponier après sa nomination au grade d'Adjudant-général, il assiste aux prises de Worms, Trèves, Frankenthal (Palatinat) et de Coblentz, au siège de Luxembourg (1794-1795) et à l'affaire de Tribstadt, où il enlève à l'ennemi 4 pièces de canon, un obusier, et où il a un second cheval tué sous lui.
Réformé avec traitement par suite du travail du représentant Aubry le 15 messidor an III, il rentre en activité le 1er nivôse an VII comme Chef de bataillon Adjoint à l'Etat-major général de l'Armée de l'Intérieur.
Chargé, en l'an VIII, d'une reconnaissance militaire de la côte du Calvados, il passe plus tard à l'Armée d'Angleterre. Chef de Bataillon à la Suite (Etat militaire de l'an XI).
Nommé Major à la création de ce grade le 11 brumaire an XII, et attaché au 62e Régiment de ligne, il reçoit le 4 germinal de la même année, la décoration de la Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic), et devient Colonel du 26e Régiment d'infanterie légère le 12 pluviôse an XIII.
De 1805 à 1807, il fait les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne à la Grande Armée.
De la possession de Telnitz dépend le sort de la bataille d'Austerlitz, parce que l'ennemi compte tourner par ce village l'extrême droite de l'armée française. Le Colonel Pouget combat pendant six heures et arrête l'ennemi, aussi l'Empereur, pour lui accorder une récompense digne du service qu'il vient de rendre, lui donne-t-il le 3 nivôse an XIV, la croix de commandant de la Légion d'honneur quoiqu'il n'a encore que celle de simple légionnaire.
Le 6 novembre 1806, il concourt à la prise de Lubeck. Voici comment le 29e bulletin s'exprime à cet égard : "Les chasseurs corses, les tirailleurs du Pô et le 26e régiment d'infanterie légère, composant la division d'avant-garde du général Legrand, qui n'avaient point encore combattu dans cette campagne, et qui étaient impatients de se mesurer avec l'ennemi, marchèrent avec la rapidité de l'éclair : redoutes, bastions, fossés, tout est franchi, et le corps du maréchal Soult entre par la porte de Mullen. Ce fut en vain que l'ennemi voulut se défendre dans les rues, dans les places ; il fut poursuivi partout. Toutes les rues, toutes les places furent jonchées de cadavres : 400 prisonniers, 60 pièces de canon, plusieurs généraux, un grand nombre d'officiers tués ou pris, tel est le résultat de cette belle journée".
Le 6 février 1807, il soutient presque seul le combat de Hoff, dans lequel il a 38 Officiers et 730 sous-officiers et chasseurs tués ou blessés ; son chapeau et sa capote ont été percés de plusieurs balles. L'Empereur, qui assiste de loin à cette affaire, se plait à répéter : "Le 26e a fait des prodiges de valeur sous mes yeux". Le 7 et le 8 février, à Eylau il se conduit avec la même bravoure, le 7 surtout, dans un combat de nuit pour débarrasser la ville au moment où l'Empereur y entre. Le 10, il enlève les retranchemens de Heilsberg, et, quoique blessé à la cuisse gauche d'un coup de biscaïen qui a tué son cheval, il ne veut pas quitter son Régiment. La bataille de Friedland met fin à cette campagne. Le Colonel Pouget, créé baron de l'Empire le 19 mars 1808, reste en Allemagne.
Lors de la campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809), il entre dans la composition du Corps d'armée du Maréchal Masséna, Division Général Legrand, Brigade Ledru des Essarts.
Le 3 mai a lieu la prise d'Ebersberg. Après la célèbre journée d'Eckmühl, le Général Hiller se retire vers la petite ville d'Ebersberg, qui s'élève en amphithéâtre sur la Traunn, et que défend un château fort. Le Général Claparède le suit de près, atteint son arrière-garde, passe le pont long de 400 mètres, et se loge dans les maisons du bas de la ville. Le Maréchal Masséna et les Généraux Legrand et Ledru des Essarts le rejoignent aussitôt. Mais Hiller s'est établi sur les hauteurs, et a jeté 4 ou 500 hommes dans le château. Masséna ne peut espérer de le forcer dans sa position avec la seule Division Claparède, et il envoie donc plusieurs Officiers presser la marche de la Brigade Ledru des Essarts, dont le 26e Léger fait tête de colonne. Ce Régiment arrive au pont, qu'une batterie autrichienne prenait en écharpe, s'y engage résolument et gagne l'autre rive au pas de course. Le Général Ledru des Essarts conduit le Colonel Pouget à l'entrée d'une ruelle étroite, et lui dit : "Ce chemin conduit au château, portez-vous-y, et attaquez". Le Colonel se met à la tête des Carabiniers de son premier Bataillon, et précédé des Sapeurs, gravit le sentier indiqué. Il débouche bientôt sur une petite place, et voit le château devant lui, à 25 mètres environ. la porte se trouve à l'extrémité d'un chemin couvert de peu d'étendue. Il attaque. La résistance est des plus vives. Des Carabiniers s'introduisent dans la place par les soupiraux de la cave, par différentes ouvertures, par la porte que les Sapeurs parviennent enfin à briser. Les assiégés rendent le château et restent au pouvoir des troupes françaises, après une action qui ne dure pas moins d'une heure et demie. Ainsi ce coup hardi accompli avec tant de bravoure et d'habileté, appartient au 26e Léger et à son Colonel.
