Le 30ème Régiment d'Infanterie de Ligne
Liste des Officiers, des cadres de l'Etat major, des Sous officiers et des hommes à partir de 1796
Avertissement : Cette liste est principalement basée sur les travaux de R. Darnault et sur un index de registre régimentaire du 30ème de ligne, An X.1811 (cote 2YB 217 - SHDT), que nous a aimablement communiqué Mr C. Pénichon. Nous l'en remercions vivement. Le chiffre entre parenthèse renvoie aux pages de ce registre. Elle est complétée par d'autres sources, mentionnées dans les états de service, telles que les Etats militaires des Ans X-XI-XII. |
Nom et prénoms |
Etats de service |
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ABERJOUX (155) |
Sous lieutenant le 14/03/1807; Lieutenant le 17/08/1809 |
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Aberjoux Jean-Marie (28) |
Né le 10 janvier 1767 à Saint-Amour (Jura), entra au service le 14 août 1791 comme Sous-lieutenant dans le 6e Bataillon de son département, amalgamé dans la 72e Demi-brigade de bataille, devenue 30e Demi-brigade de ligne. Lieutenant le 17 vendémiaire an IV, et Capitaine le 1er messidor an VII, il fit les campagnes de 1792 à l'an XIII aux Armées du Rhin, du Nord, de Sambre-et-Meuse, d'Italie et des côtes de l'Océan, et se distingua au siège de Maëstricht. Membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII, il quitta le camp de Bruges en l'an XIV, et fit partie de la grande armée à Austerlitz, en Prusse et en Pologne jusqu'à 1807. Chef de Bataillon au 25e Régiment de ligne le 4 mars 1807 et gratifié par l'Empereur le 19 mars 1808 d'une dotation de 2,000 francs en Westphalie, il suivit la Grande Armée en Allemagne en 1809, et fut élevé au grade de Major le 3 août 1811. Passé le 23 du même mois au commandement des troupes à bord de l'escadre de l'Escaut, et nommé commandant de la 3e Demi-brigade provisoire à l'Armée de Russie en 1812, il tomba au pouvoir de l'ennemi pendant cette campagne. Il ne rentra en France qu'après la paix de 1814. Mis en demi-solde le 21 octobre de la même année, et rappelé à l'activité pendant les Cent-Jours, il prit sa retraite en 1818. Il est mort le 30 janvier 1834 à Saint-Amour (Jura).
Source : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 4 Une autre source indique qu'il est entré au 32e de Ligne le 27 septembre 1791. Passé au 30e le 11 pluviôse an IX. Admis à la retraite le 18 octobre 1812. |
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AILLET Pierre Gabriel (139) |
Naquit le 24 février 1762 à Auxonne (Côte-d'Or). Soldat le 4 novembre 1781 dans le 1er Bataillon du Régiment de Picardie-infanterie, devenu 2e de l'arme en 1791, 3e Demi-brigade d'infanterie en l'an II, 8e Demi-brigade de ligne en l'an IV, et enfin 8e Régiment de même arme en l'an XII, il passa Caporal le 10 novembre 1787, Sergent le 1er janvier 1790, Fourrier le 1er mars suivant, Sergent-major le 1er janvier 1791, Adjudant-sous-lieutenant le 4 mai 1792, Lieutenant le 1er décembre de la même année, et Capitaine le 5 prairial an II. Il fit les campagnes de 1792 à l'an IX aux Armées de Belgique, du Nord, de Batavie, du Danube et du Rhin. A l'affaire de Stockach, le 5 germinal an VII, il prit le commandement du Régiment qui se débandait, le rallia, le remit en ligne, et sauva la Division menacée par un ennemi supérieur en forces. Appelé en l'an X à l'expédition de Boulogne, et de l'an XI à l'an XIII à l'Armée de Hanovre, l'Empereur lui donna la décoration de la Légion-d'Honneur le 25 prairial an XII. Il fit partie de la Grande Armée de l'an XIV à 1809, pendant les campagnes d'Autriche, de Prusse, de Pologne et d'Allemagne, et reçut le grade de Chef de Bataillon au 30e Régiment de ligne le 16 septembre 1806. Blessé d'un coup de canon à la cuisse gauche à la bataille de Wagram, il devint commandant d'armes le 13 août suivant, sans commandement distinct. Rentré en France et employé à Dijon le 11 septembre 1810 comme président du conseil de guerre permanent de la 18e Division Militaire, et nommé commandant d'armes de la place de Dijon le 17 juin 1812, il en remplit les fonctions jusqu'à l'entrée des troupes alliées le 19 janvier 1814. Attaché à l'Etat-major du Général de Division Comte de Lagrange le 8 février suivant, il servit en cette qualité jusqu'au 1er juin de la même année, époque à laquelle il rentra dans ses foyers. Commandant d'armes de Saint-Florent (Corse) le 18 décembre 1814, il cessa ses fonctions le ler juin et suivant, et obtint sa retraite le 1er janvier 1820. Il est mort à Dijon (Cote-d'Or), le 3 juillet 1822. Chef de Bataillon le 16/09/1806; Chevalier de l'Empire le 16 décembre 1810 (E. Campardon : "Liste des membres de la noblesse impériale dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales" Paris, 1893) |
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ALIX (195) |
Lieutenant le 01/04/1808 |
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Amiet, Amiette ou Hamiette (36) |
Lieutenant le 30 pluviose an 2 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII) |
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AMORY Jacques |
Né le 31 décembre 1782, à Quarré-les-Tombes (Yonne). Fils du légitime mariage de François Amory, maréchal ferrant, et de Anne Legros. Entré au service en qualité de soldat dans le 30e de ligne, 10 février 1804. An XII et XIII : Armée des Côtes, camp de Bruges. An XIV et 1805 : Autriche. 1806 et 1807 : Prusse et Pologne. Caporal, 8 avril 1808. Sergent, 3 mars 1809. 1809 : Autriche. Sergent major, le 8 février 1811. 1812 : Russie. Sous-lieutenant, 7 août 1812. Lieutenant, 23 septembre 1812. Prisonnier de guerre, le 19 février 1813. Rentré de captivité, le 19 novembre 1814. Décédé le 13 août 1860. |
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Arbitre Nicolas |
"De Montarlot (Haute-Saône), 27 ans. Volontaire, 1791 ; passé au 1er bataillon de la République, 1792; entré dans les équipages d'artillerie, 1796; passé à la 30e demi-brigade de ligne, 1802; blessé à Verdun et au siège d'Huningue; retraité, 1803". Source : Les volontaires nationaux pendant la Révolution. Historique militaire et états de services du 19e bataillon de Paris, dit du Pont-Neuf, au 27e (bataillon de la Réunion) / par Ch.-L. Chassin et L. Hennet -L. Cerf (Paris)-1899-1906 |
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ARGORIE (253) |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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Arnaud |
Sous lieutenant le 15 germinal an 5 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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ARNOULD | Lieutenant, mort à Baume, suite de blessures, le 18 floréal an V (7 mai 1797) |
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Arnoux Pierre |
Né à Correns (Var), Fusilier à la 30e Demi-brigade, 4e Compagnie, 3e Bataillon, décédé à l'hôpital du Borgne à Saint-Domingue le 2 Fructidor an 10 (20 août 1802), extrait mortuaire 1802 |
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Assada-Fleury (5) |
Chef de Bataillon le 3 germinal an 5 (Etats militaires ans X-XI-XII); à la Suite (Etats militaires an XII) |
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Aubert Jean |
D'Ancerville (Meuse), ex-soldat au 30e Régiment de ligne, réclamation d'indemnités, 1802 |
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Auchard Philippe |
Né à Moulle (Pas-de-Calais), Fusilier à la 30e Demi-brigade, 3e Bataillon, 2e Compagnie, Armée de Saint-Domingue, décédé à l'hôpital de la Providence au Cap (Saint-Domingue) le 9 Frimaire an 11 (30 novembre 1802), extrait mortuaire 1802 |
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AUDIOT (177) |
Sous lieutenant le 09/07/1807; Lieutenant le 12/08/1809 |
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Augustin César |
Fusilier de la 2e Compagnie, 5e Bataillon, 30e Régiment de Ligne, âgé de 20 ans, natif de Fleury, décédé à l'hôpital militaire de Landau le 9 septembre 1808 par suite de diarrhée. |
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AULARD (207) |
Sous lieutenant le 03/06/1807; Lieutenant le 13/06/1809 |
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AUPTIL ou AUPETIT (Georges) |
"Né dans le département de la Creuse, fusilier, puis caporal et sergent au 30e régiment de ligne. A la bataille de Marengo, au moment d'une charge à la baïonnette, il se précipita avec quelques camarades sur un peloton ennemi, lui enleva son drapeau, un grand nombre d'hommes et l'officier qui les commandait. Cet acte de courage lui mérita, le 18 brumaire an IX, un fusil d'honneur. Aupetit, placé dans la 15e cohorte, devint électeur de l'arrondissement de Guéret (Creuse)". Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 1 |
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BACOT (132) |
Sous lieutenant le 27 germinal an 13; Lieutenant le 27/06/1807; Capitaine le 22/06/1811 |
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Bailly |
Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Ballegeer ou Balger François (7196) |
Communication de Mr Marc Ballegeer, son arrière-petit-fils, que nous remercions chaleureusement : Né de Maturel et Jeanne Balger le 10 septembre 1790 à Oedelem (Beernem), canton de Bruges, département de la Lys (Belgique); taille d'un mètre cinquante sept; visage oval, front bas, yeux roux, né pointu, bouche petite, menton court, cheveux et sourcils chatains. Arrivé au Corps le 19 mars 1809, venant de Bruges, conscrit de 1810 du département de la Lys compris sur la liste de désignation du canton de Bruges sous le N°35; son dernier domicile était à Oedelem, département de la Lys; profession de domestique. Fusilier à la 1ère Compagnie du 4e Bataillon. A l'hôpital du 1er août 1809; rayé des contrôles pour longue absence le 31 décembre 1810. Selon la légende familiale, il aurait participé à la campagne de Russie de 1812 et serait parvenu à rentrer chez lui en toute sécurité. Les archives de Bruges confirment qu'il a servi pendant plus de 5 ans dans l'armée française. |
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BALLIER ou BULLIOD (114) |
Sous lieutenant le 11 ventôse an 12; Lieutenant le 10/02/1808 |
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Barbaron (et non BARBAZON) Raymond (79) |
Naquit le 25 mai 1758 à Sauveterre (Gironde). Soldat dans le Régiment d'infanterie Royal-Vaisseaux le 24 décembre 1776, Caporal le 26 avril 1778, Sergent le 28 juillet 1781, et Fourrier le 16 mai 1786, il obtint son congé le 14 avril 1788. Il rentra au service le 25 février 1792 comme Chef du 1er Bataillon des volontaires de la Gironde, grade que ses concitoyens lui conférèrent par acclamation. Immédiatement dirigé vers les frontières, il fit les campagnes de 1792 et 1793 à l'Armée du Nord. Chargé en septembre 1792 de la fausse attaque de Pont-à-Rache, près Orclues, il s'acquitta de sa mission avec un plein succès. Au mois d'octobre suivant, il conduisit avec beaucoup d'énergie l'attaque de Ronc, près Mentz. En 1793, il se distingua à la bataille de la montagne de Fer, près Louvain; au combat en avant de Fiers, près de Lille, au siège de Maëstricht, et au déblocus de Maubeuge. En septembre de la même année, il repoussa l'ennemi à l'attaque de Blaton et le 13 de ce mois, avec son bataillon, à la prise de Menin, il enleva 43 pièces de canon, et fit prisonnier un Bataillon entier de Grenadiers hollandais. Passé à l'Armée de l'Ouest, puis à celle des côtes de l'Océan, il y fit toutes les campagnes depuis l'an II jusqu'à l'an VI. Le 26 vendémiaire an V, il fut incorporé dans la 27e Demi-brigade, et s'embarqua sur le vaisseau la Révolution le 20 frimaire suivant. Passé successivement aux Armées du Danube, du Rhin et d'Helvétie, il y fit les campagnes des ans VII, VIII, IX et XI. Il se distingua au camp, qu'il commandait en l'an VII, en avant d'Ockheim, sur la route de Francfort. Le 11 frimaire de cette année, obligé de se retirer lui-même sur Bruchsal, devant un corps nombreux d'infanterie soutenu par une forte cavalerie, il sut, par l'habileté de ses manœuvres, opérer sa retraite sur Wilosch avec le plus grand ordre, et repoussa avec avantage les attaques fréquentes et opiniâtres de l'ennemi. Le 13 frimaire an VIII, dans la retraite de Necker-Germine, il reçut l'ordre du Général Baraguay-d'Hilliers de prendre le commandement des troupes placées sur la hauteur de Maure, pour empêcher l'ennemi de couper la retraite à la colonne du Général Sabatier. Il n'avait avec lui que 4 Compagnies, et, quoique l'ennemi fût bien supérieur en nombre, il le repoussa plusieurs fois et le contraignit de renoncer à son projet. Le 16 prairial anVIII, à l'affaire de Sulminghen, il fut blessé d'un coup de feu à l'aine droite. Nommé Major du 30e Régiment d'infanterie de ligne le 30 frimaire an XII, il devint membre de la Légion-d'Honneur le 4 germinal suivant. Il passa, le 30 avril 1807, comme Major dans la 2e Légion de réserve, devenue 121e Régiment d'infanterie de ligne, et fit avec ce corps les campagnes de 1808, 1809 et 1810 en Espagne. Il se signala, pendant le siège de Mequinenza, à la prise de la redoute de San-Fernando, le 13 mai 1810, et à l'assaut donné le lendemain 14 à la place de Lerida, et fut nommé Officier de la Légion-d'Honneur le 28 août de la même année. Admis à la retraite le 11 janvier 1811, il est mort le 25 décembre 1814.