Le 22 mai, à Essling, il a la moitié du pied gauche emporté par un boulet, et doit quitter son Régiment. Cette blessure est si grave que l'Empereur l'assimilant à une amputation, lui donne une dotation en Hanovre de 4 000 francs, et par un autre décret daté de Schönbrunn du 30 du même mois, le nomme Général de Brigade pour être employé dans l'intérieur de la France.
Mis en disponibilité le 18 juillet suivant, il reçoit le 18 octobre, le commandement du département de la Marne, et le 10 septembre 1811, celui des Vosges.
En 1812, l'Empereur lui confie le 9 janvier, une Brigade de la Division Verdier, du 2e Corps d'observation de l'Elbe, avec laquelle il fait la campagne de Russie (1812). Il prend part aux engagemens qui ont lieu le 31 juillet, les 1er, 9, 10 et 11 août. Pendant le dernier il reçoit un coup de baïonnette dans la jambe gauche. à l'affaire du 16, il monte à cheval avec une seule jambe bottée. Le 18, il enlève aux Russes une batterie de 12 canons, reçoit une blessure au genou gauche, et a son cheval tué sous lui. Obligé de se retirer à Polotsk, puis à Wilna pour se faire soigner, il ne peut encore monter à cheval quand l'ordre lui parvient de se rendre à Vitepsk, afin de prendre le commandement de la province de ce nom. Il obéit, mais bientôt attaqué sur les deux rives de la Dwina, il doit opérer sa retraite. à peine a-il fait quatre lieues, que chargé par une colonne de 4 500 Russes, et ne pouvant se défendre, il demeure au pouvoir de l'ennemi le 7 novembre.
Rentré en France le 25 juin 1814, les princes de la Restauration n'accueillent point ses services. Le Roi se contente de lui donner comme à tous les Officiers généraux, la croix de Saint-Louis le 20 août.
Au retour de l'île d'Elbe, l'Empereur l'appelle le 15 avril, au commandement du département des Bouches-du-Rhône. Après les événements de Mont-Saint-Jean, il reçoit l'ordre de conduire les 2 Régiments qui forment la garnison de Marseille à Toulon, et court des dangers en quittant la ville. Le Maréchal Brune le nomme Sous-gouverneur, puis Commandant de toutes les troupes qui se trouvent à Toulon.
En non-activité le 1er août 1815, et admis à la retraite le 8 octobre 1816, il reprend du service en 1830, commande le département de l'Aube, est fait Grand Officier de la Légion d'honneur le 20 avril 1831, rentre dans sa position de retraite et se retire à Vezelise (Meurthe) en 1832. Décédé le 17/11/1857.

Voir aussi Six, vol. 2, pp. 327-328
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, Bureau de l'administration, 1844
"François René Cailloux", dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852

Cazabonne ou Carabonne Jacques
Le 22 Ventôse an 12, à Ambleteuse (3e Division, Camp de Saint-Omer), les membres du Conseil d’administration du 26e Régiment d’infanterie légère "attestent qu’il résulte des pièces produites par le citoyen Cazabonne Jacques, lieutenant au dit corps, qu’il est entré au service dans le 1er bataillon des Basses-Pyrénées (faisant partie du 4e régiment de ligne) le douze octobre 1791, qu’il a été fait caporal de grenadiers le 17 octobre 1791, et sergent le 23 juin 1792 jusqu’au 14 nivôse an 2 qu’il passa sous-lieutenant au 2e bataillon des chasseurs basques. Attestent en outre qu’il a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée des Pyrénées occidentales" (Document CP).
Clément Sébastien
"Le nouveau directeur de l'hôpital militaire de Bosserville, Alexandre Chardin, et Génin, employé au dit hôpital, font la déclaration des décès ci-après : ... 16 janvier [1814] ... Sébastien CLéMENT, né à Chicourt (Meurthe), aujourd'hui Lorraine annexée, chasseur au 26e léger, 1er bataillon, 4e compagnie" (E. Badel : "Le Monument de Bosserville, aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814"; extraits des registres de l'Etat-civil de la commune d'Art-sur-Meuse, dont dépend Bosserville).
Cortier Jean Marie
Menuisier. Commune de La Clayette (Canton de La Clayette, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 2 mars 1813. Soldat au 26e et 7e Léger puis 56e de Ligne dans les 100 jours. Sortie du service en 1815. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par déclaration (Sa déclaration n'a pas de pièces) du 22 septembre 1857. Âgé alors de 67 ans.
Couchot Pierre Augustin
Né le 5 juillet 1783 à Louppy (Meuse). Fils Pierre Nicolas marchand et de Barbe-Marguerite Poupart. Entré au service en qualité de V élite de la Garde impériale le 11 messidor an 12. A fait la campagne de l'an 13 à Boulogne sur mer. Celle de vendémiaire an 14, 1806 et 1807 à la Grande Armée. Celle de 1808 en Espagne, 1809 en Allemagne.Passé Sous-lieutenant dans le 26e Régiment d'infanterie légère le 4 juin 1809. À Wagram a sauté le premier dans une redoute défendue par 500 Autrichiens et deux pièces de canon. A été blessé d'un coup de baïonnette au bras droit sous les murs de Senemme (?) en 1809. Passé Lieutenant adjudant-major dans le Régiment de Belle-Île, le 4 juin 1811. Passé Capitaine adjudant-major dans le même Régiment devenu 36e d'infanterie légère, le 26 septembre 1812. Campagnes de 1812 en Russie. A été blessé à Woleovitz d'un coup de feu à la cuisse gauche le 15 novembre 1812. Pologne et Saxe, 1813 et 1814 en Italie. Chevalier de la Légion d'honneur le 24 octobre 1814 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Capitaine d'infanterie de ligne. Mort le 25 décembre 1859.
Desroches Jacques
Cultivateur. Commune de Palinges (Canton de Palinges, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 3 décembre 1814. Soldat au 26e Régiment d'infanterie légère. 1ère Compagnie, 4e Bataillon, Armée du Nord. Sorti du service en Juillet 1815. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Déclaration du 31 septembre 1857. Âgé de 68 ans
Dollfus Jean-Henry
Né à Mulhouse le 15 septembre 1771. Soldat dans Sonnenberg-Suisse (1786), Officier dans Vigier-Suisse (1789). Commandant la Légion de la Garde nationale de Belfort. Lieutenant-colonel en 2e du 1er Bataillon du Haut-Rhin le 1er octobre 1791, en chef le 21 mai 1792, Aide de camp du Général Salomon en 1793, Chef de Bataillon à la 26e Demi-brigade légère, puis à la 93e le 23 septembre 1799, membre de la Légion d'honneur le 14 juin 1804, réformé le 30 mai 1807 (in : G. Dumont : "Bataillons de volontaires nationaux").
Dornier Jacques-Louis
De Rueil. Enfant de troupe aux Gardes suisses, 1778. Caporal à l'âge de 28 ans au 3e Bataillon de la République dit du Faubourg du Temple, 17 octobre 1792; Sergent, 3 novembre 1792; Sergent-major, 14 février 1795; Grenadier de la Représentation nationale, 20 mai 1795; Sergent, 1796; Sous-lieutenant dans les Grenadiers à pied de la Garde des Consuls, 1800; Lieutenant, 1801; Capitaine adjudant-major à l'école spéciale militaire, 1803; Chef de Bataillon, 1807; passé au 15e Régiment d'infanterie légère et Chevalier de la Légion d'Honneur, 1810; Major, 1811 ; Colonel du 26e Léger et Officier de la Légion d'Honneur, 1813; Général de Brigade, 25 février 1814; tué à La Guillotière, près Troyes, 3 mars 1814. Blessé à Pirmasens et à Leipzig; s'est particulièrement distingué à la prise du pont d'Alenquer, en Portugal, au combat d'Arroyo del Porco et à la bataille de Montereau (In : "Les Volontaires nationaux", tome 3).
Dubousquet-Dargence Pierre
Volontaire au Régiment de Lyonnais en 1782, Sous-lieutenant en 1783, Lieutenant en 1789, pensionné en l'an IV, incorporé à la 75e Demi-brigade en l’an VIII, Chef de Bataillon au 18e Léger en l'an XIII, Major au 26e Léger en 1808, Colonel en second (1811), Général de Brigade (23 septembre 1812), fait prisonnier à la Bérésina et interné à Kiev, rentré en 1814, retraité en 1815, mort en 1823.