Source : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 4 |
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BARBE (100) |
Sous lieutenant le 1er jour complémentaire an 11; Lieutenant le 10/02/1808 |
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Barbe ou Barbay (99) |
Sous lieutenant le 11 messidor an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 16 ? an 13 |
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Barbe Pierre |
Né en 1782 à Saint-Martin, canton de Tonnerre (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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BARBU (152) |
Sous lieutenant le 01/03/1807 |
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BARTHAS Jacques |
Lieutenant |
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BASILLON (233) |
Sous lieutenant le 02/07/1809 |
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BAUTRAIT (127) |
Lieutenant le 24 friamire an 10; Capitaine le 05/12/1806 |
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Beau (105) |
Sous lieutenant le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 7 pluviôse an 13 |
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BEAU François (231) |
Né le 15 avril 1762 à Mernoy (Lozère). Soldat au Régiment de la Fère en 1777, Caporal le 1er mars 1784, Sergent le 10 mars 1787, congédié par congé absolu le 31 mars 1792, lieutenant au 1er Bataillon des Bouches du Rhône incorporé dans le 45e Léger le 26 septembre 1792, Capitaine le 26/09/1793, réformé avec traitement le 1er brumaire an IX, nommé Capitaine au 30e de Ligne le 29 avril 1809, admis à la retraite le 1er août 1811. |
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BECK (jacques) |
Né à Strasbourg le 11 août 1783. Taille 1 m 72. Engagé volontaire au 30e de Ligne le 6 octobre 1802; affecté aux Grenadiers du 1er Bataillon en tant que Tambour. Participe à toutes les campagnes avant de passer au 127e de Ligne le 11 mai 1811 |
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Bedel Nicolas |
Né le 14/03/1773 à la Petite Fosse (Vosges), soldat au 11e Bataillon des Vosges le 02/08/1792, Fusilier à la 175e Demi-brigade de Bataille au premier amalgame le 12/03/1795 et à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne au second amalgame le 19/02/1796, Caporal le 12/05/1800 puis Sergent le 10/02/1803, Sergent en 1805 à la 5e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz lors des combats livrés à l'aile gauche de la Grande Armée le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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BELBENOIT Nicolas |
Capitaine, mort à Avignon, suite de blessures, le 5 ventôse an VIII (24 février 1800) |
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Benoit ou Benoist (63) |
Sous lieutenant le 15 vendémiaire an 7 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 11 messidor an 11 (Etats militaires an XII); Capitaine le 22/02/1807 |
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BERAULT Edme Jean François |
"Fils de Edme Berault et de Anne-Cécile-Paule Allais, né à Saint-Maurice-le-Vieil (Yonne) le 1er janvier 1786, baptisé à Eglény (canton de Toucy) le 2 janvier. Entré au service à 22 ans au 30e de ligne, le 29 juillet 1808, caporal le 21 février 1809, fourrier le 26 mars, sergent le 1er juin, fit la campagne d'Autriche. Adjudant sous-officier le 28 avril 1812, prend part à la campagne de Russie; le 7 août, il est nommé sous-lieutenant dans son régiment, lieutenant officier-payeur le 23 septembre, et chevalier de la Légion d'honneur le 12 octobre. Capitaine le 21 avril 1813, il est au 13e corps de la Grande Armée et au blocus de Hambourg sous Davout. Sous la Restauration, nous le retrouvons capitaine d'habillement le 21 février 1815; après le licenciement de l'armée, il est admis à jouir de la demi-solde dans ses foyers, le 21 septembre. «Les notes flatteuses envoyées par le 30e de ligne, attestant la manière distinguée avec laquelle il a toujours servi» (Rapport du colonel de Ganay chargé de l'organisation de la légion de l'Yonne, 30 mars 1816), lui permettent d'être admis comme capitaine d'habillement dans la légion de l'Yonne, en 1816. Maintenu au 60e de ligne qui remplace la légion en 1821, il fut admis à la retraite le 15 octobre 1823, pour rhumatismes chroniques. Il reprit momentanément du service sous Louis-Philippe comme capitaine au 47e de ligne, mais ne tarda pas à prendre définitivement sa retraite (14 mars 1831). Il était célibataire et avait de modestes rentes" (In Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne 1912 (SER4,T16 = VOL66).) |
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Bernard (65) |
Sous lieutenant le 24 ventôse an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Bernard Claude |
Né le 06/02/1782 à Marmeaux (Yonne), Conscrit entré au service le 15/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne appartenant à la 1ère Division d'infanterie du 4e Corps de la Grande Armée (1805-1807), affecté à la 5e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Berne François Régis |
Né en 1777 à Beaurepaire (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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BERTHAUD |
Lieutenant |
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Berthault Etienne |
Né le 04/11/1782 à Etais-la-Sauvin (Yonne), Conscrit entré au service le 11/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'infanterie de ligne, affecté à la 5e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division d'infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort à l'hôpital de Thorn le 22/03/1807 à la suite de cette blessure (Source : Quintin - Eylau) |
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Berthier (57) |
Sous lieutenant le 06/01/1793 (Etats militaires an XI); Lieutenant le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII) |
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Berthold (39) |
Lieutenant le 2 frimaire an 7 (Etats militaires ans XI-XII); à la retraite |
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Berthucat Jean-Baptiste |
Né le 11/10/1776 à Bussière-Dunoise (Creuse), entré au service le 01/03/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'infanterie de ligne, Fusilier à la 5e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Bertrand (107) |
Lieutenant le 5 germinal an 5; Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Bertrand (74) |
Sous lieutenant 1er messidor an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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BIESTA Camille |
Lieutenant |
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Billotte Denis Amboise (29) |
Né à Paris le 10 octobre 1765. Entré au service le 21/02/1786 comme Dragon au régiment Ségur-Dragons, devenu en 1788 Régiment de Chasseurs de Hainauts et en 1791, 5e Régiment de Chasseurs à cheval, cessant de servir à ce Régiment le 21/02/1791, Capitaine de le 2e Compagnie de Fusiliers du 6e bis Bataillon de Volontaires de Paris, dit de Bonconseil le 21/09/1792, prisonnier de guerre à la capitulation de la place de Condé le 11/07/1793, échangé le 23/09/1795, parti en congé absolu le 06/06/1796, remis en activité pour organiser les Bataillons auxiliaires formés dans le département de la Somme par ordre du Ministre de la Guerre du 27/07/1799, commandant du 2e Bataillon auxiliaire de la Somme le 28/10/1799, Capitaine à la suite de la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne après incorporation de ce Bataillon dans cette Demi-brigade, le 27 juillet 1799 (9 Thermidor an 7 - Etats militaires an XI-XII) ou le 04/02/1800 (selon Quintin). Capitaine titulaire à la 30e de Ligne le 23/10/1800 avec rang du 27/07/1799, Capitaine (Etats militaires an X). Capitaine de la Compagnie de Grenadiers du 1er Bataillon en 1805 (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Blain (119) |
Sous lieutenant le 17 messidor an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 16/10/1806; Capitaine le 17/02/1811 |
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BLANC (188) |
Lieutenant le 12/04/1808 |
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Blanchemain Colamban (34) |
Né à Abbeville (Somme) le 15 mars 1757. Entré au service au 1er Bataillon de la Somme (devenu la 38e de Ligne) le 03/09/1791 et élu Lieutenant de ce Bataillon le même jour, Capitaine le 15/10/1791, fait prisonnier de guerre à la sortie de Bouchain le 12/09/1793, échangé le 28/12/1795, donne sa démission le 27/02/1796, remis en activité par le Général Verdier comme Capitaine de Grenadiers au 2e Bataillon auxiliaire de la Somme le 22/11/1799, Capitaine à la Suite de la 30e Demi-brigade d'infanterie de Ligne par incorporation de ce Bataillon le 04/02/1800 ou le 08/02/1800, Capitaine titulaire le 23/10/1800 avec rang du 22/11/1799 (1er frimaire an 8 - Etats militaires an XII ; Capitaine le 2 frimaire an 8 - Etats militaires an XI). Capitaine (Etats militaires an X). Capitaine de la 6e Compagnie du 2e Bataillon en 1805 (Division Caffarelli) tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Blanpain ou Blancpain (43) |
Lieutenant le 27 ventôse an 5 (Etats militaires ans XI-XII); Capitaine le 5 germinal an 12 |
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BLEIN (Claude-Charles) |
"Né le 17 novembre 1770, à Sèvres (Seine-et-Oise). Soldat au 30e de ligne le 16 août 1793, Blein fut nommé caporal le 10 nivose an II, et fit les guerres de 1793 et de l'an II à l'armée du Nord. Passé, en l'an III, à l'armée de Sambre-et-Meuse, il se fit remarquer par son courage et fut blessé d'un coup de baïonnette à la main gauche le 3 fructidor an III, devant Mayence. Il fit ensuite partie de l'armée d'Italie et de celle de Naples pendant les ans IV, V, VI, VII, VIII et IX, fut nommé sergent le 14 prairial an V, sergent-major le 19 floréal an VII, et se signala dans plusieurs rencontres, notamment devant Capoue, où il reçut un coup de feu à la jambe droite, et le 1er messidor an VII, à la bataille de Plaisance, où il fut blessé de 2 coups de feu, l'un au côté gauche et l'autre au bras droit. Mais c'est surtout à Marengo qu'il donna des preuves d'un courage extraordinaire, en se précipitant, lors d'une charge sur un peloton ennemi, auquel il prit, avec 4 de ses camarades, 1 drapeau, et fit plusieurs prisonniers, dont 1 officier et 5 sous-officiers. Cette action lui valut un fusil d'honneur le 17 brumaire an IX. Le 25 frimaire an X, le brave Blein fut admis comme simple soldat dans les chasseurs à pied de la garde consulaire, et nommé caporal le 15 germinal an XIII. Il fit les campagnes de l'an XIV en Autriche, et celles de 1806 et 1807 en Prusse et en Pologne. Le 16 février de cette dernière année, promu sergent, il passa comme lieutenant dans le 45e de ligne. Il se distingua de nouveau le 22 juin 1807 à la bataille de Friedland, et y fut blessé à la main gauche. Il servit en Espagne de 1808 à 1812, et fut nommé capitaine le 22 septembre 1810. Rappelé en 1813, à la grande armée, et blessé d'un coup de feu au bras gauche le 24 septembre, près Liblate, il tomba au pouvoir de l'ennemi, le 11 novembre suivant, à Dresde. Rentré en France le 1er juillet 1814, et compris dans l'organisation du 1er août suivant, il fut placé dans le 45e, devenu 42e de ligne. Licencié le 26 septembre 1815, il rentra dans ses foyers". Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 1 |
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Bloy |
Sous lieutenant le 23 fructidor an 11 (Etats militaires an XII) |
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Boicheran Jean |
Né le 15/04/1780 à Saint-Didier (Isère), Conscrit entré au service le 22/02/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, servant en 1805 à la 7e Compagnie du 1er Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Vienne le 16/01/1806 à la suite de blessures reçues à la bataille d'Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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BOIRIVANT |
Lieutenant |
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BOISSON ou BUISSON (213) |
Sous lieutenant le 25/03/1809; Lieutenant le 19/05/1811 |
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Bonnet (208) |
Lieutenant le 24/06/1807; Capitaine le 14/03/1811 |
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Bonnet Jean (32) |
Né le 20 décembre 1773 à Bergerac (Dordogne); entré au service le 01/06/1793 comme Adjudant major Capitaine au 5e Bataillon de la Dordogne, fait campagne en Vendée (1793-1796), donne sa démission le 15/11/1796, remis en activité come Adjudant major Capitaine au 2e Bataillon auxiliaire de la Dordogne le 09/09/1799, Capitaine à la Suite de la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne à la suite de l'incorporation de ce Bataillon le 08/03/1800 selon Quintin; Capitaine titulaire à la 30e de Ligne le 23 octobre 1800 ; sert à l'Armée d'Italie (1800-1801), blessé d'un coup de feu à la cuisse gauche à la bataille de la Volta le 21/12/1800, Capitaine (Etats militaires an X), Capitaine avec rang le 24 fructidor an 7 (Etats militaires an XI); Capitaine avec rang 23 fructidor an 7 soit le 09/09/1799 (Etats militaires an XII). La 30e de Ligne étant devenue 30e Régiment d'Infanterie de Ligne le 24/09/1803, fait campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée de 1805 à 1807, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source complémentaire : Quintin - Eylau) |
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Bonneville (54) |
Lieutenant le 10 thermidor an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 11 complémentaire an 11 |
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Bonnin (26) |
Capitaine le 10 Floréal an 7 (Etats militaires an XI); à la retraite |
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Bont Joseph |
Né en 1781 à Beaurepaire (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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BORDARIT (144) |
Sous lieutenant le 28/10/1806; Lieutenant le 27/10/1808; Porte aigle; Capitaine le 22/06/1811 |
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Borguet Marcel-Louis |
Né le 10/12/1775 à Octeville-sur-Mer (Seine-Inférieure), Conscrit entré au service le 04/02/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne faisant campagne à l'Armée d'Italie (1800), affecté à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon de cette Demi-brigade, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne appartenant, lors des campagnes de 1805-1807, à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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BORME (248) |
Sous lieutenant le 06/05/1811 |
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Bosman Jean François (13904) |
Fils de Charles et de Marie Lemaire, né le 5 novembre 1791 à Laurée (?), canton de Gambloux, département de Sambre-et-Meuse. Taille de 1,69 m. Visage rond, front haut, yeux bleu, nez grand, bouche idem, menton plein, cheveux et sourcils noirs. Marques particulières : petite vérole Arrivé au Corps le 13 avril 1813. Conscrit de 1811 compris sur la liste de désignation du canton sous le n°117; profession de coutelier. Compagnie de Grenadier du 1er Bataillon. Déserté le 27 juin 1814 |
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Bouché Jacques |
Né le 08/12/1777 à Condéon (Charente), Conscrit entré au service le 28/12/1798 comme Fusilier à la 62e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, incorporé comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/07/1799, nommé le 27/12/1802 Caporal à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne appartenant à la 1ère Division du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805 à 1807, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure le 15 février suivant (Source : Quintin - Eylau) |
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BOUCHET (200) |
Sous lieutenant le 12/04/1809 |
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Boudier Pierre |
Né en 1783 dans le canton de Sergines (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Boudin Philippe-André |
Né le 30/11/1785 à Auxerre (Yonne), Conscrit entré au service le 03/11/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, affecté à la 6e Compagnie du 1er Bataillon, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de cette blessure et de fièvre à l'hôpital de Varsovie le 24/06/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Bouillé (111) |
Capitaine le 16 messidor an 11; à la retraite |
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BOUILLE (27) |
Capitaine le 11 Floréal an 7 (Etats militaires ans X-XI) |
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BOURDET (Jean) |
"Fusilier à la 30e demi-brigade d'infanterie de ligne, né à Trévoux, vers 1777. Le 14 juin 1800, à Marengo, où une balle frappa le brave Desaix en pleine poitrine, il se fit des prodiges de valeur autour de lui : quatre militaires de la 30e demi-brigade de ligne se précipitèrent sur un peloton autrichien auquel ils enlevèrent un drapeau, en faisant un grand nombre de prisonniers. L'un de ces quatre Français se fit remarquer par son intrépidité ; le fusilier Bourdet ne voulut pas quitter le champ de bataille quoique grièvement blessé : «Allons, camarades, s'écria-t-il, courage, je ne me retirerai pas que nous n'ayons pris le drapeau ! » Il succomba des suites de ses blessures. Ce même soldat avait déjà reçu un fusil d'honneur pour sa belle conduite, le 15 août 1799, lors de la bataille de Novi où fut tué son compatriote, le général Joubert". Sources : "Biographie des personnages notables du département de l'Ain : galerie militaire de l'Ain, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours" par C.-J. Dufaÿ. Revue de la Société littéraire, historique et archéologique du département de l'Ain ; 1872 (A1). "BOURDET, né dans le département de l'Ain; fusilier à la 30e demi-brigade; dangereusement blessé à Marengo; reçut un sabre d'honneur avant son entrée dans la Légion d'Honneur, 24 septembre 1803" (Annales de la Société d'émulation, agriculture, lettres et arts de l'Ain ; 1924/07 (T53)-1924/12.). |
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Bourdillac Jean |
Né le 24/12/1783 à Essert (Yonne), Conscrit entré au service le 11/05/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, Voltigeur à la Compagnie de Voltigeurs du 1er Bataillon le 23/10/1805; tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Bourdon Grégoire |
Né à Saint-Sulpice-Launière (Haute-Vienne) sans indication de sa date de naissance, Conscrit entré au service le 03/12/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805-1807, Fusilier à la 5e Compagnie du 2e Bataillon tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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BOURRACHON (Claude) |
Né à Toulon sur Arroux (Bourgogne) le 1er mai 1782. Taille 1 m 66. Conscrit de la Réserve. Incorporé au 30e de Ligne le 8 octobre 1805. Affecté à la 1ère Compagnie de Fusiliers du 1er Bataillon en tant que Tambour le 4 novembre 1806. Blessé à Eylau. |
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BOUSSIER ? (266) |
Sous lieutenant le 04/03/1810; rayé en 1811 |
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BOUTROND (74) |
Capitaine le 10 février 1808 |
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Bouveau Jean |
Né le 21/01/1783 à Saint-Père (Yonne), Conscrit entré au service comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne le 12/02/1804, affecté en 1805 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Bouviat Jean |
Né le 24/12/1762 à Francs (Gironde), engagé volontaire entré au service le 19/07/1799 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 3e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 |
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Bouvier Joseph |
Né en 1781 à Saint-Egrève (Isère), Grenadier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Brelier Charles |
Né le 19/12/1779 à Apprieu Isère, Conscrit entré au service le 20/01/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, Grenadier en 1805 à la Compagnie de Grenadiers du 2e Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Brünn le 04/12/1805 des suites de blessures reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Brésillon Jean-Baptiste |
Né le 12/05/1773 à Montfaucon (Aisne), engagé volontaire comme soldat au 36e Régiment d'infanterie le 10/01/1794, Fusilier à la 72e Demi-brigade de bataille le 17/04/1794 et à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne le 19/02/1796, blessé de sept coups de lance et de deux coups de sabre et fait prisonnier à la bataille de la Trébie le 19/06/1799, échangé le 19/04/1801, nommé Caporal le 20/07/1802 à la 30e de Ligne, Sergent le 26/02/1804 à la 7e Compagnie du 2e Bataillon, Légionnaire le 05/11/1804, tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805, le 30e appartenant à la Division Caffarelli (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Brignard Jean |
Né le 22/05/1775 à Blaye (Gironde), engagé volontaire entré au service le 18/09/1791 comme soldat au 2e Bataillon de la Gironde, Fusilier à la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794, Caporal le 04/09/1795, incorporé avec ce grade dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, servant à l'Armée du Nord (1794), à l'Armée de Sambre-et-Meuse (1796-1797), puis à l'Armée d'Italie (1798-1800), nommé le 23/10/1800 Sergent à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805 à 1807, rétrogradé Fusilier à la 7e Compagnie du 2e Bataillon le 14/02/1806, renommé au grade de Caporal à la même Compagniele 16/10/1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Brocquet Jean-Baptiste-Joseph |
Né le 27/12/1781 à Estaires (Nord), Conscrit entré au service le 11/05/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Voltigeur à la Compagnie de Voltigeur du 1er Bataillon le 23/10/1805, servant avec son Régiment à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805-1807, Caporal de Voltigeurs le 01/07/1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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BRONDEL (182) |
Capitaine le 12/08/1808; Capa à ? |
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BROUTHIER (171) |
Sous lieutenant le 6 vendémiaire an 12; pensionné |
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BROUTHIERE (154) |
Sous lieutenant le 10 brumaire an 12; rayé à la date du 6 ventôse an 12 |
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Brûlé Antoine |
Né le 14/03/1774 à Bonneil (Aisne), réquisitionnaire entré au service en qualité de soldat au 36e régiment d'infanterie le 10/01/1794, Fusilier le 17/04/1794 à la 72e Demi-brigade de bataille et le 19/02/1796 à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, servant en 1805 à la 2e Compagnie du 1er Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Brünn le 16/12/1805 suite à blessures reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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BRULTE J.B. |
Né à Dammartin (Meuse); Capitaine blessé à Essling (alors âgé de 36 ans) |
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BULLART (168) |
Sous lieutenant le 05/06/1807 |
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BULLOT (167) |
Sous lieutenant le 05/06/1807 |
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BUQUET |
Colonel |
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BURDET (Alexis) |
"Fusiller au 30e régiment de ligne, né à Champfromier, en Bugey, vers 1740, mort en 1816. Il se fît remarquer à l'attaque d'une redoute ennemie dont il franchit, le premier, le revêtement. Récompensé pour ce fait d'armes, Burdet reçut le brevet d'un fusil d'honneur, qui lui donna le droit d'être admis chevalier de la Légion d'honneur, à la création de l'ordre en 1802. Il rentra dans ses foyers, en 1804, avec une pension de retraite et a fait partie du collège électoral de Nantua".