Duran Pierre
"Le nouveau directeur de l'hôpital militaire de Bosserville, Alexandre Chardin, et Génin, employé au dit hôpital, font la déclaration des décès ci-après : ... 12 janvier [1814] ... Pierre DURAN, natif de Valleroy (Haute-Marne), voltigeur au 26e régiment d'infanterie légère, 2e bataillon" (E. Badel : "Le Monument de Bosserville, aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814"; extraits des registres de l'Etat-civil de la commune d'Art-sur-Meuse, dont dépend Bosserville).
Ferré Jean-Martin
De Paris. Etait à la prise de la Bastille; Caporal de Chasseurs dans la Garde nationale parisienne (Petit-Saint-Antoine). Volontaire à l'âge de 23 ans au 2e Bataillon de Paris, 20 juillet 1791 ; Sous-lieutenant à la Légion des Alpes, 21 juillet 1792; Lieutenant, 1793; Capitaine, 1795; passé au 26e Léger, 1804 ; Chevalier de la Légion d'honneur, 1807; blessé à Vérone; retraité, 1809 ; admis aux Invalides le 3 et mort le 14 avril 1841 (In : "Les Volontaires nationaux", tome 2).
Fournaux François
"Le nouveau directeur de l'hôpital militaire de Bosserville, Alexandre Chardin, et Génin, employé au dit hôpital, font la déclaration des décès ci-après : ... 19 janvier [1814] ... François FOURNAUX, natif de Montchauvet (Seine-et-Oise), chasseur au 26e léger, 1er bataillon, 4e compagnie" (E. Badel : "Le Monument de Bosserville, aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814"; extraits des registres de l'Etat-civil de la commune d'Art-sur-Meuse, dont dépend Bosserville).
Frémi Jean-Joseph
"Le nouveau directeur de l'hôpital militaire de Bosserville, Alexandre Chardin, et Génin, employé au dit hôpital, font la déclaration des décès ci-après : ... 15 janvier [1814] ... Jean-Joseph FRéMI, 21 ans, natif de Gérarin (Gérardmer), Vosges, chasseur au 26e léger, 3e bataillon, 2e compagnie" (E. Badel : "Le Monument de Bosserville, aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814"; extraits des registres de l'Etat-civil de la commune d'Art-sur-Meuse, dont dépend Bosserville).
Gérard François-Antoine-Christophe
Né à Nancy le 25 juillet 1786, enrôlé au 62e en 1804 et Caporal en 1805, passé au 26e léger, Sergent (1805), Sergent-major et Adjudant sous-officier (1806), Sous-lieutenant (1807), Lieutenant (1809) et Aide-de-camp du Général Pouget, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1809 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Capitaine et Adjoint à l'Etat-major général (1812), Chef de bataillon au 32e (14 décembre 1813) et Officier de la Légion d'honneur (18 février 1814) après l'affaire de Mormans. C'est ce Gérard qui, l'année d'avant, avait été nommé commandant de Soissons.
Le 6 mars 1814, de Berry-au-Bac, l'Empereur écrit au Ministre Duc de Feltre qu'il faut envoyer à Soissons un jeune homme, Chef de Bataillon ou Colonel, qui ait sa fortune militaire à faire, et Napoléon recommande que le choix soit très bon parce que Soissons est un poste de la plus haute importance. Le bureau pense aussitôt à ce Gérard qui se trouve alors à Paris à cause d'une blessure légère qu'il a reçue à Montereau et dont il est guéri. « M. Gérard, dit le bureau, est âgé de vingt-sept ans ; il sert depuis l’an XIII ; il a passé par tous les grades ; il a été nommé chef de bataillon sur la recommandation du prince de Neuchâtel : il a été blessé à Eylau, à Essling, à Wagram, à Polotsk, à Montereau ; il est d'un physique heureux et paraît avoir reçu une excellente éducation. » Sur la proposition du Duc de Feltre, Gérard est envoyé à Soissons où le Ministre lui promet le grade de Colonel « pour le cas où sa conduite à Soissons qu'il devait défendre avec opiniâtreté et jusqu'à la dernière extrémité serait conforme à ce qui lui était prescrit de la part du gouvernement », et, dans un certificat du 29 décembre 1814, le Duc de Feltre reconnaît que Gérard « s'est couvert de gloire dans ce poste délicat et difficile ».
Chef de Bataillon titulaire du 31e (1er août 1814), Colonel par ordonnance du Roi (18 janvier 1815), grade confirmé par Décret impérial en date du 10 avril 1815 avec rang au 18 janvier 1815; parti de Paris le 26 avril pour aller prendre de nouveau le commandement supérieur de Soissons qu'il conserve jusqu'au 6 août, rappelé alors à Paris et remplacé à Soissons par le Général Grundler, Colonel du 43e (1821), puis du 64e (1823), mis en réforme (1823), Maréchal de camp (9 janvier 1833), employé dans l'armée belge de 1833 à 1840, Général de Division (19 juin 1848), mort en 1856.
Girard Jean
Né au May. Chasseur au 26e Régiment d'Infanterie légère. Décédé des fièvres à l'hôpital des armées à Paris, le 22 novembre 1809
Gueheneuc (de) Charles Louis Joseph Olivier (Communication de Mr. M. Lint)
Colonel; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Guerstmayer François Xavier (Communication de Mr. M. Lint)
Chef de bataillon; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Jabin Claude
Né le 17 mars 1774 à Montluçon (Allier). Sous-lieutenant au 2e Bataillon de Volontaire de l'Allier le 17 septembre 1792. Sous-lieutenant à la 17e Demi-brigade légère bis en 1793. 1794 : Armée du Rhin, blessé d'un coup de sabre sur la tête au combat de Rodmack, près de Luxembourg le 16 juillet 1794. Sous-lieutenant au 26e Régiment d'infanterie légère en 1795; Lieutenant le 28 novembre 1796; Adjudant-major le 19 juin 1796. Se distingue à la prise de Francfort le 6 juillet 1796. 1797 : Armée d'Italie. Capitaine le 21 décembre 1797. Se distingue au combat de Vérone - le 4 juillet 1799; se distingue à la bataille de Novi où il est blessé d'un coup de feu à la hanche droite le 16 juillet 1799; Adjoint par MURAT au Quartier général de l'Armée d'observation du Midi, à Milan le 22 novembre 1800. Capitaine adjudant-major à la 26e Légère le 2 novembre 1801.
Chevalier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
A la Grande Armée, campagnes d'Autriche et de Prusse
Autorisé à passer au service de l'Italie en novembre 1806; Adjudant-major aux Vélites du Vice-roi d'Italie le 21 février 1807; Chef de Bataillon au 1er Régiment d'infanterie légère italien le 9 juillet 1808; Campagne d'Allemagne, se distingues aux affaires de Klagenfurth, de Lintz et de Raab. Chevalier de l'Ordre de la Couronne de Fer (Italie) le 22 août 1809
Major au 2e Régiment léger italien le 29 avril 1811; Campagne de Russie, au 4e corps en 1812.
Campagne de Saxe en 1813; se distingue à Nedlitz le 5 avril 1813; Officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1813; Chevalier de l'Empire le 21 juin 1813. Commandant de la place de Brescia le 31 décembre 1813.
De retour en France, en non activité le 30 juin 1814.
Pensionné Lieutenant-colonel le 10 septembre 1822.

Jacquelin Charles (Communication de Mr. M. Lint)

Sergent; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Limozin de Saint-Michel (de) Antoine Alexandre (Communication de Mr. M. Lint)
Colonel 1814; Légion d'honneur (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Macé
Qualité : Capitaine à la 26e Demi-brigade légère, promu Chef de Bataillon provisoire. Fonction : à confirmer dans ce grade. Date du dossier : an 8 (septembre 1799-septembre 1800). Remarque : mention d'une décision du 12 Floréal an 8 (2 mai 1800), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/12, plaquette 58 ; états de services depuis 1770 (Cote : AF/III/197, dossier 907, pièces 3-4).
Mairesse Jacques Nicolas
Qualité : Chef de Bataillon à la suite de la 26e Demi-brigade légère, promu provisoirement Chef de Bataillon titulaire à la 21e Demi-brigade de ligne. Fonction : à confirmer dans ce grade dans cette unité. Date du dossier : 7 Nivôse an 9 (28 décembre 1800). Remarque : mention d'une décision du 12 Nivôse an 9 (2 janvier 1801), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/28, plaquette 154 ; états de services depuis 1778 (Cote : AF/III/197, dossier 907, pièces 122-123).
Manteau Valentin
"Le nouveau directeur de l'hôpital militaire de Bosserville, Alexandre Chardin, et Génin, employé au dit hôpital, font la déclaration des décès ci-après : ... 19 janvier [1814] ... Valentin MANTEAU, natif de Gomont (Ardennes), chasseur au 26e léger, 1er bataillon, 1re compagnie" (E. Badel : "Le Monument de Bosserville, aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814"; extraits des registres de l'Etat-civil de la commune d'Art-sur-Meuse, dont dépend Bosserville).