Source : "Biographie des personnages notables du département de l'Ain : galerie militaire de l'Ain, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours" par C.-J. Dufaÿ |
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Bussod ou Bussot (4) |
Chef de Bataillon le 26 nivôse an 3 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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CADEY (121) |
Sous lieutenant le 19 prairial an 11 |
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CAPCLAN (256) |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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CARBONNIER (226) |
Sous lieutenant le 07/06/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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CAREAUX (80) |
Chef de Bataillon le 13 prairial an 12 |
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Carré Jean-François |
Né le 21/09/1772 à Poilly-sur-Tholon (Yonne), réquisitionnaire entré au service le 06/02/1794 comme soldat au 2e Bataillon de la Gironde, incorporé comme Fusilier dans la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne à l'Armée du Nors (1794) puis à l'Armée de Sambre et Meuse (1796-1797), nommé Caporal le 20/04/1797 et Fourrier le 25 avril suivant, servant à l'Armée d'Italie (1798-1800), Sergent-major le 26/06/1803 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805 à 1807, Adjudant sous-officier au 30e de Ligne le 14/05/1805, mort le 14/02/1807 des suites de blessures reçues à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Carrey Louis-Philippe |
Né le 11/07/1786 à Villemer (Yonne), Conscrit entré au service le 29/10/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 6e Compagnie du 1er Bataillon du 30e de Ligne appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805-1807, mort à l'hôpital des Bernardins à Posen le 24/04/1807 par suite de blessures reçues à Eylau et de fièvres (Source : Quintin - Eylau) |
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CARRIERE Jean Baptiste |
Né le 16 juillet â Rigny (Haute-Saône). Entré au service au 6e Bat. du Jura le 10 mars 1799 (30e de Ligne le 12 pluviôse an VII) |
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CARRION (133) |
Sous lieutenant le 1er germinal an 12; Lieutenant le 02/06/1807 |
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CARTAUT ou CARTEAU Nicolas |
"1ère division du camp de Bruges, devenue la 1ère du 3e corps de la Grande Armée en 1805. Cartaut Nicolas, fils de Nicolas et de Madeleine Dupont, né le 30 mai 1782 à Auxerre (?) (M. le Maire d'Auxerre nous informe que ce doit être à Beines) est arrivé au 30e régiment d'infanterie le 20 ventôse, an 12 (11 janvier 1804) comme conscrit du département de l'Yonne et a été incorporé sous le n° matricule 3.021, 7e compagnie, 3e bataillon. Passé à la 5e compagnie (sans date). Caporal à la 7e compagnie du 3e bataillon, le 16 mai 1809. Prisonnier de guerre en Russie, le 3 novembre 1812 (sans renseignements ultérieurs). Campagnes : 1804. Côtes. Vendémiaire an XIV, 1805, 1806, 1807 et 1808 Grande Armée. 1809, armée d'Allemagne, 1812, Russie. Blessures : Blessé à la bataille d'Iéna. le 14 octobre 1806, et le... (?)". Note de M. L. Gauvin. éditeur, 5, place de Valois, Paris (In Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne 1919 (VOL72,T2,PART3).) |
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CASSET (67) |
Sous lieutenant le 13 floréal an 7; Lieutenant le 11 ventôse an 12 |
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Castagna ou Castaigna (109) |
Capitaine (Etats militaires an X) le 25 novembre 1791 (Etats militaires an XI); Capitaine le 16 messidor an 11; à la retraite |
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Castille Guillaume |
Né le 12/08/1772 à Masseube (Gers), engagé volontaire entré au service le 25/05/1798 comme Fusilier à la 62e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, faisant campagne à l'Armée d'Italie, incorporé le 03/08/1801 comme Fusilier dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Voltigeur le 23/10/1805 à la compagnie de Voltigeurs du 1er Bataillon du 30e de Ligne appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805 à 1807, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, décédé des suites de sa blessure à l'hôpital de Thorn le 06/07/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Cauwet ou Cauvet |
Sous lieutenant le 13 floréal an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Cermet ou Cernet (41) |
Lieutenant le 2 fructidor an 2 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 26 fructidor an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant le 17 ventôse an 8; Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 1er pluviose an 12 |
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CHABERT (165) |
Colonel en second le 12 juillet 1807 |
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Champeau Pierre |
Propriétaire. Né le 27 octobre 1787. Commune de Palinges (Canton de Palinges, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service le 2 septembre 1810. Fusilier. Conscrit de 1808, arrivé au 30e Régiment d'infanterie de ligne. A fait la campagne de Russie en 1812. Sortie du service le 8 avril 1813. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Copie d'un congé de réforme. Âgé alors de 71 ans. Demande de secours le 31 août 1860, alors âgé de 73 ans. Ne possède rien. Aveugle. |
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Chapeau Claude Modeste |
Né en 1780 à Vallery (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Chapput Louis |
Né le 09/04/1775 à Chamigny-sur-Aube (Aube), réquisitionnaire entré au service le 23/08/1793 au 6e Bataillon du Jura, incorporé comme Fusilier dans la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, servant aux armées du Nors (1794), de Sambre et Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1800) comme Grenadier, Caporal le 04/06/1797 et Fourrier le 01/03/1799, nommé Sergent le 13/03/1803 puis Sergent-major le 10/07/1803 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant campagne de 1805 à 1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Charlier |
Chirurgien major (Etat militaire an XII) |
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Charlot Jacques |
Né en 1782 à Saint-Georges près d'Auxerre (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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CHAVANNE Bernard |
Lieutenant |
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CHEFREST (46) |
Lieutenant le 1er floréal an 7 |
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Chemain Benoist |
Né le 14/04/1777 à L'ISle d'Abeau (Isère), Conscrit entré au service le 28/02/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), Fusilier à la 4e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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CHEMINADE Bernard (95) |
Né à Fronsac (Gironde) le 16 octobre 1768. Entré au service au 2e Bataillon de la Gironde le 18 septembre 1791. Sous- lieutenant le 1er germinal an XII (le 29 ventôse an 12 dans le Registre). Lieutenant le 05/12/1806. Blessé à Czarnowo le 23/12/1806. Mort à l'hôpital de Varsovie le 14 janvier 1807. |
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Cheper |
Lieutenant le 1er floréal an 7 (Etats militaires ans XI-XII) |
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Cherière, Cherriere ou Cherrier |
Lieutenant le 25 vendémiaire an 9 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Cheval Henry-Pierre |
Né le 18/11/1774 à Fresne (Aisne), Réquisitionnaire entré au service le 10/01/1794 comme Soldat au 2e Bataillon du 36e Régiment d'Infanterie, incorporé comme Fusilier dans la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne aux Armées du Nord (1794), de Sambre et Meuse (1796-1797), et d'Italie (1797-1800), nommé Caporal le 04/06/1797 puis Sergent le 21/04/1802 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Sergent major le 26/05/1804 à la 3e Compagnie du 2e Bataillon du 30e de Ligne, appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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CHEVRIER (56) |
Lieutenant le 25 vendémiaire an 9 |
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Chicard Pierre |
Né en 1780 à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), Tambour au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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CHRISTOPHE (94) |
Sous lieutenant le 29 ventôse an 12; Lieutenant le 05/12/1806; Capitaine le 21/09/1809 |
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Ciszewsken François Joseph(13903) |
Fils de Georges Mathieu et de Chétienne Moulles, né le 29 avril 1797 à Mayence, canton de Mayence, département de Mont-Tonnerre. Taille de 1,62 m. Visage rond, front couvert, yeux bleu, nez bienfait, bouche moyenne, menton à fossette, cheveux et sourcils blonds. Arrivé au Corps le 13 avril 1813. Enrôlé volontaire du Mont-Tonnerre. Musicien 4e Bataillon, 5e Compagnie. Congédié le 21 juillet 1814 |
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Clapier Etienne | Né à St-Egrève en 1780, décédé dans cette même ville en 1847. Il a fait sa carrière militaire au 30ème Régiment d'infanterie. Il a été maire et conseiller municipal de Saint-Egrève (près de Grenoble), alternativement, de 1830 à sa mort. Ci-dessous, photo de sa tombe à St-Egrève; elle est toujours entretenue par ses descendants qui habitent toujours cette ville. Communication et photos d'un de nos correspondants que nous remercions chaleureusement. |
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CLEMENCEAU Bernard | Lieutenant, mort à Gênes suite de blessures le 25 floréal an VIII (15 mai 1800) |
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Clément ou Clement (35) |
Lieutenant le 11/11/1793 (Etat militaire an XI); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII); à la retraite |
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CLOQUE (230) |
Sous lieutenant le 29/06/1809; Lieutenant |
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Cochois Jean |
Originaire (1775) du canton de Claye (Seine-et-Marne), Fourrier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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COLLOT (216) |
Sous lieutenant le 07/06/1809; Lieutenant le 21/09/1809 |
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Combe Jean | Né en 1781 à Vienne (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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COMBES (175) |
Capitaine le 27/06/1807 |
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CONCHIMBERT (193) |
Sous lieutenant le 04/03/1809 |
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CONNET |
Sous lieutenant |
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Corbin Jean |
Né le 22/03/1775 à Utelle (Alpes-Maritimes), réquisitionnaire entré au service le 08/09/1793 comme soldat au 98e Régiment d'Infanterie, incorporé comme Fusilier dans la 175e Demi-brigade de Bataille le 12/03/1795 puis dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne aux Armées de Sambre et Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1800), Grenadier à la Compagnie de Grenadiers du 1er Bataillon puis Caporal de Grenadiers le 13/04/1802 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée de 1805 à 1807, blessé le 24/12/1806 à Czarnowo et le 08/02/1807 à la bataille d'Eylau, mort le 15/02/1807 à la suite de cette blessure (Source : Quintin - Eylau) |
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Cordier Pierre |
Né le 24/07/1780 à Foucherans (Jura), Conscrit entré au service comme Fusilier à la 30 Demi-brigade d'Infanterie de ligne le 01/05/1800, Caporal le 06/02/1803 à la 30e de Ligne, servant à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 |
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CORMIERE (178) |
Sous lieutenant le 09/07/1807; Lieutenant le 27/06/1809 |
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COUDERC (163) |
Sous lieutenant le 11/04/1807; Lieutenant le 07/06/1809 |
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COUPARD (187) |
Lieutenant le 03/09/1808; en rve ? |
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Courbet (8) |
Lieutenant le 12 fructidor an 3 (Etat militaire an XII); Adjudant major le 1er Floréal an 7 ou le 1er brumaire an 9 (Etats militaires X-XI-XII); Capitaine |
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COURVOISIER (241) |
Sous lieutenant le 11/07/1810 |
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Couturat Pierre-Ursin |
Né le 28/04/1783 à Laroche-Saint-Cydroine (Yonne), Conscrit entré au service le 12/2/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), Caporal le 21/05/1805 à la 4e Compagnie du 1er Bataillon, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de cette blessure à l'hôpital de Thorn le 08/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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COUTURE (255) |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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CRABIT (Jean) |
"Caporal à la 30e demi-brigade de ligne, né à Villegonge (Gironde), se distingua particulièrement pendant les guerres de 1796 à 1800, fut promu sergent, et reçut, le 4 pluviose an IX, un fusil d'honneur pour s'être signalé à l'attaque du chemin couvert d'un camp retranché de l'ennemi et avoir fait mettre bas les armes à un poste de 22 hommes commandés par un sergent. Le brave Crabit, après avoir obtenu sa retraite, fut désigné pour faire partie du collège électoral de l'arrondissement de Libourne". Source : Fastes de la légion-d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre. Tome 1 |
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Creput (40) |
Lieutenant le 14 messidor an 2 (Etats militaires an XI); Capitaine le 16 messidor an 11 (Etats militaires an XII) |
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Cristophe | Lieutenant (Etats militaires an X) |
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CROZILLAC (André) |
"Né le 2 mai 1745, à Canejean (Gironde); entra dans le régiment des milices de Marmande le 17 mars 1767; fut nommé sergent-fourrier le 15 mai 1770, et congédié le 21 avril 1773, comme ayant terminé son temps. Le 17 mai suivant, il se fit admettre dans le régiment de Foix, et y resta jusqu'au 15 septembre 1774; époque à laquelle il obtint son congé de grace. Il reprit du service dans le régiment de Chablais, le 5 novembre 1777, y devint caporal le 1er octobre 1786, et sergent-major le 1er avril 1792. Ce brave sous-officier fit avec honneur les campagnes de 1792 à l'an IX aux armées des Alpes et d'Italie, et obtint le grade d'adjudant le 1er janvier 1793. Incorporé dans la 2e demi-brigade de ligne piémontaise le 1er pluviose an VII, et ensuite dans la 30e de ligne le 1er thermidor suivant, il se distingua à Marengo. Sorti de la 30e de ligne, le 26 thermidor an VIII, pour continuer son service dans les troupes piémontaises, il fut placé dans la 1ère demi-brigade d'infanterie légère de cette nation, devenue 31e même arme dans l'armée française; il y reprit le grade de sergent-major, attendu qu'il n'y avait point de vacance d'adjudant-sous-officier. Malgré cette atteinte portée à son avancement, le brave Crozillac n'en servit pas avec moins de zèle et de dévoûment, aussi en fut-il récompensé par le grade de sous-lieutenant, qui lui fut conféré le 8 frimaire an XI. Le 10 prairial suivant, il reçut un sabre d'honneur pour sa brillante conduite à Marengo. Il fit les campagnes de l'an XIV, 1806 et 1807, et fut promu lieutenant le 10 février 1808. Retraité le 30 août suivant". |
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Crubillé Jean |
Né le 20/10/1782, originaire du canton de Lectoure (Gers), engagé volontaire entré au service comme soldat au 2e Bataillon auxiliaire du Gers ke 17/10/1799, incorporé le 22/03/1800 dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, servant en qualité de Tambour à la Compagnie du 1er Bataillon de la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Cudey |
Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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CULLERIER (François Joseph) |
Né le 29 octobre 1783 à Précigné (Sarthe). Fils de Pierre Cullerier et de Françoise Lemonnier. Fusilier du 30e Régiment d'infanterie de ligne. Décédé le 24 décembre 1806 d'un coup de feu venant de l'ennemi, sur le champ de bataille près le village de Czarnowo (Pologne) à l'âge de 23 ans. Source : acte de décès du 30/10/1808 de la commune de Pincé. |
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DAHIL (124) |
Sous lieutenant le 1er brumaire an 12; Lieutenant le 14/03/1807; Capitaine le 27/06/1809 |
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DALIBERT (237) |
Sous lieutenant le 12/08/1809 |
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Dalmagne Etienne |
Né en 1772 à Armancourt (Haute-Marne), Caporal au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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DARDE Sébastien |
Lieutenant |
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Dartey Nicolas |
Né le 04/12/1785 à Neuvy-Sautour (Yonne), Conscrit entré au service le 09/11/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), affecté à la 7e Compagnie du 2e Bataillon, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort à l'hôpital de Thorn le 09/04/1807 suite à ses blessures (Source : Quintin - Eylau) |
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DAUDERIE (212) |
Sous lieutenant le 24/03/1809; Lieutenant le 07/09/1811 |
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DAUVILLIER (157) |
Sous lieutenant le 14/03/1807; Lieutenant le 07/06/1809 |
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DE MONTELY (161) |
Sous lieutenant le 11/04/1807; Lieutenant le 29/06/1809; Capitaine 1811 |
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Decombe Louis-Toussaint |
Fusilier au 2e Bataillon de la 30e Demi brigade de ligne, décédé à l'hôpital militaire de Mantoue, le 20 germinal an IX (Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, année 1820). |
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Defebvre Philippe Albert (7197) |
Né de Albert et de Isabelle Cailbout le 21 mai 1790 à Bruges, canotn de Bruges, département de la Lys (Belgique). Arrivé au Corps le 19 mars 1809, venant de Bruges, conscrit de 1810 du département de la Lys; 1ère Compagnie du 4e Bataillon; Fusilier puis Voltigeur du 1er Bataillon le 18 juin 1809 |
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DELAFORTIG (9) |
Quartier maître trésorier le 26/01/1793 |
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DELAGE (264) |
Sous lieutenant le 22/06/1811 |
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DELAPLACE (242) |
Sous lieutenant le 20/08/1810; Lieutenant le 07/09/1811 |
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DELATE (220) |
Sous lieutenant le 08/11/1809; passé au 127e Régiment |
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Delcazal ou Delcasale (59) |
Sous lieutenant le 26 ventôse an 5 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Delefortry |
Capitaine le 12 octobre 1793 et Quartier maître trésorier (Etat militaire an XII) |
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DELFORTUY (229) |
Sous lieutenant le 29/06/1809 |
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DELORD (181) |
Sous lieutenant le 09/06/1808; Lieutenant le 07/06/1809 |
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Delorme Claude |
Né le 12/09/1784 à Lancharre, commune de Chapaize (Saône-et-Loire), Conscrit entré au service le 27/08/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), Fusilier à la 6e Compagnie du 2e Bataillon le 01/07/1806, blessé le 08/02/1807 à Eylau et mort de ses blessures à l'hôpital de Thorn le 13/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Demoly (13) |
Capitaine le 24/11/1791 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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Demoulin Michel-François |
Né le 03/03/1784 à Stembert (Ourthe), Conscrit entré au service le 05/08/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, mort à Eylau le 08/02/1807 des suites de ses blessures reçues le jour même de la bataille (Source : Quintin - Eylau) |
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DENIE (156) |
Sous lieutenant le 14/03/1807 |
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Denis Claude-Barthélemy |
Né le 13/01/1783 à Brienon (aujourd'hui Brienon-sur-Armançon, Yonne), Conscrit entré au service le 12/02/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée de 1805 à 1807, Fusilier à la 6e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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DERIGNY Jean Baptiste Etienne |
Communication de Mr Thierry DERIGNY, son descendant, que nous remercions vivement : Soldat dans le Régiment "de 1794 (alors à la 72ème demi-brigade de bataille) jusqu'en 1808. Il est mentionné sur votre site comme sergent Dérigny, dans la promotion à la Légion d'Honneur du 14 avril 1807... Jean-Baptiste Etienne Derigny (sans accent), né le 6 mai 1774 à Saint-Méry, département de Seine et Marne, entré au service le 4 janvier 1794, prisonnier du 19 juin 1799 (bataille de La Trebbia) au 13 juin 1801, caporal le 1er octobre 1802, sergent le 11 avril 1806, chevalier de la Légion d'Honneur le 14 avril 1807, admis à la retraite en raison de ses blessures le 31 août 1808. C'était le fils d'un meunier de Saint-Méry. Les seuls documents originaux dont je dispose sont son dossier militaire et de Légion d'Honneur (accessible sur la base Leonore de la LH) et une attestation de ses loyaux services et de ses blessures, établie en 1808 par ses camarades de la Compagnie de Voltigeurs du 2ème bataillon du 30ème". |
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DERRINGER (173) |
Capitaine le 10 février 1808 |
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DESCAMPS (252) |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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Deschamps Pierre |
Né le 04/08/1782 à Malatrait, commune de Péreuil (Charente), Conscrit entré au service le 24/02/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, Fusilier à la 8e Compagnie du 2e Bataillon le 01/07/1806, sert à la Grande Armée (1806-1807), blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure et de fièvre à l'hôpital de Thorn le 15/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Descorps |
Capitaine (Etats militaires an X) |
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Desormes ou Des-Ormes (76) |
Sous lieutenant le 10 thermidor an 7 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 19 prairial an 11 (Etats militaires an XII) |
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Dessertenne Jean-Marie |
Né le 25/06/1784 à Gueugnon ( Saône-et-Loire), Conscrit entré au service le 30/11/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805 à 1807, nommé Caporal le 01/05/1806 à la 8e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Desveaux Jean-Nicolas |
Né en 1782 à Brion (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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DEVAUX (147) |
Sous lieutenant le 10/10/1806; Lieutenant le 27/10/1808 |
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DEVILLERS (218) |
Sous lieutenant le 21/09/1809; Lieutenant le 07/09/1811 |
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Devinat Edme-François |
Né le 25/03/1780 à Sergines (Yonne), Conscrit entré au service le 20/01/1804 comme Fusilier au 3e0 Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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D'HINCOURT (117) |
Sous lieutenant le 30 frimaire an 12; Lieutenant le 28/10/1806; Capitaine le 23/04/1809 |
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DODO DESMARETS (135) |
Charles Louis François, Dodo, né à Cressy (Seine et Oise) le 1er février 1774. Volontaire au 1er Bataillon de Seine-et-Marne en octobre 1791. Chef de Bataillon au 30e de Ligne le 11 ventôse an XII. Chef de Bataillon le 30 Frimaire an 14 (d'après le registre) . Tué à Czarnowo le 23/12/1806 |
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DOMEZILH (134) |
Sous lieutenant le 25 germinal an 13; Lieutenant le 05/12/1806; Capitaine le 28/12/1809 |
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Douanin (45) |
Lieutenant le 14 floréal an 5; Lieutenant le 14 germinal an 5 (Etats militaires an XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 15 messidor an 12 |
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Dubourg Claude Antoine (12) |
"Naquit le 16 janvier 1762 à Salins (Jura). Soldat le 11 décembre 1778 dans le Régiment de Chasseurs à cheval du Languedoc, il quitta ce corps par congé de grace le 11 décembre 1786. Volontaire et Capitaine à l'élection le 24 novembre 1791, à la formation du 6e Bataillon de son département (par amalgames successifs des 28 germinal an II et 30 pluviose an IV, 72e Demi-brigade d'infanterie et 30e Demi-brigade de ligne), il fit les campagnes de 1792 à l'an IV aux Armées du Rhin, du Nord et de Sambre-et-Meuse, se trouva au siége de Maëstricht au mois de brumaire an III, et fut employé aux Armées d'Italie, de Rome, de Naples et d'Italie de l'an V à l'an IX. A la prise de Modène, le 24 prairial, il arriva un des premiers avec sa Compagnie de Grenadiers à la porte Saint-François, et délivra le Général Macdonald qui, entouré par un escadron du Régiment de Bussy, avait été frappé de plusieurs coups de sabre. A la bataille de la Trebia, il contribua à la prise de 4 pièces de canon, et fut nommé le même jour Chef de Bataillon sur le champ de bataille. Appelé au commandement d'une Compagnie le 1er brumaire an IX, et breveté Capitaine avec rang de Chef de Bataillon, par arrêté du Premier Consul du 10 prairial an XI, il passa comme Chef de Bataillon au 3e Régiment d'infanterie légère le 5 ventôse an XII. Membre de la Légion-d'Honneur le 25 prairial, il servit à Perpignan et à Gènes pendant les ans XIII et XIV, commanda le fort de Bardi le 13 mars 1806, et mourut de maladie à son poste le 27 août 1807". Source : Les fastes de la Légion d'Honneur, tome 5 Capitaine le 14 août 1791 (Etat militaire an XII); Capitaine le 1er messidor an 7 (Etats militaires an XI) |
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Dubré Antoine |
Né le 20/08/1773 à Ville (ajourd'hui Ville-sous-la-Fr=erté, Aube), réquisitionnaire entré au service le 04/02/1794 comme soldat au 6e Bataillon du Jura, Fusilier le 17/04/1794 à la 72e Demi-brigade de Bataille puis le 19/02/1796 à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne faisant campagne aux Armées du Nors (1794), de Sambre et Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1800), la 30e de Ligne étant devenue 30e Régiment d'Infanterie de Ligne le 24/09/1803, est nommé Caporal le 04/06/1804, servant à la 3e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment faisant campagne de 1805 à 1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de cette blessure à l'hôpital de Thorn le 10/01/1808 (Source : Quintin - Eylau) |
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Duflost Philippe-François-Célestin |
Né le 06/05/1778 à Sailly-Laurette (Somme), Cosncrit entré au service le 18/08/1799 comme Soldat au 2e Bataillon Auxiliaire de la Somme, incorporé en 1800 dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, Caporal le 07/12/1799 à la 30e de Ligne devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Caporal le 23/10/1805 à la Compagnie de Voltigeurs du 1er Bataillon de ce Régiment faisant campagne à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Duhamel dit Leroy ou Le Roy Francois Xavier (19) |
Capitaine le 15 Prairial an 2 (Etats militaires an XII); Capitaine (Etats militaires ans X-XI) |
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Duhamel François-Joseph-Guilain |
Né le 31/08/1778 à Valenciennes (Nord), Conscrit entré au service le 08/08/1799 comme Fusilier à la 60e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, incorporé le 20/07/1801 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Grenadier à ce Régiment faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de cette blessure à l'hôpital de Saalfeld le 24/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Dulau (120) |
Sous lieutenant le 19 prairial an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 1er germinal an 13; Adjudant major le 19/08/1806 |
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Dumas Jean |
Né le 31/01/1785, originaire du département de la Charente, Conscrit entré au service le 13/01/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté le 01/07/1806 à la 5e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort à l'hôpital de Posen des suites de cette blessure le 19/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Dumesnil (48 ou 126) |
Lieutenant le 14 floréal an 7 (Etats militaires an XII) ou le 15 floréal an 8; Lieutenant le 15 floréal an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X); Adjudant major le 15 Frimaire an 12; Capitaine le 15 prairial an 13 |
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Dunand ou Dunaud (122) |
Sous lieutenant (Etats militaires an X); Sous lieutenant le 19 prairial an 11 |
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DUPUCHET Bernard | Capitaine, mort à Udine, suite de blessures, le 5 vendémiaire an V (26 septembre 1796) |
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Durand Pierre |
Né le 12/07/1784 à La-Celle-Saint-Cyr (Yonne), Conscrit entré au service le 14/03/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Voltigeur le 23/10/1805 à la Compagnie de Voltigeurs du 2e Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de cette blessure à l'hôpital de Mayence en Allemagne le 29/11/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Durat Dominique |
Né le 21/09/1776 à Alexandrie (MArengo), entré au service le 27/08/1802 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, Fourrier le 27/03/1803 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne dont les Bataillons de guerre font partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, blessé à Eylau le 07/02/1807, mort des suites de cette blessure à l'hôpital de Thorn le 09/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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DUROCHERET (238) |
Lieutenant le 08/10/1809 Adjudant major le 05/02/1811 |
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Dutoya E. ou Duthoya Jean Baptiste (15) |
Capitaine le 01/09/1793 (Etats militaires an XI-XII); Capitaine (Etats militaires an X); Chef de Bataillon le 04/03/1807 |
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Dutoya ou Duthoya Jean Marie (31) |
Né à Landemau le 5 avril 1771. Entré au service de la Marine comme aspirant volontaire sur la corvette «Cérès» le 11 juin 1786. Capitaine le 10 Thermidor an VII (Etats militaires an XI-XII). Capitaine (Etats militaires an X); Baron de l'Empire le 4 janvier 1811 (E. Campardon : "Liste des membres de la noblesse impériale dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales" Paris, 1893). Mort par suite de blessures à la bataille de la Moscowa le 16 septembre 1812. |
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DUTREY Pierre | Lieutenant, mort à Gênes, suite de blessures le 25 Floréal an VIII (15 mai 1800) |
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DUTREY Pierre |
Chef de Bataillon |
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DUVAL (143) |
Sous lieutenant le 28/10/1806; Lieutenant le 27/10/1808; Capitaine le 21/06/1811 |
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FABRE (172) |
Capitaine le 8 floréal an 5 |
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FAURE (239) |
Lieutenant le 11/07/1810 |
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Favereau Jean |
Né le 06/10/1784 à Angeac (Charente), Conscrit entré au service le 13/01/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, Fusilier le 01/07/1806 à la 3e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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FAVIER (142) |
Sous lieutenant le 28/10/1806; Lieutenant le 25/02/1809; Capitaine le 07/09/1811 |
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Ferrand Léger |
Né en 1784, originaire du canton de Mauriac (Cantal), Conscrit entré au service le 29/09/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant campagne de 1805 à 1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, Fusilier à la 6e Compagnie du 1er Bataillon le 01/07/1806, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure et de fièvre à l'hôpital de Wloclawek le 08/08/1807 (Quintin - Eylau) |
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Fleury (184) |
Capitaine le 08/08/1792 |
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FLOURY (243) |
Sous lieutenant le 20/08/1810 |
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FORCHEX ou LONHERT (221) |
Sous lieutenant le 27/06/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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Forissier Antoine |
Né le 29/03/1773 à Saint-Etienne sur Coise (Rhône), entré au service le 23/09/1801 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Formaget Jean-Pierre |
Fusilier au 2e Bataillon de la 30e Demi-brigade de ligne, décédé à l'hôpital de Moncalier, le 11 floréal an IX (Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, année 1821). |
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FOUJOL (234) |
Lieutenant le 22/06/1811 |
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FOURNIER (18) |
Capitaine le 26 Germinal an 2 |
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FRANCOIS (245) |
Lieutenant le 05/05/1807 |
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Fréminet ou Freminet (7) |
Lieutenant le 25 ventôse an 5 (Etats militaires an XII); Adjudant major le 14 Floréal an 5 ou le 14 vendémiaire an 7 (Etats militaires ans X-XI-XII); Capitaine |
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FREMOND |
Capitaine |
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FREMONT (136) |
Quartier maître trésorier le 03/01/1806 |
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FROMAGEOT Louis |
Selon Rigo, c'est un Champenois né à St Julien du Sault le 17 février 1773. Réquisitionnaire, il mesure 1,72 m quand il est affecté dans les rangs du 10e Bataillon de l'Yonne, amalgamé en septembre 1793 dans le 2e Bataillon de Volontaires de la Gironde, lui même amalgamé dans la 72e Demi-brigade de bataille en avril 1794 qui, deux ans plus tard, formera une partie de la 30e Demi-brigade de ligne, future 30e de Ligne. Le 19 février 1796, à Cologne, il est affecté à la Compagnie de Grenadiers du 1er Bataillon de la 30e Demi-brigade de ligne; en 1800, il se bat à Marengo, en 1805 à Austertitz. En 1806 il participe à Auerstaedt. En 1807, il est à Eylau, puis à Friedland. Il se bat depuis quinze ans quand, le 26 août 1808, il est choisi par l'Empereur pour tenir l'emploi de 2e Porte-aigle. En 1809, il défend son emblème à Landshut, Eckmühl, Ratisbonne, Essling et Wagram. En 1812, il combat à Smolensk et à La Moskowa. Après Wiasma et Krasnoié, il réussit a traverser la Bérésina. A Wilna, tout près du but, il tombe de fatigue et le 10 décembre 1812, il est fait prisonnier par les cosaques de Platow. Nul ne sait ce qu'il est devenu ensuite. |
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Fromont François |
Né le 25/11/1771, originaire du canton de Ligny (Yonne), engagé volontaire entré au service le 06/08/1792 comme Soldat au 2e Bataillon de l'Yonne, incorporé comme Fusilier dans la Demi-brigade de l'Yonne le 03/06/1795 puis dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne en 1796; Caporal le 20/02/1801 et Sergent le 01/10/1803 au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne dont les Bataillons de guerre font partie de la 1ère Division du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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FROSSARD (160) |
Sous lieutenant le 14/03/1807; Lieutenant le 07/06/1809 |
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GALLAND (189) |
Lieutenant le 27/10/1808 |
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GARNERITS (186) |
Capitaine |
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GARNIER (150) |
Sous lieutenant le 22/02/1807; Lieutenant le 12/04/1809 |
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GARREAU (Pierre René) |
Né le 27 octobre 1783 à Verneil-Le-Chétif (Sarthe), fils de feu Pierre Garrault et d'Anne Vezin demeurant à Aubigné. Voltigeur au 3e Bataillon. Décédé le 6 juillet 1809 sur le champ de bataille de Wagram à l'âge de 25 ans. |
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GAUDELLETTE (247) |
Sous lieutenant le 06/05/1811 |
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Gaudet Jacques |
Né le 11/04/1780 à Chambéry (Mont-Blanc), engagé volontaire entré au service le 24/03/1799 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, Grenadier le 20/07/1804, remis Fusilier à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon le 17/11/1805 (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Vienne le 16/01/1806 après avoir été blessé à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Gaudin Joseph |
Né le 13/02/1774 à Lésigny (Seine-et-Marne), Réquisitionnaire entré au service comme Soldat le 04/01/1794, incorporé comme Fusilier à la 175e Demi-brigade de Bataille le 12/03/1795 puis à la 30e Demi-brigade de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne aux Armées de Sambre et Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1800), Caporal le 03/02/1803 à la 7e Compagnie du 2e Bataillon de la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), Sergent le 21/02/1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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Gaujard Jacques Denis |
Né le 03/02/1782 à Palleaux, commune d'Aillant sur Tholon (Yonne), Conscrit entré au service le 13/03/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, faisant partie en 1805 de la Division Cafarelli, blessé à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805, entré à l'hôpital de Vienne le 06/12 et décédé le 24/12 suivant (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Gauron Jean-François |
Né le 15/04/1785 à Angeac (Charente), Conscrit entré au service le 13/01/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1806-1807), affecté à la 6e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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Gautron (22) |
Capitaine le 6 Brumaire an 4 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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GAZON (Pierre) |
Né le 4 janvier 1780 à Torchefelon (Isère). Taille 1 m 85. Conscrit, il arrive au Dépôt du 30e de Ligne le 16 février 1803. Affecté aux Grenadiers du 3e bataillon. Blessé à Czarnowo le 23 décembre 1806 et à Eylau le 8 février 1807, il est nommé Caporal aux grenadiers du 1er Bataillon le 1er septembre suivant. Le 6 octobre 1809, il passe Tambour major en remplacement d'Adrien Soubise. Il exerce sa fonction jusqu'au licenciement du Régiment le 3 août 1815 |
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GEGER |
Lieutenant |
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Genzabelle Genaro |
Né le 01/01/1777 à Ponte Comarre (Pays de Naples), engagé volontaire entré au service comme Tambour à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 20/07/1800, faisant campagne en Italie (1800), Tambour à la 5e Compagnie du 1er Bataillon de la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, faisant campagne en 1805-1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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GéRARD Maurice Etienne, Comte, |
"Maréchal de France, Pair de France, Grand'croix de la Légion d'Honneur, Grand'croix de l'Ordre Impérial de la Réunion, Chevalier de Saint-Louis, chevalier-commandeur des ordres du Roi de Suéde, décoré du grand-cordon et de la plaque de l'ordre de l'Epée de Suéde, de la croix de l'ordre de Danebrog, etc., etc. Grand Chancelier de la Légion d'Honneur.