Marchal Médard
De Gand, Chasseur au 26e Régiment d'infanterie légère
Margerit Jean-François
né le 11/08/1762 à Saint-Etienne Larderol (Haute-Loire). Entré au service le 03/01/1783 comme Soldat au Régiment de Monsieur (infanterie). Dragon au Régiment de Deux Ponts dragons le 01/02/1785. Sergent-major au 1er Bataillon de la Saône-et-Loire le 27/09/1791. Lieutenant le 20/11/1792 au 1er Bataillon de la Saône-et-Loire (SHDT - dos individuel Hugues Vincen). Capitaine le 14 brumaire an V (04/11/1796) au 1er Bataillon de la Saône-et-Loire (SHDT - dos individuel Hugues Vincent). Chef de Bataillon à la 8e Légère le 1er prairial an VIII (21/05/1800) (SHDT - dos individuel Hugues Vincent). Chef de Bataillon du 4e Bataillon du 8e Léger le /10/1809, Armée d'Allemagne, 11e Corps Marmont, 2e Division Clausel (SHDT - C2680). Chef de Bataillon au 15e Léger le 14/03/1811 (SHDT - dos individuel Hugues Vincent). Major en second le 11/04/1812 au 26e Régiment d'Infanterie légère, Grande Armée, 1er Corps, 2e Division (SHDT - dos individuel Hugues Vincent). Major en 1er le 10/04/1813, Grande Armée, 1er Corps - 2e Division, 28e Régiment d'Infanterie légère pour prendre rang le 15/08/1812 (SHDT - dos individuel Hugues Vincent). Major en 1er le 1er/09/1813, Grande Armée, 28e Régiment d'Infanterie légère ; mis en non activité avec demi solde, a néantmoins été employé activement comme président du Conseil d'administration jusqu'en 1815 (SHDT - dos individuel Hugues Vincent).
Campagne - Faits d'armes : 1°) a fait les campagnes de :
- 1792, 1793 à l'Armée de la Moselle sous les ordres du Général Kellermann.
- les ans II, III à l'Armée de Sambre et Meuse sous les ordres des Généraux Bernouville, Custine, Houchard.
- les ans IV, V, VI à l'Armée du Rhin sous les ordres des Généraux Jourdan, Hoche, Augereau.
- l'an VII en Helvétie sous les ordres du Général Masséna.
- les ans VIII, IX, X, XII, XIV à l'Armée d'Italie sous les ordres des Généraux Masséna, Brune.
- les ans 1806, 1807, 1808, 1809 en Dalmatie et en Allemagne.
- les ans 1812, 1813 à la Grande Armée en Russie et en Prusse.
- 2°) a fait les actions d'éclats suivantes :
- Au premier passage du Rhin devant Urdingue sous les ordres du Général Championnet, il s'est emparé avec 60 Grenadiers d'une redoute où il y avait 4 canons bien défendus (a été blessé dans cette affaire).
- il s'est distingué à l'affaire de Gessingue en Allemagne le 14 brumaire an V (04/11/1796) fait Capitaine sur le champ de bataille (a été blessé dans cette affaire).
- a roulé du haut de la montagne en bas dans une forcée qu'il fît avec le Général Soult après avoir avec sa Compagnie pris 3 redoutes à la baïonnette (a été blessé dans cette affaire). Il fut fait Chef de bataillon sur le champ de bataille par le Général en chef Masséna.
Blessure(s) reçue(s) : - d'une esquille de caisson à la seconde articulation du bras gauche le 20/09/1793 à l'affaire de la Lune.
- d'un coup de sabre sur le bras droit le 8 messidor an II (26/06/1794) à la bataille de Fleurus.
- d'un coup de sabre à la main gauche au premier passage du Rhin devant Urdingue sous les ordres du Général Championnet.
- d'un coup de sabre à la machoire inférieure le 12 ventôse an III (02/03/1795) à la prise de Juliers.
- d'un coup de baïonnette à l'affaire de Gessingue en Allemagne le 14 brumaire an V (04/11/1796).
- d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche le 5 messidor an IV (23/06/1796) à Epigny.
- d'un coup de sabre sur la tête à Montecreto pendant le blocus de Gênes, et un coup de baïonnette à la même affaire à la main gauche qui lui estropia deux doigts.
- d'un coup de crosse à l'omoplate gauche au village de Pozzolo lors du passage du Mincio le 12 thermidor an IV (30/07/1796) sous les ordres du Général Brune et qui lui a laissé une équiloze.
A reçu les honneurs suivants : Officier de la légion d'honneur le 09/08/1812 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic).
Merlet Pierre
22 ans, né au May vers 1787, Chasseur au 26e Régiment d'Infanterie de ligne. Décédé le 23 août 1809 à Metz.
Olivier Benjamin Antoine
Né le 25 mars 1783 à Saint-Valiers (Var). Entré au service le 17 Prairial an 12 comme Conscrit de l'an 12 (279). Caporal fourrier le 11 Vendémiaire an 14. A fait les campagnes des années 12, 13 et 100 jours de l'an 14 aux Armées de Naples et de Calabre. Sergent le 14 décembre 1806. Campagne de 1806 à l'Armée de Naples et de Calabre. Sergent 5e Compagnie 1er Bataillon 1807; détaché auprès de Masséna le 01/09/1807. Sous-lieutenant le 21/10/1807 (par Décret du 10 novembre 1807 SHD); Compagnie de Voltigeurs 1er Bataillon. Campagne de 1807 à la Grande Armée au Corps sous les ordres du Maréchal Masséna auprès duquel il était détaché. Compagnie de Voltigeur 2e Bataillon 1808; du 3e Bataillon le 01/06/08. Passé au 26e Régiment d'infanterie légère par Décision du Ministre le 3 mars 1809 - SHD 2YB531
Pouget, Francois-René (voir Cailloux)
Railly Jean-François
"Le nouveau directeur de l'hôpital militaire de Bosserville, Alexandre Chardin, et Génin, employé au dit hôpital, font la déclaration des décès ci-après : ... 25 janvier [1814] ... Jean-François RAILLAY, né à Chessy (Seine-et-Marne), chasseur au 26e léger, 2e bataillon, voltigeur" (E. Badel : "Le Monument de Bosserville, aux soldats morts pour la patrie en 1793-1794 et en 1813-1814"; extraits des registres de l'Etat-civil de la commune d'Art-sur-Meuse, dont dépend Bosserville).
Raymond Louis
De Gray. Entré à 29 ans comme Grenadier dans le 1er Bataillon de Grenadiers de Paris, septembre 1792; Caporal, 21 janvier 1793; Sergent-major, 25 mars 1793; Sous-lieutenant, 13 février 1794; Lieutenant à la 18e Demi-brigade, 1798; Capitaine, 1804; Baron de l'Empire, 5 mai 1809; Chef de Bataillon au 26e Léger, 31 mai 1809; blessé à Castiglione, à Saint-Jean et à Aboukir; dans cette dernière bataille il reçut sept coups de feu ; tué à Znaïm, 11 juillet 1809 (In : "Les Volontaires nationaux", tome 3).
Régeau Jean-Marie
Né à Calais (Pas-de-Calais) le 3 avril 1760. Entré au Régiment d'infanterie de La Fère le 24 août 1779, et y resté jusqu'au 4 avril 1788; Sous-lieutenant d'Artillerie dans la Garde nationale de Strasbourg, 1789.
Nommé Quartier-maître trésorier à l'âge de 32 ans au 1er Bataillon de Chasseurs républicains dit des 4 Nations de Paris, nommé par le Ministre de la Guerre, le 23 septembre 1792, ou par le Général Biron, 12 novembre 1792 ; n'a pas dû exercer, l'emploi étant pourvu. Campagne de 1792. Passé à la 1ère Compagnie franche de la Dordogne, le 23 avril 1793, par ordre du Général en chef de l'Armée du Rhin ; passé en la même qualité au 14e Bataillon bis d'infanterie légère, formé de la susdite Compagnie le 1er octobre 1793. Campagne de 1793. Passé en la même qualité à la 14e bis Demi-brigade légère à l'embrigadement du 7 Messidor an 2. Campagne des ans 2 et 3 à l'Armée du Rhin. Passé en cette qualité dans la 4e Demi-brigade de même arme au doublement avec la susdite Demi-brigade le 26 Pluviôse an 4. Ensuite dans la 21e Légère lorsque la 4e prit ce n° au tirage qui eut lieu dans le mois de Germinal an 4. Campagne de l'an 4 à l'Armée du Rhin. Campagne de l'an 5 à l'Armée d'Italie. A fait 5 prisonniers autrichiens et un Brigadier de Uhlans monté, au passage de l'Isonzo sur la fin de l'an 5, lors de la reddition de Gradisca, Division du Général Serrurier, et ce, en présence des Généraux de Brigade Beaumont et Charton commandant l'avant-garde de ladite Division. Campagne des ans 6 et 7 à l'Armée d'Italie. Capitaine adjoint à l'Etat-major de l'Armée d'Italie le 26 Prairial an 7. Passé en cette qualité à l'Etat-major de l'Armée du Rhin le 25 Frimaire an 8. Campagne de l'an 8 à l'Armée du Rhin. Nommé Chef de Bataillon à la 21e Légère par Arrêté du 1er Consul du 19 Thermidor le 20 Messidor an 8 (Chef de Bataillon le 26 Thermidor an 8 - 14/08/1800 selon Etats militaires de l'An X ou le 20 Messidor an 8 - 09/07/1800 selon Etats militaires de l'An XI)). Nommé 4e Chef de Bataillon à la 1ère Demi-brigade légère par le Général en chef Moreau le 20 Vendémiaire an 9, confirmé par Arrêté du 1er Consul le 12 Nivôse an 9. Campagne de l'an 9 à l'Armée du Rhin. Passé au 9e Régiment d'Infanterie légère le 4 Pluviôse an 12. Chevalier de la Légion d'Honneur, 1804 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Officier de la Légion d'Honneur, 1805; Major du 26e Léger, 1811 ; Chevalier de l'Empire; Colonel du 46e régiment de ligne, 1813; blessé à Manheim, Moesskirch, Talaveyra et Chiclana; retraité, 1815 (SHD 2YB531 ; "Les Volontaires nationaux", tome 3). Chef de Bataillon, passé Colonel à un autre Corps, selon le Capitaine Duthilt.