Gérard est né à Danvillers (Meuse), le 4 avril 1774. Son père était huissier royal et audiencier de sa prévôté. Lorsque les Prussiens franchirent nos frontières, Gérard, à peine âgé de dix-sept ans et appartenant à la province la plus menacée fun un des premiers qui vinrent faire l'offrande de leur courage à la patrie en danger; il était loin de prévoir alors toutes les récompenses qu'elle reservait à son dévoument. Grenadier le 11 octobre dans le 2e Bataillon de la Meuse, il reçut le baptême du feu, en 1792, dans les défilés de l'Argonne que Dumouriez forçait l'ennemi d'évacuer, suivit l'armée française en Belgique et, après avoir pris sa part de gloire sur le champ de bataille de Jemmapes, il passa Sergent-major le 16 décembre et Sous-lieutenant le 21 du même mois. Le 10 nivôse an II, après la malheureuse bataille de Nerwinden et la trahison de Dumouriez, Gérard fut promu au grade de Lieutenant. Il vint alors rejoindre avec son Bataillon l'Armée de Sambre-et-Meuse, où il fut amalgamé, le 15 germinal, dans la 71e Demi-brigade formée par la réunion du 1er Bataillon du 36e Régiment d'infanterie et du 13e de Féderés, Demi-brigade commandée par Bernadotte, à qui la fortune mystérieuse réservait des destinées plus hautes encore que celles de son Lieutenant. Gérard assista au passage de la Sambre le 24 prairial, à l'affaire de Fleurus le 28, à la prise de Charteroi et à la bataille de Fleurus les 7 et 8 messidor. Au combat de la Roër, le 11 vendémiaire an III, il passa le premier la rivière à la nage sous la mitraille ennemie, et assura par son audace la construction du pont. Bernadotte, devenu Général de Brigade, l'attacha comme Adjoint à son Etat-major le 9 floréal, et ce fut en cette qualité, qu'à l'affaire de Creutznach, le 10 frimaire an IV, il eut le commandement d'une colonne d'attaque, avec laquelle il culbutta l'ennemi et lui fit 150 prisonniers. Le passage du Rhin à Neuwied le 14 messidor, l'occupation de Wurtzbourg le 6 thermidor et le combat de Teining, près Ratisbonne, le 5 fructidor, lui offrirent de nouvelles occasions de se signaler, dans cette dernière affaire surtout, ou Bernadotte, battu par le Général autrichien Latour, parvint à traverser l'armée du prince Charles, Gérard chargea plusieurs fois l'ennemi à fond et fit des prodiges de valeur. Lorsque l'armée de Sambre-et-Meuse eut effectué sa retraite sur le Rhin, il suivit Bernadotte chargé par le Directoire de conduire 20,000 hommes de renfort sur la Piave. Nommé, par le Général en chef Bonaparte, Capitaine à la 30e demi-brigade sur le champ de bataille de Gradisca le 3 germinal an V, il en obtint le brevet, le 1er floréal, avec l'autorisation de rester attaché à l'Etat-major de Bernadotte comme Officier de correspondance. Amené par ce dernier à Paris quelque temps avant les événemens de fructidor, il le suivit, le 29 nivose an VI, dans son ambassade à Vienne, où il prouva que chez lui le courage civil ne le cédait pas au courage militaire. Le drapeau tricolore qui flottait sur l'ambassade ayant été outragé dans une émeute qui mit en danger la vie du Général français, celui-ci écrivit à l'Empereur pour lui demander que les séditieux fussent dispersés par la force, et qu'on lui fît des réparations rigoureuses. L'Aide-de-camp se chargea de faire parvenir la lettre, il traverse hardiment la foule mutinée à laquelle il impose par sa froide contenance, et remplit heureusement sa mission. De retour à Paris le 26 germinal an VI, il obtint une commission d'Aide-de-camp de Bernadotte le 17 pluviose an VIII, fut classé dans la cavalerie légère le 25 du même mois, et suivit bientôt après son Général nommé commandant de l'aile gauche de l'armée d'observation, avec laquelle il fit le blocus de Philisbourg. Lorsque Bernadotte fut appelé au ministère de la guerre, le Capitaine Gérard, préférant continuer son service actif, reçut l'autorisation de passer en Helvétie en qualité d'Adjoint provisoire à l'Adjudant-général Villatte. Sa conduite fut des plus brillantes aux affaires des 15, 16 et 20 prairial de l'an VII, où l'Archiduc Charles, après plusieurs combats livrés jusque dans nos retranchements, s'empara de Zurich et nous força momentanément à la retraite. Gérard, chargé du commandement de l'arrière-garde, résista intrépidement au choc de l'ennemi sans se laisser entamer et eut un cheval tué sous lui. Nommé Chef d'Escadron à la suite du 9e Régiment de Hussards après cette affaire, et maintenu titulairement Aide-de-camp de Bernadotte le 25 messidor, il accompagna son Général dans sa mission en Vendée après le 18 brumaire, apaisa par sa fermeté une révolte survenue à Tours, et contribua beaucoup à la pacification de ces contrées. En non-activité pendant les ans X et XI, il passa en Hanovre au mois de germinal an XII reçut la décoration d'Officier de la Légion-d'Honneur à la promotion du 25 prairial de la même année, et fut nommé Adjudant-commandant, premier Aide-de-camp du Maréchal Bernadotte le 2 fructidor an XIII. A la reprise des hostilités contre l'Autriche, l'armée de Hanovre, devenue 1er Corps de la grande armée, formait, à la bataille d'Austerlitz, le centre de l'attaque. Le colonel Gérard y fut blessé à la cuisse par la mitraille d'une pièce à laquelle les canonniers russes mirent le feu au moment où il se précipitait sur eux. Nommé grand-officier de la Légion-d'Honneur le 27 janvier 1806, il ouvrit la campagne de Prusse, le 9 octobre, tenant encore position au centre de l'armée. Si la conduite singulière du commandant en chef priva le 1er corps de l'honneur de combattre, le 14, à Auerstaedt, Gérard prit largement sa revanche, le 17, à celui de Hall, en attaquant, à la tête du 4e de Chasseurs à cheval, la réserve du roi de Prusse, commandée par le prince Eugène de Wurtemberg, qu'il mit dans la déroute la plus complète et qu'il poursuivit l'espace de quatre lieues. Promu Général de Brigade à Berlin, le 13 novembre, il quitta le 1er Corps à Pulstuck, le 31 décembre, pour aller prendre, au 7e Corps, le commandement d'une Brigade de la Division Desjardins, à la tête de laquelle il commença la campagne de Pologne. Après la bataille d'Eylau, il passa à la 3e Division du 1er Corps le 15 mars 1807. Le Général Gérard, le 23 août de la même année, devint Chef d'Etat-major des troupes réunies à Hambourg sous les ordres de Bernadotte, qui avait quitté Kœnigsberg pour se rendre dans les villes anséatiques. Au mois de mars 1808, il suivit le Maréchal qui allait prendre le commandement des troupes françaises envoyées à Copenhague, après le lâche bombardement de cette place par les Anglais. De retour à Hambourg à la fin de mai, il y reçut du roi de Danemarck la croix de l'ordre de Danebrog. Cependant une nouvelle campagne allait s'ouvrir contre l'Autriche, et Napoléon avait confié à Bernadotte le commandement du 9e corps, composé en partie de l'armée saxonne. Le général Gérard, parti de Hambourg vers la fin d'avril, se distingua tout d'abord à l'affaire de Durfort, en avant de Lintz, le 7 mai à la bataille d'Enzersdorff, le 5 juillet, il commanda la cavalerie saxonne qui enleva le village de Rarschdorf, eut un cheval tué sous lui dans la charge, et reçut de très fortes contusions. Le 15 août, il obtint le titre de Baron de l'Empire. Après la bataille de Wagram, l'Empereur, mécontent de la conduite personnelle de Bernadotte, avait licencié le 9e Corps et envoyé au Maréchal l'ordre de se rendre à Anvers; le même ordre enjoignait aux Officiers de son Etat-major de rester à Vienne. Gérard partagea pendant quelque temps la défaveur qui frappait son chef. Rappelé de l'armée d'Allemagne au mois de juin 1810, il fut employé dans la division que le général Tharreau réunissait à Nantes, et mis en non-activité le 19 juillet. Le 4 octobre, il reçut l'ordre de quitter Paris et de se rendre à Bayonne, afin d'y recevoir une destination pour l'Espagne c'était encore une disgrâce; car on remarquait déjà que les armées péninsulaires se recrutaient d'officiers dont l'esprit indépendant ou la trop grande franchise étaient mal accueillis au quartier impérial. Qu'il nous suffise de dire que Gérard se trouvait avec les Foy, les Macdonald et les Lamarque. Attaché au 9e corps, sous le général Drouet-d'Erlon, le 6 novembre 1810, il se fit remarquer aux combats de Fuentes de Onoro livrés aux Anglais les 5 et 6 mai 1811 et ayant obtenu, au mois d'août, un congé pour rentrer en France, il quitta Valladolid, et vint jouir de la disponibilité dans son pays natal. Les grands préparatifs de guerre contre la Russie l'arrachèrent bientôt au repos, et, le 14 mars 1812, il fut nommé au commandement d'une brigade du 1er corps, sous les ordres du prince d'Eckmuhl. Au combat deWaloutina-Gora, le 19 août, il prit la place du général Gudin blessé mortellement dès les premiers coups de canon. L'engagement dura jusqu'à dix heures du soir, et le général Gérard, qui eut à essuyer une perte de 15 à 1,800 hommes, resta maître du champ de bataille jonché de 6,000 cadavres russes. Le lendemain, Napoléon passa la revue de cette division sur le lieu même du combat, y distribua des récompenses, et s'adressant au général "Voila, dit-il, comme j'aime un champ de bataille; 4 Russes contre 1 Français... Gérard, c'est fort bien !". Gudin survécut trois jours à sa blessure : avant de mourir, il avait reçu la visite de l'Empereur à Smolensk, et, après lui avoir recommandé sa famille, il avait ajouté "Sire, j'ai encore une grâce à vous demander c'est pour ma division. Je vous supplie d'en accorder le commandement au général Gérard; je mourrai content si je la vois en si bonnes mains". La bataille de la Moskowa, livrée le 7 septembre, prouva combien le général Gérard était digne de cette distinction. Détaché momentanément du commandement du prince d'Eckmühl, et envoyé au vice-roi qui tenait la gauche de Borodino, dès six heures et demie du matin, il prit, perdit et reprit, après un combat acharné, une redoute défendue par une division de grenadiers russes et un régiment de cavalerie. Après avoir assuré cette position, il reçut l'ordre du vice-roi d'appuyer la division Morand, dont tous les efforts se portaient sur la grande batterie du centre, où l'on se battit avec fureur depuis neuf heures jusqu'à midi. Gérard qui avait été nommé, dès le 15 septembre, commandant provisoire de la 3e division d'infanterie du ler corps, reçut le brevet de général divisionnaire à Moscou le 23 du même mois, et fut définitivement revêtu du commandement le 1er octobre. Au combat de Malo-Jaroslawelz, le 24 du même mois, l'arrivée de sa division, qui passa un des ponts de l'Ouega, soutint l'armée italienne et mit fin à l'action. Après des efforts inouïs et des pertes énormes, il était enfin arrivé, le 12 décembre, à Kowno avec les débris des 1er et 3e corps, et le roi de Naples lui avait donné l'ordre de rester dans cette place pour y former l'extrême arrière-garde du maréchal Ney avec la 34e division d'infanterie. Le 13 au matin, le général Loison lui avait remis toutes ses troupes qui consistaient en 300 hommes du 29e régiment et 80 du bataillon de la Sippe; il avait été impossible de rien réunir des autres corps de cette division. Dans la journée, Platow parut devant la place et la fit canonner; Gérard le tint en respect pendant sept heures, donnant le temps à l'armée française d'évacuer la ville; puis, à sept heures de soir, après avoir détruit ou brûlé les magasins, les arsenaux et les ponts, il prit lui-même la route de Tilsitt, et vint coucher le 14 à Neustadt. La division était alors réduite à 12 ou 1,500 hommes, tout le reste était mort sous le feu de l'ennemi ou détruit par la misère et le froid. Quand Eugène succéda au roi de Naples dans le commandement de l'armée, il confia de nouveau l'arrière-garde au général Gérard; elle se composait de quelques Napolitains et de jeunes bataillons ramassés à Koenisberg. Avec de si faibles ressources, il parvint à gagner Francfort-sur-l'Oder, dont il trouva les environs inondés par les troupes du général Beckendorf et les populations soulevées contre les Français. L'empereur Alexandre l'ayant fait sommer d'évacuer la ville, Gérard répondit qu'il «ne l'évacuerait que de sa propre volonté et lorsque ses troupes auraient pris du repos». En effet, il ne quitta la place que trois jours après, et, par une suite d'habiles manœuvres, il parvint à opérer tranquillement sa retraite sur l'Elbe. Peu à peu, l'armée se réorganisait avec les nombreux bataillons envoyés de l'intérieur. Le 7 mars 1813, le vice-roi confia au général Gérard le commandement de la 31e division d'infanterie au 11e corps, sous Macdonald. Le 1er avril, il prit celui de la 35e division au même corps, et fut nommé grand-croix de l'ordre impérial de la Réunion le 3 du même mois. A la bataille de Lutzen, le 2 mai, il occupait une partie de la gauche de l'armée en avant de Kitzem. A Bautzen, le 21 du même mois, placé en avant de la Sprée, il se liait au corps de l'extrême droite qui fut contraint de se replier. Macdonald, craignant que le mouvement rétrograde ne compromît son avant-garde, ordonne au général Gérard de se retirer. «Au contraire, répond celui-ci, au lieu de se retirer, il faut avancer; qu'on me donne seulement une brigade de renfort et je réponds du succès de la journée». A l'instant, il ordonne l'attaque; en deux heures, les positions abandonnées sont reprises, et il arrache la victoire à l'ennemi. Quelques jours après cette bataille, il fut grièvement blessé dans une affaire d'avant-garde, et, contraint de se retirer sur les derrières, il rentra en ligne après l'expiration de l'armistice, et se trouva le 30 août au combat de Goldberg, chargé spécialement de l'attaque du Nieder-Ulm. L'action fut très vive, et, dès le début, nous y eûmes le désavantage. Le comte de Lauriston, qui commandait par intérim en l'absence de Macdonald, voyant sa droite et son centre forcés, avait déjà prescrit plusieurs fois au général Gérard de se retirer, lorsque celui-ci, persistant dans son attaque, parvint à culbuter la division prussienne du prince de Mecklembourg qui se défendait avec la plus grande vigueur et la força de repasser la Katzbach. Le 26, au nouveau combat livré sur les bords de cette rivière, le général Gérard, quoique blessé d'une balle dans la cuisse, refusa de quitter le champ de bataille. Après ces différents succès, l'Empereur passant la revue du 11e corps, à Bisschofswerda, le 23 septembre, lui en confia le commandement, quoiqu'il fût le plus jeune officier de son grade. Blessé grièvement à la tête à la seconde journée de Leipzig, le 19 octobre, et contraint une seconde fois de quitter l'armée, le 2 novembre, il se rendit à Paris. Ce fut vers cette époque, qu'à un des levers des Tuileries, Napoléon lui dit "Si j'avais bon nombre de gens comme vous, je croirais mes pertes réparées et me considérerais comme au-dessus de mes affaires". Peu de jours après, c'est-a-dire vers la fin de décembre, le général se rendit en mission dans les départements de la Meurthe et des Vosges, mit Phalsbourg en état de défense, et revint à Paris, le 29 décembre, par ordre de l'Empereur qui lui avait confié le commandement de la réserve de Paris, en lui recommandant "de s'en occuper avec son zèle accoutumé". Cette réserve, d'abord fixée à 18 bataillons, fut bientôt portée à 34 et composée des dépots les plus voisins de la capitale. Au 25 janvier, 13 bataillons formant la 1re division étaient déjà en ligne sous les ordres du duc de Trévise; les autres s'organisaient à Troyes. Le même jour, le général Gérard, qui arrivait à Brienne, se porta sur Arcis-sur-Aube afin de garder le pont de Lesmont; le 28, il était à Vitry, et ses 2 divisions, commandées par les généraux Ricard et Dufour, flanquaient la droite de l'armée. Le 30, après avoir pris une part secondaire au combat de Brienne, elles se renforcèrent de la cavalerie du général Picquet et vinrent prendre position à Dienville pour garder le pont de l'Aube, en restant sous la main du duc de Trévise. A la bataille de la Rothière, le 1er février, leur droite s'appuyait au point important de Dienville, et le feu de leur artillerie empêcha le général Giulay de s'en emparer; à minuit seulement, et sur un ordre formel de l'Empereur qui jugea la bataille perdue, le général Gérard abandonna le pont et fit sa retraite sur Lesmont. Il arriva ainsi jusque sous les murs de Troyes, et prit position à Saint-Parre-aux-Tertres, le 2 février. Le 5, le général Colloredo voulut s'emparer du pont de la Guillotière mais Gérard l'y reçut rudement et le repoussa après lui avoir fait 3 ou 400 prisonniers. Le lendemain, tandis que l'armée continuait de rétrograder sur Nogent, il resta dans Troyes avec le duc de Trévise pour convrir la retraite; le 7, il entra dans Nogent; le 8, il vint prendre position sur la rive gauche de la Seine, observant les routes de Troyes à Nogent, et, le 9, il s'établit à Meriot après avoir passé sur la rive droite du fleuve. Le 16 février, Napoléon ayant repris l'offensive, le général Gérard passa sous les ordres du duc de Bellune, dont il forma la droite; le lendemain, à Valjouan, il engagea vivement l'action contre les troupes bavaroises du général Lamotte, qui, se jugeant trop faible, se forma en carré et tenta de se replier sur Donmarie. Mais à peine était-il en marche que le général Gérard déboucha du bois, attaqua ses masses à la baïonnette et les mit dans le plus grand désordre. Malheureusement aucune cavalerie n'appuyait son mouvement, et les Bavarois parvinrent à se rallier avec d'autant plus de facilité qu'un ordre du duc de Bellune enjoignit au général Gérard de venir s'établir à Montigny-Lancoup. Le 18, Napoléon ordonna une attaque générale sur Montereau; le combat durait depuis le point du jour lorsque, vers une heure, le général Gérard arriva avec son corps de réserve. L'Empereur lui fit dire par un de ses aides-de-camp (le général Dejean) de prendre le commandement de toutes les troupes et de diriger l'attaque en suivant ses propres inspirations. Le général Gérard fit aussitôt avancer les 40 pièces attachées à son infanterie, et ne tarda pas maîtriser le feu de l'ennemi. Cependant le prince de Wurtemberg, qui ne croyait pas l'artillerie française suffisamment soutenue, avait ordonné au général Doering de la charger avec 2 bataillons d'infanterie, et celui-ci avait déjà réussi à enlever un canon, lorsque le général Gérard s'élance à la tête de 500 hommes d'élite, et, par un feu de mitraille, le force à regagner sa ligne avec perte. La