Richard Alexandre-Jacques
D'Auxerre. Chasseur le 1er mai 1793, à l'âge de 19 ans, à la 2e Compagnie du Louvre; passé au 5e Bataillon de Chasseurs; passé à la 5e Demi-brigade légère de 1ère formation; passé à la 24e Demi-brigade légère de 2e formation; Sergent à la 24e Demi-brigade légère, 1799; Sous-lieutenant,1803; Lieutenant et Chevalier de la Légion d'Honneur, 1807 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic); Officier payeur, 1808; Capitaine, 1811; Quartier-maître trésorier du 26e Léger, 1813; retraité, 1816 (In : "Les Volontaires nationaux", tome 3).
Pierre Roy
Chasseur au 26e Régiment d'infanterie légère.
Soye Jean-Louis
Né le 10/02/1774 à Phalsbourg (Meurthe). Fils de Joseph, secrétaire de cette place, et d'Elisabeth Lefevre. Soldat au Régiment Royal-Liégeois le 06/01/1781, devenu 101e Demi-brigade en 1791. Fourrier le 01/02/1781, Sergent le 28/07/1792, licencié avec le Corps le 11/10/1792. Passe Sergent au Bataillon des Chasseurs du Rhin le 12/10/1792. Sergent-major le 01/05/1793. Adjudant sous-officier le 21/03/1794. Sous-lieutenant le 11/05/1794. Lieutenant le 03/04/1795. Passé avec l'amalgame à la 16e Demi-brigade légère le 19/06/1795, devenue la 26e Légère le 18/06/1796. Capitaine le 26/03/1799. Légion d'Honneur le 24/09/1803 (accès à son dossier dans la base Léonore du Ministère de la Culture : clic). Officier de la Légion d'Honneur le 14/06/1804. Passe le 01/03/1806 Capitaine aux Chasseurs à pied de la Garde Impériale. Passe aux Dragons à pied le 01/10/1806. Rentré à son Corps le 10/03/1807. Promu le 30/04/1807 Major au Régiment du Grand-Duché de Berg, Colonel du 2e Régiment d'Infanterie de Berg le 01/06/1808. Passe au service de Naples comme Colonel du Régiment Royal Corse le 01/08/1808. Ordre des Deux-Siciles le 24/01/1809. Passe le 02/03/1810 Colonel du Régiment de Grenadiers de la Garde. Commandant de l'Ordre des Deux-Siciles le 31/12/1810. Baron du Royaume le 01/01/1811. Demande de rester au service du Roi des Deux Siciles n°581, promu le 02/03/1812 Maréchal de camp, commandant l'Infanterie de la Garde. Marié le 01/12/1813 à Naples avec Louise Caroline Noël Briot, deux enfants, Caroline Soye et Joseph Horace Charles Soye. Quitta Naples le 03/12/1813, reçu l'ordre de s'arrêter à Rome, mais refusa de suivre le Roi Murat le 05/01/1814. Fut nommé Lieutenant-général et Capitaine des Gardes le 23/01/1814, mais persista dans son refus et rentra en France, à Paris, rue Saint-Eustache, hôtel de Strasbourg, se présente à l'Etat-major général pour demander de l'activité. Nommé Général de Brigade à la suite de la Jeune Garde le 23/03/1814. Ordre de Saint-Louis le 20/08/1814. Mis en non activité le 01/09/1814. Confirmé dans son grade de Maréchal de camp par le Roi le 06/09/1814. Employé à la Division de Jérôme Bonaparte au 2e Corps de l'Armée de Belgique le 31/03/1815. Servit le 16/06 et le 18/06/1815. Mis en non activité le 30/09/1815. Lieutenant du Roi de 1ère Classe à Brest le 18/11/1818, puis à Valenciennes le 28/08/1820. Commandant la place de Metz le 27/12/1826. Remis en activité et maitenu dans son emploi le 22/03/1831. Commandant de la Légion d'Honneur le 11/06/1831. Commandant le département de la Creuse le 23/06/1832, mais ne put rejoindre son poste. Décédé le 16/07/1832 à Vaucouleurs (Meuse) d'une attaque de choléra (P. Quentin : "Français au service de Naples", t.1. - LH/2544/48; SHD 8 YD 1663).

 

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