cavalerie de Pajol et l'artillerie de Digeon achevèrent la défaite. Cette journée, qui fait tant d'honneur au général Gérard, valut aux Français 4 drapeaux et 6 canons. L'ennemi laissa sur le champ de bataille 6,000 hommes tués, blessés ou prisonniers. Après le combat de Brienne, la réserve de Paris, affaiblie par les dernières affaires, fut amalgamée avec le 2e corps que le duc de Bellune dut céder définitivement au général Gérard. Le premier soin de celui-ci fut de s'arrêter à Pont-sur-Yonne pour y rétablir le pont que l'ennemi avait fait sauter. Le 23, les dragons de son avant-garde atteignirent à Fontvannes la cavalerie du prince de Liechtenstein et l'enfoncèrent; le lendemain, le 2e corps prit d'abord position à la Guillotière, puis passa le pont pour soutenir l'avant-garde et entra dans Troyes à onze heures du matin. Le 26, après midi, son corps, formant la tête de la colonne du maréchat Oudinot, enleva le pont de Dolencourt, gardé par la division autrichienne de Hardegg qu'il poursuivit au-delà de Bar. Le 1er mars, formant l'arrière-garde du duc de Reggio, il dirigea lui-même une reconnaissance sur Vandoeuvres, vint s'établir au pont de la Guillotière, et fut ensuite chargé de défendre la position de la Barle avec la division Duchesne, Jarry et Rottembourg, présentant en tout à peine 5,000 baïonnettes. Attaqué le 3 au matin par le comte Palhen, et croyant sa gauche couverte, il s'y défendit longtemps avec beaucoup de vigueur, quoique gisant gravement malade sur la paille de son bivouac. Il faillit être pris, et ne dut son salut qu'à l'intrépidité de quelques sapeurs. Obligé de céder au nombre, et craignant d'être tourné, il ordonna la retraite qui s'effectua en bon ordre sur Saint-Parre, sans autre perte que 400 hommes et 2 canons. Le 4 mars, le duc de Tarente prit définitivement le commandement de l'armée réunie sous Troyes, et plaça le général Gérard à Saint-Parre, où le prince Eugène de Wurtemberg se présenta vers huit heures du matin avec 6 bataillons. Après avoir défendu le village pendant trois heures, le général Gérard se retira dans Troyes, d'abord derrière le pont de la Seine, puis dans le faubourg Saint-Jacques, d'où il offrit aux alliés d'évacuer la ville dans six heures; mais le comte de Wrede n'en accorda qu'une. Le général Gérard passa le second pont de la Seine et se retira dans le faubourg Saint-Martin. Enfin, sur l'ordre du général en chef Macdonald, la ville fut évacuée par l'armée française, pendant que Gérard, à l'arrière-garde, protégeait sa retraite en faisant barricader fortement les ponts et l'entrée des faubourgs. Tandis que le duc de Tarente continuait sa retraite sur Provins, une reconnaissance, conduite le 14 mars sur Villeneuve par le général Saint-Germain, fut vivement repoussée par l'avant-garde de Vittgenstein, et ne dut son salut qu'au général Gérard qui, accourant de Meriot-au-Port, força la colonne russe à se replier sur Saint-Féréol. Le 16, il quitta Nogent et se replia lui-même sur Provins, en arrière duquel il vint bivouaquer le lendemain, formant toujours l'arrière-garde de l'armée. Arrivé à Ormes le 21, après le combat d'Arcis-sur-Aube, il bivouaqua le soir à Viapre, et manœuvra le 22 sur les hauteurs de Dosnon, défendant la route de Vitry. Le 23, l'Empereur s'étant déterminé à opérer sur les derrières de l'ennemi, Gérard, avec le 2e corps, forma l'avant-garde et se dirigea sur Sommepuis. Malheureusement, il arriva trop tard à Nivelet pour empêcher la prise du parc du duc de Tarente. En vain pressa-t-il la marche pour attaquer les Russes au Moulin-à-Vent : ceux-ci cédèrent devant lui, emportant avec eux 14 bouches à feu. Gérard continua sa route, arriva de nuit à Blacy, et, le 25,à l'affaire d'arrière-garde d'Hoïricourt, il arrêta les suites d'une surprise qui allait devenir funeste à la division Treillard. Le lendemain, il franchit la Marne et se trouva en seconde ligne au combat de Saint-Dixier, le dernier de la campagne. Après être venu prendre position sur les hauteurs de Surville avec le 2e corps, il avait reçu l'ordre, le 6avril, de s'emparer du pont de Malesherbes pour se retirer sur la Loire, lorsque les nouvelles de Paris suspendirent l'exécution de son mouvement. Le 8 avril, il adressa de Fontainebleau son adhésion, avec celle du 2e corps qu'il commandait, aux actes de l'autorité nationale. Le 10, après avoir mis en marche ses troupes pour le cantonnement de la Mièvre, il obtint la permission de se rendre à Paris où, le 30, il reçut de Bernadotte le grand-cordon et la plaque de l'ordre de l'Epée de Suède. A la même époque, le maréchal prince d'Eckmuhl, commandant le 3e corps formé de la garnison de Hambourg, refusait de reconnaître l'autorité royale par l'intermédiaire des généraux russes qui bloquaient la place. Il avait même fait tirer le canon sur le drapeau blanc que les partisans de la dynastie nouvelle s'étaient empressés d'arborer sur leurs maisons. Ce fut dans ces circonstances difficiles que MONSIEUR, lieutenant-général du royaume, chargea, le 12 mai, le comte Gérard d'aller prendre le commandement de la garnison de Hambourg au nom du roi et de la ramener en France, ce qui fut exécuté dans le courant de juin. Chevalier de Saint-Louis dès le ler juin, le général Gérard reçut le grand-cordon de la Légion-d'Honneur le 29 juillet, et fut maintenu dans la jouissance de son traitement d'activité le 2 septembre suivant. Envoyé, en décembre 1814, en qualité de commandant supérieur à Landau, place qui exigeait alors une surveillance très active, eu égard au passage continuel des colonnes de prisonniers de guerre français rentrant dans leur patrie, le général Gérard se rendit en février 1815 à Strasbourg pour remplacer le général Schauenbourg dans son inspection générale d'infanterie. Ce fut de là que, sans attendre les progrès de la marche de l'Empereur, il lui envoya les voeux de ses troupes et ceux des habitants de l'Alsace. Des le 31 mars, Napoléon lui confia le commandement supérieur du corps d'observation de la Moselle, et des 3e et 4e divisions mititaires. Il arriva à Metz dans les derniers jours d'avril, prit connaissance de l'état des redoutes établies aux sept passages des Vosges, aux têtes de pont de la Meuse et de la Moselle, aux débouchés de l'Argonne qui, vingt-trois ans plus tôt, l'avaient vu débuter comme simple grenadier dans la carrière des armes, et, enfin, s'occupa de h âter la levée des corps francs. Un décret du 2 juin lui conféra la dignité de pair de France. Le corps de la Moselle, qui venait d'être designé sous la dénomination de 4e corps, garnissait toute cette partie de la frontière et se composait des 12e, 13e et 14e divisions d'infanterie, de la 6e division de cavalerie et d'une réserve d'artillerie, formant en tout un effectif de 14,200 hommes et 38 canons. Lorsque Napoléon se décida à prendre l'offensive, le 4e corps partit de Metz (6 juin) et se dirigea sur la Meuse et Philippeville, où il arriva le 14. Le même jour, Bourmont, qui commandait la 14e division, passait à l'ennemi au moment ou les officiers de cette division, envoyés au Champ-de-Mai, rejoignaient l'armée avec les nouvelles aigles. Le géneral Gérard, en les remettant aux troupes, leur fit cette noble et chaleureuse allocution : "Soldats, voici les nouvetles aigles que l'Empereur confie à vofre valeur; celles d'Austerlitz étaient usées par quinze ans de victoires; voici l'instant de donner de nouvelles preuves de votre brillant courage; l'ennemi est devant vous, la France vous contemple". Le soir, le 4e corps bivouaqua à la droite de l'armée, en avant de Phillippeville. Le 15, à la pointe du jour, l'armée se mit en mouvement; le comte Gérard, qui formait la droite, s'engagea dans de mauvais chemins; néanmoins, son avant-garde surprit le pont du Catelet. Dans la nuit du 15 au 16, il avait passé la Sambre et se trouvait en avant du Catelet, formant toujours la droite. Le 16, pendant que la gauche allait prendre position au-delà des Quatre-Bras et que Napoléon marchait avec le centre sur Fleurus, la droite, conduite par le général Gérard, partit du Catetet à neuf heures et demie, joignit le centre à une heure après midi, et prit position bien avant l'arrivée de l'Empereur. Cette manœuvre lui donna le temps, non seulement de former ses 3 divisions en colonnes serrées derrière et non loin du village de Ligny, mais encore de faire une reconnaissance, assez étendue. Proffitant du moment où ses troupes se reposaient et dans la pensée que le 4e corps, qui prenait la droite de l'armée, pourrait bien être dirigé sur Sombref, il voulut reconnaître dans cette direction l'espace qui le séparait de l'armée prussienne. Accompagné de son chef d'état-major, de plusieurs de ses aides-de-camp et d'une faible escorte fournie par le 6e hussards, il parcourut cette grande plaine qui était couverte de récoltes. Arrivé à peu de distance de la ligne prussienne, il fit un à droite pour continuer ses explorations; mais, à ce moment, il aperçut un gros de cavalerie ennemie qui se dirigeait grand train sur lui, et comme il n'était pas là pour engager une affaire, il se retira promptement. Dans cette retraite, qui se faisait dans des blés très élevés et de toute la vitesse des chevaux, le sien s'abattit dans un fossé et il fut désarçonné. Dès-lors tout ce qui l'accompagnait s'arrêta, fit volte-face et mit le sabre en main. En un clin d'oeil ils furent atteints par la cavalerie qui les poursuivait. La mélée fut très chaude pendant quelques minutes, mais grâce au dévoûment de ses deux aides-de-camp et à quelques chasseurs qui vinrent le dégager, le comte Gérard put revenir à pied au camp. Ce fut quelques instans après son retour que l'Empereur arriva sur le champ de bataille. Il monta dans un moulin à vent et envoya chercher le comte Gérard par un de ses officiers. Lorsque celui-ci l'aborda, Napoléon lui parla d'abord de la défection du général Bourmont. "Les blancs, dit-il, seront toujours blancs, et les bleus toujours bleus". Après cette courte réflexion, il conduisit le général à une lucarne du moulin, et lui montrant du doigt le clocher du village de Ligny : «M. le général en chef, ajouta-t-il, voilà votre point de direction; partez, et emportez le village». Un mouvement mit bientôt le 4e corps vis-a-vis de Ligny, que le général attaqua de front à trois heures avec sa bravoure ordinaire. Le village, défendu avec une rare opiniâtreté, fut pris et repris plusieurs fois; à cinq heures, Gérard n'en était pas entièrement maitre, bien que toutes ses troupes fussent engagées; on ne s'y maintint qu'à sept heures, et encore la garde fut-elle obligée de donner. Blücher laissait 40 pièces de canon, 6 drapeaux et un grand nombre de prisonniers entre nos mains. Le lendemain 17, l'Empereur visita le champ de bataille de la veille et donna au général Gérard, en présence de tous les officiers, les éloges les plus flatteurs sur la conduite de ses troupes. Ce fut à la suite de cette revue, vers dix heures du matin, que l'Empereur ordonna au comte Grouchy de poursuivre les Prussiens avec les 3e et 4e corps, et de ne pas les perdre de vue. De cette façon, le général passa définitivement à l'aile droite. Le maréchal Grouchy marcha dans la direction de Wavre, et le 4e corps, laissé en position à Ligny, rejoignit à onze heures du soir le maréchal qui s'était arrêté à Gembloux, après avoir fait deux petites lieues. Le 18, le 4e corps se mit en mouvement entre neuf et dix heures du matin, marchant par Wathain sur Wavre; il était à onze heures et demie à Wathain, lorsque l'on entendit les premiers coups de canon de Mont-Saint-Jean. Le comte Gérard fut d'avis qu'il fallait marcher au canon par la rive gauche de la Dyle, afin d'opérer sur la même base avec l'armée principale qui était en action. Le comte Grouchy hésitait, montrant ses instructions et disant qu'il serait possible qu'alors Blücher marchât sur Fleurus et tournât ainsi sa droite. "Mais M. le maréchal, lui répondit le général Gérard, c'était hier que vos instructions vous prescrivaient de marcher sur Wavre; vous avez jugé ne pas pouvoir le faire parce que vous étiez incertain des mouvemens de Blucher; aujourd'hui, il est certain que l'armée prussienne a gagné une demi-marche sur nous, et que, pendant que nous marcherons sur Wavre, elle se portera ailleurs; au lieu qu'en marchant droit sur un aussi épouvantable feu, nous sommes sûrs de trouver à qui parler". Le maréchal allait se rendre aux raisons du général Gérard, et faisait déjà ses dispositions pour marcher sur Saint-Lambert, lorsqu'il apprit que le 3e corps qui formait son avant-garde était engagé à la Barraque, en avant de Wavre, avec les Prussiens. Le général Gérard, arrivé à deux heures après midi à la Barraque, insista de nouveau auprès du comte Grouchy pour tourner la position de Wavre, en passant le pont de la Limalle, et pour marcher sur Saint-Lambert, en disant que probablement ce n'était qu'une arrière-garde qui battrait en retraite devant lui, tandis que les coups décisifs, auraient lieu à la gauche. Mais, presque aussitôt, il tomba blessé dangereusement dans la poitrine devant le moulin de Bielge, en faisant une tentative pour forcer le passage de la Dyle. Dès ce moment, le comte Grouchy reprit son mouvement sur Wavre, convaincu qu'il avait devant lui l'armée prussienne, tandis que, d'après les justes prévisions du général Gérard, il n'avait en réalité affaire qu'à son arrière-garde. Ce ne fut qu'au coucher du soleil, c'est-à-dire environ quatre heures après, qu'il reçut positivement l'ordre de marcher sur Saint-Lambert mais alors la bataille de Mont-Saint-Jean était perdue. D'après l'ordre de l'Empereur, l'aile droite fit sa retraite par Namur et Rhetel, et s'arrêta le 26 juin à Laon. Arrivée sous les murs de la capitale, l'armée avait été contrainte de continuer sa retraite jusque sur les bords de la Loire. Le 14 juillet, le comte Gérard, accompagné des généraux Haxo et Kellermann, fut envoyé à Paris par le prince d'Eckmuhl pour apporter au roi la soumission de l'armée. Mis en non-activité au licenciement du mois de septembre, il songea d'abord à se rendre en Suède auprès de Bernadotte; mais il changea d'avis et passa en Belgique, où il épousa, le 21 juillet 1816, Louise-Rosamonde-Timbrune-Timbrune de Valence, petite-fille de Mr de Genlis et deuxième fille du comte de Valence. De retour à Paris en 1817, et compris comme disponible dans l'organisation du 30 décembre 1818, il y vécut pendant quelque temps complètement étranger aux affaires. Nommé député du ler arrondissement de Paris en janvier 1822, il fut réélu par le même arrondissement au mois de mai suivant, et signa la protestation contre l'abus de pouvoir qui excluait de la Chambre le député Manuel. Ce fut en 1824 que, dans une partie de chasse, il reçut un coup de feu dans la figure qui le priva de l'œil gauche. Choisi aux élections de 1827 par les départements de l'Oise et de la Dordogne, il opta pour ce dernier département, et fut admis à la Chambre le 8 février. Le général Gérard se rangea, comme auparavant, parmi les défenseurs des libertés nationales, et on l'y vit successivement lutter contre les demandes de crédits extraordinaires et prendre la défense de ses anciens compagnons d'armes, renvoyés sans traitement dans leurs foyers. Réélu député de l'Oise au mois de juin 1830, il fut un des premiers signataires de la protestation rédigée le 27 juillet contre les ordonnances du 25. Le 28, les députés réunis chez M. Audry de Puyraveau le chargèrent, avec quatre de ses collègues, d'aller négocier avec le maréchal Marmont, à son quartier-général du Carrousel. Leur tentative de pacification fut vaine, le maréchal se retranchant dans ses devoirs de militaire. Le comte Gérard se présenta ensuite chez le prince de Polignac, qui ne voulut pas le recevoir, et le sang continua de couler dans les rues de Paris. Le lendemain 29, pendant que le général Lafayette était porté à l'Hotel-de-Ville, les députés, réunis de nouveau chez Laffitte, nommaient une commission municipale chargée de veiller aux intérêts publics en l'absence de toute organisation régulière, et le général Gérard faisait partie de cette commission. Chargé, le 1er août, par le lieutenant-général du royaume de la direction provisoire du ministère de la guerre, il en prit définitivement le portefeuille le 11 du même mois, et fut élevé, le 17, à la dignité de maréchal de France. La dissolution de la garde royale, l'appel de 148,000 hommes, la création de plusieurs nouveaux régimens ou bataillons, celle du conseil supérieur de la guerre, les nominations de Jourdan aux Invalides et de Clauzel au commandement de l'armée d'Afrique, furent les principaux actes qui signalèrent sa courte administration. Chargé d'une responsabilité immense, il s'acquitta de sa tâche avec conscience, probité et amour du pays. L'on n'a pas oublié que, peu de jours avant sa retraite, il refusa de ratifier un marché fameux qui devait occasionner à l'état une perte de 2,500,000 fr. Démissionnaire le 17 novembre 1830, il fut nommé membre du conseil général du département de l'Oise en janvier, et réélu député de Senlis en juillet 1831. Le 4 août, il fut investi du commandement en chef de l'armée du Nord. Le traité du 15 novembre garantissait à la Belgique la possession de la citadelle d'Anvers, ainsi que celle des forts qui en dépendent sur les deux rives de l'Escaut; mais le mauvais vouloir des puissances conciliatrices avait jusqu'alors retardé la remise de ces places. De protocole en protocole on était arrivé au mois de septembre 1832, et le maréchal Gérard, de son quartier-général établi à Saint-Waast-le-Haut, près de Valenciennes, n'attendait qu'un signal pour franchir les frontières du Nord avec 50,000 Français. Enfin, le 5 novembre, on apprit que le roi de Hollande refusait de se conformer à l'ultimatum de la France et de l'Angleterre, et, le 15, l'armée française passait la frontière. Le 29, à huit heures du soir, la tranchée fut ouverte sous la citadelle d'Anvers; les pluies étaient continuelles, et il fallut établir les batteries dans deux pieds de boue. Cependant les travaux furent achevés du 2 au 3 décembre, et, le 4, le feu de 104 pièces commença contre la citadelle. Le 14, à cinq heures du matin, la mine nous ouvrit la lunette Saint-Laurent; le 23 décembre, le général Chassé demanda a capituler, et, le 24, a une heure, le maréchal Gérard, accompagné des ducs d'Orléans et de Nemours, entra dans la citadelle par la porte de Kiehl. Un instant après, la garnison hollandaise, réduite à 4,000 hommes, sortait de la place et déposait ses armes sur les glacis. Au retour de cette campagne, qui fit grand honneur au maréchal, la France voulut s'associer, dans une souscription vraiment nationale où le pauvre et le riche apportèrent leur cotisation, et elle offrit au général en chef une épée à poignée d'or sur la lame de laquelle était écrit Les Français au Maréchal Gérard, commandant en chef l'armée du Nord. Prise de la citadelle d'Anves. La Belgique, pour qui nous avions combattu, ne voulut pas rester en arrière; la chambre des représentants vota également au maréchal une épée d'honneur qui lui fut offerte par le roi Léopold, au nom du peuple belge. Le 11 février 1833, le maréchal fut admis à la Chambre des pairs; il avait été élevé à cette dignité le 11 octobre 1832, au moment de son entrée en campagne. Rappelé au ministère de la guerre par la confiance du roi le 18 juillet 1834, et nommé en même temps président du conseil des ministres, en remplacement du duc de Dalmatie, il donna de nouvelles preuves de ses talens administratifs et de son dévoûment au pays. La justice et la haute administration dans nos possessions du nord de l'Afrique furent soumises à des règles appropriées au pays; on créa dans la province d'Alger un corps de spahis réguliers, cavalerie légère d'élite qui, pendant longtemps, fut seule capable de poursuivre et de châtier jusque dans le désert l'Arabe insoumis. Des comités spéciaux d'artillerie, de fortifications d'infanterie et de cavalerie furent institués; on réduisit les compagnies de vétérans à un effectif normal, et l'on régla le mode d'avancement des officiers. Toutes ces grandes et importantes mesures furent adoptées en quatre mois; le maréchal quitta le ministère le 19 octobre. Nommé grand-chancelier de la Légion-d'Honneur le 4 février 1836, en remplacement du duc de Trévise mort victime de l'attentat du 29 juillet 1835, il rçut le 11 octobre la croix de chevalier-commandeur des ordres du roi de Suède, et quitta son emploi de grand-chancelier, le 11 décembre 1838, pour accepter du roi le commandement supérieur des gardes nationales de la Seine, laissé vacant par la mort du comte Lobau. Digne héritier de la popularité, de l'amour de l'ordre et de l'obéissance aux lois de son prédécesseur, il sut, par des mesures pleines de prudence et de fermeté, rétabtir l'ordre un instant troublé dans la capitale dans la journée du 12 mai 1839. Rappelé à la grande-chancellerie de la Légion-d'Honneur le 21 octobre 1842, en remplacement du duc de Reggio, il occupe encore aujourd'hui ce poste éminent. Telle a été la carrière de M. le maréchal Gérard, glorieuse carrière de dévoûment à l'honneur et aux intérêts du pays, carrière dont aucun jour d'une si longue vie n'est venu ternir l'éclat". Source : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 5 |
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GERVAIS (214) |
Sous lieutenant le 25/03/1809 |
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GEURY (Pierre) |
Caporal au 1er bataillon de la 30e demi-brigade d'infanterie, compagnie de carabiniers, né à Parrecend (Vosges), entré et mort le 9 pluviôse an V (28 janvier 1797), «de mephitisme indomptable par un gaz inflammable qui s'est développé à la caserne». Source : Revue historique et archéologique du Maine -G. Fleury & A. Dangin (Mamers)-1876; 1913 (T74). |
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GIBASSIER (148) |
Sous lieutenant le 22/02/1807; Lieutenant le 23/04/1809 |
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Gibassier Pierre (3) |
"Naquit le 18 décembre 1767 à Dijon (Côte-d'Or). Soldat le 5 mars 1785 dans le régiment d'Agenois (16e d'infanterie), il y devint caporal le 11 juin 1786, sergent le 11 juin 1787, et fut nommé par le général Gestas, le 13 octobre 1791, adjudant de place à la citadelle de Blaye, poste qu'il occupa jusqu'au 24 novembre. Le lendemain 25, il fut élu lieutenant dans le 2e bataillon de la Gironde (amalgamé ensuite, le 26 germinal an II, dans la 72e demi-brigade d'infanterie, devenue elle-même 30e de bataille en l'an IV, et 30e régiment de ligne en l'an XII). Capitaine-adjudant-major le 8 mars 1792, et capitaine d'une compagnie le 1er septembre 1793, il fit les deux premières campagnes du Nord, en Belgique, et assista aux sièges d'Anvers, de Breda, de Clundert, de Willemstadt et de Gertruydemberg. Les 14 et 15 obtobre 1793, au déblocus de Maubeuge, il enleva plusieurs redoutes couvrant Wattignies, et, le lendemain, en récompense de sa conduite, il fut promu au grade de chef de bataillon. Le 9 germinal an II, devant le château, il soutint la retraite avec son bataillon, et sauva le parc d'artillerie de la division, cerné de toutes parts et que les généraux lui confièrent ensuite. Chargé de couvrir la retraite de la division, le 28 du même mois, il repoussa plusieurs charges faites par un corps de grenadiers et de cuirassiers autrichiens, depuis Riboviller jusqu'aux redoutes d'Etreux, enleva le 10 prairial, à une sortie de Maubeuge, toutes les redoutes établies sur la route de Mons, prit plusieurs pièces de canon et fit enclouer les autres. Dans la campagne de l'an III, il fit le siège de Maëstricht, se trouva le 10 prairial au passage de la Roër, et, à la prise d'Arensbourg, il mérita les éloges de Jourdan, son général en chef. Le 3 fructidor au IV, pendant que l'armée française assiégeait Mayence, la garnison prussienne fit une sortie vigoureuse sur Menbischoffen, et cerna son bataillon qui allait succomber au nombre, lorsque, saisissant le drapeau, il se jeta au milieu de l'ennemi et parvint à rétablir le combat; en un instant la plaine fut nétoyée et les assaillants refoulés dans la place ou culbutés dans le Rhin. En Italie au commencement de l'an V, il fit partie de l'expédition dirigée contre Rome, fit prisonniers, à la prise de Modène (24 prairial an VII), 6 à 800 Italiens opposés à son bataillon, fut démonté de cheval et, blessé d'un coup de feu en traversant la ville au pas de charge, continua néanmoins de repousser l'ennemi jusqu'à Mirandola. Fait prisonnier de guerre au moment où il s'efforçait de sauver 3 officiers de son bataillon grièvement blessés, il fut conduit avec eux à Parme, et délivré lors de la retraite de la Trebia. En l'an VIII, il resta en Italie, et, le 30 frimaire an IX, à la bataille de la Vola, il conduisit avec une grande habileté les tirailleurs d'élite du corps de Suchet. Envoyé au camp de Bruges à la fin de l'an XI, et compris comme membre de la Légion-d'Honneur dans la promotion du 25 prairial an XII, il fit avec le 3e corps de la grande armée les campagnes d'Autriche et de Prusse. Le 11 frimaire an XIV, à la bataille d'Auterlitz, il fit des prodiges de valeur et d'audace à la tête de son bataillon; sa troupe enleva 5 pièces de canon à l'ennemi dont il rompit plusieurs fois les rangs à la baïonnette. Le 14 octobre 1806, à la bataille d'Iéna, il se porta en avant de la gauche de la ligne de combat avec 2 compagnies de voltigeurs pour s'opposer à la réunion d'un corps considérable de cavalerie dont les mouvementsétaient couverts par un bataillon et 2 canons. Ce bataillon fut forcé à la retraite, et la cavalerie ayant voulu fournir une charge, fut mise en déroute, laissant un nombre considérable de morts sur le champ de bataille, ainsi que les 2 canons qui furent enlevés à la baïonnette. Nommé major du 52e régiment de ligne le 16 septembre 1806, il vint en Allemagne, avec l'armée du vice-roi, pendant la campagne de Wagram. Officier de la Légion-d'Honneur le 27 juillet 1809, il rentra dans ses foyers le 26 mai 1810, et prit sa retraite le 8 mars 1812. Il est mort le 28 janvier 1837 à Berbrot, province de Limbours (Belgique)".
Sources : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 5 |
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GILBERT Victor Valérie (192) |
Sous lieutenant le 04/03/1809 |
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GIOARDA |
Chirurgien major |
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GIRARDOT (137) |
Sous lieutenant le 31/01/1806; Lieutenant le 27/06/1807; Capitaine le 22/06/1811 |
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Givaudin Pierre-Etienne |
Originaire (1782) du canton d'Auxerre (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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GLANDINET (129) |
Lieutenant le 5 fructidor an 13; Adjudant major le 05/12/1806; Capitaine le 05/06/1809 |
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Godard Philibert |
Né le 10/01/178 à Fyé (Yonne), Conscrit entré au service le 13/10/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, affecté à la 5e Compagnie du 2e Bataillon, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure et de fièvre à l'hôpital de Posen le 29/04/1807 (Quintin - Eylau) |
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Goudechaux | Officier de santé (Etats militaires an X) |
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Gouy Claude [André selon Quintin] |
Date de naissance : 18 juin 1765. Qualité : Chef de Bataillon à la 30e Demi-brigade de ligne, promu 4e Chef de Bataillon provisoire à la 77e Demi-brigade de ligne. Fonction : à confirmer dans ce grade dans cette unité. Date du dossier : 7 Frimaire an 9 (28 novembre 1800). Remarque : futur Colonel ; mention d'une décision du 21 Frimaire an 9 (12 décembre 1800), minute d'Arrêté des Consuls à rechercher dans AF/IV/27, plaquettes 147 ou 148. Date de décès : 21 juillet 1809 (Cote : AF/III/196, dossier 905, pièces 158-159). |
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GRAND DE CHAMPRONET (210) |
Sous lieutenant le 24/03/1809; Lieutenant le 17/03/1811 |
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Grange Edme |
Né en 1769 à Poilly (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Gremet François |
Né en 1770 à Dracy (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Grenouillat Antoine |
Né en 1784 à Parlan (Cantal), Conscrit entré au service le 29/09/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté le 01/07/1806 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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Grodenet Charles |
Né le 19/01/1769 à Lyon (Rhône), engagé volontaire comme soldat au 6e Bataillon du Jura le 12/05/1793, Fusilier le 17/04/1794 à la 72e Demi-brigade de bataille puis le 19/02/1796 à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, blessé de deux coups de feu dont un à la tête le 26 mars 1799 à Castelforte, nommé Caporal le 30/04/1799, blessé au côté droit à la bataille de la Trébie le 19/06/1799, Sergent le 06/11/1802 à la 30e de Ligne, servant en 1805 à la 7e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Grognet ou Grogniet François Joseph (13905) |
Fils de André joseph et de Marie Josephe Lortamps (?), né le 20 août 1792 à Aische (aujourd'hui Aische-en-Refail), canton de Dhuy, département de Sambre-et-Meuse. Taille de 1,64 m. Visage haut, front ovale, yeux gris, nez gros, bouche petite, menton rond, cheveux et sourcils chatain. Arrivé au Corps le 3 mars 1813. Conscrit de 1812 compris sur la liste de désignation du canton sous le n°75; profession de domestique. Compagnie de Grenadier du 4e Bataillon. Passé au 9e Régiment d'artillerie à pied le 1er octobre 1813 (Communication de M. Frank Grognet, son descendant) |
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Grosier Marin-Louis |
Né le 15/03/1782 à Mouzn (Ardennes), engagé volontaire entré au service le 15/03/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, servant en 1805 à la 7e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 |
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GROUMELLE ou GROUMEL (Jean-Joseph) |
Né dans le département de Vaucluse. A Marengo, n'étant que Caporal dans la 30e Demi-brigade de ligne, il se précipite au moment d'une charge à la baïonnette avec plusieurs de ses camarades sur un peloton ennemi auquel il enlève un drapeau et fait plusieurs prisonniers. Cette action lui mérite, le 18 brumaire an IX, un fusil d'honneur. Sergent en 1804, Sergent-major en 1806. A fait partie de la 8e Cohorte de la Légion-d'Honneur.
Source : Fastes de la Légion d'Honneur, tome 2 |
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GRUN (249) |
Lieutenant le 25/08/1809; Capitaine le 22/06/1811 |
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Guénier Jean-Baptiste | Né le 19/07/1782 à Saint-Bris (Yonne), Conscrit entré au service le 29/03/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, servant en 1805 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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GUERIN (François) |
Capitaine, mort à Castelforte, suite de blessures, le 6 germinal an V II (26 mars 1799) |
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Guéru Martin |
Né le 21/09/1783 à Arcy sur Cure (Yonne), Conscrit entré au service le 09/09/1803 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 5e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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GUICHEAU de CHASTILLON (250) |
Sous lieutenant le 06/05/1811 |
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Guignard François |
Né le 11/11/1769 à Birac (Charente), entré au service comme soldat au 2e Bataillon auxiliaire de la Dordogne le 22/11/1799, Fusilier le 08/03/1800 à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, servant en 1805 à la 8e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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GUILBERT (251) |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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Guilin (97) |
Sous lieutenant le 17 messidor an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 11/09/1806; Adjudant major le 31/05/1808 |
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Guillaume (110) |
Capitaine (Etats militaires an X) le 11 mai 1792 (Etats militaires an XI); Capitaine le 16 messidor an 11; à la retraite |
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Haberkorn Louis |
Né le 24/08/1779 à Marmoutier (Bas-Rhin), déserteur amnistié rentré au service le 24/10/1802 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, Caporal le 06/11/1805 à la 6e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Habeth Jacques (13908) |
Fils de Chrétien et de Marie Decker, né le 13 avril 1794 à Morenhoven, canton de Reinbach, département de Rhin-et-Moselle. Taille de 1,60 m. Visage long, front haut, yeux bleux, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils chatains. Arrivé au Corps le 13 avril 1813. Conscrit de 1814 compris sur la liste de désignation du canton sous le n°40; profession de valet. 1ère Compagnie du 3e Bataillon. En arrirèe du 29 juillet 1813. Rayé le 31 décembre suivant |
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HAIGE |
Chef de Bataillon |
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HAMBLIN (244) |
Sous lieutenant le 07/10/1810 |
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HATTIER (263) |
Sous lieutenant le 22/06/1811 |
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HAY de SANCE |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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Hébert Cansien |
Né à Brétigny (Brétigny-sur-Orge, Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne), sans indication de sa date de naissance, conscrit de l'an 14 entré au service le 03/12/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne dont les Bataillons de guerre font partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, Fusilier à la 8e Compagnie du 1er Bataillon, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de cette blessure à l'hôpital de Fordon le 24/05/1807 (Quintin - Eylau) |
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HEIMBERGER (Joseph) |
Né à Wissembourg le 24 mars 1768; taille 1 m 66. Il s'engage en tant que Musicien gagiste le 11 avril 1804. Affecté à l'Etat major du Régiment, il participe aux batailles d'Austerlitz, Auerstadt, Eylau, Friedland, Landshut, Eckhmül, Essling et Wagram. Il quitte le 30e de Ligne le 1er janvier 1812. |
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HERBIN (204) |
Sous lieutenant le 12/04/1809; Lieutenant le 17/05/1811 |
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HERVE (261) |
Chef de Bataillon; Major en second le 22/06/1811 |
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HERVIEU (Philippe Laurent, Baron) |
"Naquit le 10 août 1769 à Saint-Silvain (Calvados). Sergent le 13 septembre 1792 dans le 10e bataillon de volontaires des réserves (par amalgame, 24e demi-brigade d'infanterie en nivose an II, 61e de bataille en l'an IV et 61e régiment de ligne en l'an XII), il fut employé à l'armée du Nord au commencement de la guerre, devint quartier-maître adjoint le 5 nivôse an II, titulaire de cet emploi le 25 messidor an III, passa en l'an IV à l'armée de Sambre-et-Meuse, et à celle d'Italie en l'an VI. Capitaine en Egypte le 5 frimaire an VII, il fut blessé d'un coup de feu à la tête à la bataille d'Aboukir le 7 thermidor, et rentra en France avec l'armée d'Orient au commencement de l'an X. Compris comme membre de la Légion-d'Honneur, au camp de Bruges, dans la promotion du 25 prairial an XII, il fit avec le 3e corps la campagne d'Autriche, de Prusse, de Pologne et d'Allemagne, reçut un coup de feu dans la poitrine, au combat de Landshutt, le 21 avril 1809, et fut créé baron de l'Empire, après la bataille dcWagram, le 15 août 1809. Chef de bataillon le 22 juin 1811, et admis comme capitaine de vieille garde au 2e régiment de chasseurs à pied, il fit en cette qualité la campagne de Russie, et devint major en second dans la ligne le 8 octobre 1812. Il entra avec son grade au 27e régiment de ligne le 6 février 1813, passa le 18 mars au 30e régiment, et prit le commandement du 31e régiment bis provisoire au 13e corps d'armée. Bloqué dans Hambourg à la retraite de l'armée française, il reçut deux fortes contusions à la cuisse gauche et au bras droit à la prise de l'île de Wilhemsbourg, sur les Russes, le 9 février 1814, et rentra en France avec la garnison au mois de mai. Maintenu au 30e régiment de ligne à l'organisation du mois d'août, il reçut la croix de Saint-Louis le 7 mars 1815, fit partie du 4e corps rassemblé sur la Moselle au mois de mai, et fut tué à l'attaque du village de Ligny le 16 juin de la même année".
Source : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 5 |
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HOLBACQ (199) |
Vient de la 1ère Légion du Nord; Capitaine |
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HOMERIL (265) |
Sous lieutenant le 10/07/1811 |
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HUBERT (169) |
Sous lieutenant le 16/12/1806 |
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Humbert Jean-Baptiste |
Né le 12/11/1782 à Giromagny (Haut-Rhin, aujourd'hui Territoire de Belfort), Conscrit entré au service le 30/10/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, combattant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, affecté à la 4e Compagnie du 1er Bataillon, tué d'un coup de feu à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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Jacobi ou Jacobé (83) |
Lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires an XII) ou le 18 vendémiaire an 12; Capitaine le 22/02/1807 |
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Jacquemin Georges |
Fusilier au 3e bataillon de la 30e Demi-brigade de ligne, décédé à l'hôpital militaire de Lodi, le 11 pluviôse an IX (Recueil des actes de la préfecture du Département de la Seine-Inférieure, année 1821). |
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Jaeger Jean-Célestin |
Fils de Chrétien et de Marie-Madelaine Gennain, né le (31 ans) ... à Strasbourg (Bas-Rhin); Voltigeur au 30e Régiment d'infanterie de ligne, tué le 31 octobre 1805 au combat de Lambach |
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Janton, Santon ou Santou |
Lieutenant le 15 floréal an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Jaudou Antoine |
Né le 25/10/1774 à Périgueux (Dordogne), Conscrit entré au service comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne le 27/12/1801, Caporal le 23/10/1802, Sergent le 21/01/1803 à la 30e de Ligne, servant en 1805 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Jeannin Julien |
Né le 04/11/1768 à Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), engagé volontaire entré au service le 04/02/1791 au ci-devant Régiment d'Anjou, devenu 36e Régiment d'Infanterie en 1791, Fusilier à la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne aux Armées du Nord (1793-1794), de Sambre et Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1800), Caporal le 23/09/1800 à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon, destitué et remis Fusilier le 03/04/1803 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), Caporal le 11/11/1806, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Dantzig le 26/09/1807 (Quintin - Eylau) |
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JODON de VILLEROCHE Pierre Charle (197) |
Major le 07/04/1809; Chevalier d'Hézenoy le 13 juillet 1810 (E. Campardon : "Liste des membres de la noblesse impériale dressée d'après les registres de lettres patentes conservés aux Archives nationales" Paris, 1893) |
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Jonard Antoine |
Fendeur. Commune de Saint-Agnan (Canton de Digoin, arrondissement de Charolles, Saône-et-Loire). Entré au service en Novembre 1813. Fusilier. 30e de ligne. Sorti du service en Mai 1814. Ancien militaire ayant droit à la médaille de Sainte-Hélène par Déclaration du 20 septembre 1857. Âgé de 64 ans. |
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JOUBERT (190) |
Colonel le 20/01/1806 |
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Joubert (25) |
Capitaine le 28 Germinal an 7 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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Jund (96) |
Sous lieutenant le 17 messidor an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 11/09/1806 |
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KERNE Sébastien |
Sous lieutenant |
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KERST |
Sous lieutenant le 16/05/1807 |
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KERVEILLER ou KIRVEILLER Louis (101) |
Né à Perveiller (Haut-Rhin) le 20 février 1775. Entre au service comme soldat, le 15 février 1789 au 98e de Ligne, devenu 175e Demi-brigade, dont le 3e Bataillon fut incorporé dans la 30e Demi-brigade, qui forma ensuite le 30e Régiment de ligne, et sert avec distinction aux Armées du Nord et de Sambre-et-Meuse de 1792 à l'an IV. Caporal le 15 germinal an IV, il est fait prisonnier de guerre le 17 thermidor suivant, et rentre des prisons de l'ennemi le 1er fructidor an V. De l'an V à l'an IX, il prend une part active aux opérations des Armées d'Italie, de Rome et de Naples, est nommé Sergent le 19 nivose an VII, et se distingue, le 29 prairial suivant, à la bataille de la Trébia, où il est blessé de deux coups de feu, l'un à la cuisse et l'autre au bras gauche. Le 25 prairial an VIII, à la bataille de Marengo, il rallie les jeunes Grenadiers, un instant démoralisés par la mort de leur Capitaine, et charge l'ennemi à leur tête avec une grande intrépidité. Cette action lui vaut un fusil d'honneur le 4 pluviôse an XI. Le 18 messidor de la même année, il obtient le grade de Sergent-major et est promu Sous-lieutenant le 1er ou le 2e jour complémentaire suivant. Kerveiller passe les ans XII et XIII à l'Armée des côtes de l'Océan et fait les campagnes des ans XIV et 1806 a la Grande Armée. Le 11 frimaire an XIV, il donne des preuves de la plus éclatante valeur à la bataille d'àusterlitz, où il est blessé d'un coup de feu à la tête. La bravoure qu'il déploie à la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806, où il est criblé de blessures, le fait nommer Lieutenant le 16 du même mois, mais il ne jouit pas longtemps de la récompense de ses bons services, car il meurt à l'ambulance le 21, par suite des blessures qu'il a reçues.
Source : Fastes de la Légion d'Honneur, tome 2 |
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Kiesser François-Xavier |
Originaire du canton de Colmar (Haut-Rhin) sans indication de date de naissance, Conscrit de l'an 13 entré au service le 01/03/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 3e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à Eylau le 08/02/1807, mort suite à sa blessure à l'hôpital de Thorn le 02/05/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Kricker Martin |
Né le 31/05/1783 à Eschbach (aujourd'hui Eschbach-au-Val, Haut-Rhin), Conscrit entré au service le 30/10/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, dont les Bataillons de guerre font partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure et de fièvre à l'hôpital de Custrin le 16/05/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Kuemy Joseph |
Né le 02/12/1780, originaire du canton d'Altkirch (Haut-Rhin), Cosncrit entré au service le 30/10/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne appartenant à la 1ère Division du 3e Corps de la Grande Armée, affecté à la 4e Compagnie du 2e Bataillon le 01/07/1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Labarenne Bernard |
Né le 26/03/1777 à Paris (Seine), Conscrit entré au service le 07/10/1799 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, Caporal en 1805 à la 2e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Brünn le 06/01/1806 à la suite de blessure reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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LABAT (211) |
Sous lieutenant le 24/03/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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LABORY (151) |
Sous lieutenant le 01/03/1807; en Espagne 1811 |
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Lacassaigne (91) |
Sous lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires an XII) |
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LACHASSE (118) |
Sous lieutenant le 5 germinal an 12; Lieutenant le 10/02/1808 |
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Lacombe (78) |
Sous lieutenant le 1er pluviôse an 8 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 5 germinal an 12; Capitaine le 28/10/1806 |
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LADEMAISON (91) |
Lieutenant le 16/10/1806 |
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LAFARGUES (116) |
Sous lieutenant le 1er brumaire an 12 |
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Lafitte ou Laffite Etienne, Baron (52) (125) |
"Naquit le 23 juin 1774 à Tizac (Gironde). Volontaire le 18 septembre 1791 au 2e bataillon de la Gironde (30e demi-brigade de bataille), il fut fait caporal à l'armée du Nord le 20 octobre 1792, assista la même année au siège d'Anvers et devint sergent le 28 octobre 1793 à la suite des sièges de Breda, Clunder, Willemstadt et Gertruidenberg. Envoyé en l'an III à l'armée de Sambre-et-Meuse, il assista au siège de Maëstricht, tomba au pouvoir des Autrichiens le 28 fructidor an IV et obtint son échange le 13 frimaire an V. Sergent-major le 24 prairial, il rejoignit la 30e demi-brigade en Italie et fut blessé d'un coup de feu à la prise de Traëtta (pays de Naples), où sa belle conduite lui mérita le grade de sous-lieutenant le 15 floréal an VII. Nommé lieutenant sur le champ de bataille de la Trebia par le général en chef Macdonald, et confirmé le 1er messidor an VII, il fit partie d'une expédition dans la Rivière de Gênes entre Deva et Sestri, le 21 vendémiaire an VIII; emporté par son zèle à poursuivre l'ennemi et totalement isolé du corps de bataille, il se présenta audacieusement avec 13 hommes devant un parti de 264 Autrichiens, qu'à tel point il intimida, que ceux-ci déposèrent les armes et se laissèrent emmener prisonniers. Le 21 vendémiaire an XII, le lieutenant Lafitte passa en qualité d'aide-de-camp auprès du général sénateur comte Demont, reçut la décoration de membre de la Légion-d'Honneur, au camp de Bruges, le 25 prairial suivant, et se trouva pendant la campagne de l'an XIV à la prise d'Ulm et à la bataille d'Austerlitz. Placé auprès du général Durosnel, le 23 septembre 1806, il obtint le brevet de capitaine le 3 janvier 1807, se trouva aux combats et aux batailles d'Eylau, de Gustadt, d'Heilsberg, et eut un cheval tué sous lui à Friedland le 14 juin. Après la paix de Tilsitt, il se rendit à l'armée d'Espagne, eut successivement 3 chevaux tués sous lui à Medellin, à Rio-Secco et à Tudella, et reçut le 9 juin 1808, avec la croix d'officier de la Légion-d'Honneur, l'autorisation d'entrer au 26e dragons. Chef d'escadron le 28 août suivant, il continua de servir dans la Péninsule, eut encore son cheval tué sous lui à la bataille de la Gebora et prit une part glorieuse à la bataille d'Albuhera. Pendant le siège de Badajoz, le duc de Dalmatie ayant demandé un officier supérieur capable de franchir la ligne ennemie, entre Elvas et Maïorca et San-Vincente pour porter des ordres sur un point important, le commandant Lafitte, qui lui fut désigné, traversa l'armée anglo-espagnole avec 120 chevaux et s'acquitta de sa mission avec courage et une rare intelligence. Quelques jours après, le 19 janvier 1811, il reçut de graves contusions dans la poitrine en chargeant, à la tête de 2 compagnies d'élite des 14e et 26e dragons, un carré formidable d'infanterie anglaise. Promu au grade de major en second le 7 septembre 1811, et placé par le maréchal Soult à la tête du 20e régiment de dragons pendant les campagnes d'Andalousie, il fut appelé par Napoléon à Paris et placé comme chef d'escadron, le 9 décembre 1811, dans les chasseurs à cheval de la garde impériale, avec lesquels il fit sans interruption les trois campagnes de Russie, de Saxe et de France. A Leipzig, le 18 octobre 1813, il reçut un coup de biscaïen à l'épaule gauche et fut renversé de cheval. Fait baron de l'Empire à Montereau le 19 février 1814, il perdit 3 chevaux par le feu de l'ennemi aux combats de Langres, de Craone et de Méry-sur-Seine, fut placé comme major à la suite du régiment de hussards du roi (1er de l'arme) le 20 novembre 1814, et nommé chevalier de Saint-Louis le 27 décembre. Rappelé comme chef d'escadron dans les chasseurs à cheval de la garde le 14 avril 1815, il faillit trouver la mort à Mont-Saint-Jean, avant été renversé de son cheval au moment des charges les plus animées. Son renvoi dans ses foyers suivit le licenciement de l'armée, mais il obtint son rappel en 1816 comme lieutenant-colonel des dragons du Rhône (8e de l'arme). Il prit sa retraite le 7 novembre 1821, et mourut à Aï (Marne), le 1er juillet 1836, commandeur de l'Ordre depuis le 4 juin 1831". Source : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 5 |
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LAFOND (257) |
Sous lieutenant le 19/05/1811 |
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Lajeunesse ou La Jeunesse (2) |
Né en 1760. Chef de Bataillon le 11/01/1792 (d'après Etats militaires de l'an X). Qualité : Chef de Bataillon à la 30e Demi-brigade de ligne, promu Chef provisoire de cette Demi-brigade. Fonction : à confirmer dans ce grade dans cette unité. Date du dossier : 17 Fructidor an 8 (4 septembre 1800). Remarque : états de services depuis 1779. Chef de Brigade le 1er messidor an 7, mais commandant encore un Bataillon de la 30e (Etat militaire de l'an XI); rang de Colonel (Etat militaire de l'an XII). Cote : AF/III/197, dossier 909, pièces 217-218 |
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Lalanne ou Lalaune (90) |
Sous lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 10/02/1808 |
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LAMBERT (89) |
Sous lieutenant le 12 ventôse an 12; Lieutenant le 25/10/1806 |
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Lambert Pierre-Lazare |
Né le 17/09/1783 à Sormery (Yonne), Conscrit entré au service le 12/02/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Voltigeur le 23/10/1805 à la Compagnie de Voltigeurs du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Posen le 14/04/1807 (Quintin - Eylau) |
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LAMOTHE (235) |
Sous lieutenant le 12/08/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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Languillat Edme-Théodore |
Né le 19/09/1782 à Courson (Courson-les-Carrières, Yonne), Conscrit entré au service le 13/03/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 7e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Wloclawek le 24/06/1807 (Quintin - Eylau) |
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LAPIGNE (176) |
Sous lieutenant le 05/07/1807 |
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Larcher Gilles |
Né le 05/07/1775 à Poissy (Seine et Oise, aujourd'hui Yvelines). Entré au service le 01/03/1793 comme Canonnier dans la 2e Cie d'artillerie du Théâtre Français, devenue 12e Compagnie d'Artillerie de Sambre-et-Meuse, faisant campagne aux Armées du Nord (1793) et de Sambre-et-Meuse (1794-1796), incorporé au 30e de Ligne le 11 ventôse an V (01/03/1797) selon certaines sources, Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1798 selon Quintin, Caporal le 01/03/1799, Sergent le 23/09/1799, servant aux Armées d'Italie, de Rome, de Naples et d'Italie (1798-1801), Sergent major le 23/10/1802 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, un des Régiments de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805 à 1807, Sous-lieutenant le 15 (Quintin) ou le 19 mars 1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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LARCHET (159) |
Sous lieutenant le 14/03/1807; Lieutenant le 25/04/1809 |
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LAROCHE Edmé |
Champenois, né le 3 mars 1769 à La Ferté Loupière. Il mesure 1,72 m sous la toise du 2e bataillon de volontaires de la Gironde où il arrive le 6 février 1794. Trois mois plus tard il est amalgamé dans la 72e demi-brigade de bataille puis de la 30e en février 1796, époque où il passe à la compagnie de grenadiers du second bataillon. Il se bat à Marengo, Austerlitz, Auerstaedt et Eylau où il est blessé. Le 26 août 1808, l'Empereur le choisit afin de tenir l'emploi de troisième porte-aigle. Il combat à Landshut, Eckmühl. Ratisbonne, Essling, Wagram. En Russie, nous le retrouvons à Smolensk, La Moshowa et Wiasma. Le 10 décembre 1812, Laroche réussit à sortir du guêpier de Wilna. Mais deux jours plus tard, sur la route de Kowno, il est tué par les cosaques. |
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Lassegue (71) |
Sous lieutenant 1er messidor an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII); Capitaine le 25 ventose an 12 |
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LASSEGUE Jean (158) |
Né le 27 août 1776 à Basseus (Gironde). Incorporé au 30e de Ligne le 22 prairial an 12. Sous lieutenant le 14/03/1807; Lieutenant le 25/04/1809. Blessé le 06/07/1809 à Wagram et mort le 15. |
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Lasseigne | Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Laulammier ou Laulanier (113) |
Sous lieutenant le 21 fructidor an 11 (Etats militaires an XII) |
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LAUMOND (209) |
Sous lieutenant le 24/03/1809 |
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Laurent (81) |
Capitaine le 19 prairial an 11 (Etats militaires an XII) |
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LAURENT (88) |
Sous lieutenant le 11 ventôse an 12; Lieutenant le 05/12/1806; Officier payeur le 31/05/1808 |
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Laurent Pierre |
Né le 13/04/1782 à Saint-Victor-de-Cessieu (ISère), Conscrit entré au service le 22/02/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, servant en 1805 à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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LAVAILLIERE Jacques Francois |
Lieutenant |
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Laville (75) |
Sous lieutenant le 9 thermidor an 7 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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LEBEL (223) |
Sous lieutenant le 07/06/1809; Lieutenant le 06/03/1811 |
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Leblond (44) |
Lieutenant le 27 ventôse an 5 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X); passé aux Vétérans |
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Lebray | Lieutenant le 1er messidor an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X) |
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LEBRUN (164) |
Sous lieutenant le 29/04/1806; Lieutenant le 27/06/1807 |
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LECLERC (222) |
Sous lieutenant le 23/04/1809 |
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Lecourt (77) |
Sous lieutenant le 24 nivôse an 8 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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LEDIEU (85) |
Sous lieutenant le 11 messidor an 12 |
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Lefebvre ou Lefebure (6) |
Lieutenant le 30 pluviôse an 5 (Etat militaire an XII); Adjudant major le 27 Ventôse an 5 ou le 3 germinal an 5 (Etats militaires X-XI-XII); Capitaine |
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LEGRAS |
sous lieutenant |
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Lelong Nicolas |
Né le 06/02/1779 à Chaumes (aujourd'hui Chaumes-en-Brie, Seine-et-Marne), Conscrit entré au service le 01/05/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant campagne en 1805-1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, Caporal le 28/10/1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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Lemistre Antoine Zénon |
Né en 1775 à Pavant (Aisne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Leraitre dit Laurette, ou Leraître (17) |
Capitaine le 20 Ventôse an 2 (Etats militaires an XII); Capitaine le 30 ventôse an 2 (Etats militaires ans X-XI); admis à la retraite |
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Leroy (55) |
Lieutenant le 24 frimaire an 8; Lieutenant le 24 frimaire an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Létang François Thomas |
Né le 14/09/1784 à Brouilly (Yonne), Conscrit entré au service comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne le 04/08 1805, affecté à la 1er Compagnie du 1er Bataillon (Division Cafarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Levêque ou Levêsque (93) |
Sous lieutenant le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 1er germinal an 13; Capitaine le 27/06/1807 |
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LINTZEN Richard |
Sous lieutenant |
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Loubert |
Sous lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires an XII) |
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Luet Joseph |
Né le 28/07/1767 à Dessia (Jura), engagé volontaire entré au service le 14/08/1791 comme soldat au 6e Bataillon du Jura, Fusilier à la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne aux Armées du Nord (1794), de Sambre et Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1800), Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne le 24/09/1803, servant le 01/07/1806 à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment prenant part aux campagnes de 1805 à 1807 à la 1ère Division du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Quintin - Eylau) |
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Lunel (Jean-François) |
Né le 10/05/1781 à Beauvoir (Aillières-Beauvoir, Sarthe). Fils de Jean Lunel et de Marie Lunel. Conscrit entré au service le 31/08/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'infanterie de ligne, affecté à la 6e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805-1807, mort à l'hôpital de Thorn le 28 mai 1807 à l'âge de 26 ans, suite à blessure reçue à Eylau le 08/02 précédent. Source : La tragédie d'Eylau : 7 et 8 février 1807 : dictionnaire biographique des officiers, sous-officiers et soldats tués ou blessés mortellement au combat / Danielle et Bernard Quintin. |
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Magnard Baptiste |
Né le 06/05/1781 à Roche (Isère), Conscrit entré au service le 29/01/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Fusilier à la 7e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Thorn le 09/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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MAGNIN ou MAGNERA ? (259) |
Sous lieutenant le 22/06/1811 |
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MAILLOT (130) |
Lieutenant le 25/03/1793 |
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MAIRE (Claude Augustin) (185) |
Né le 19 avril 1770 à Mouthe. Fils du professeur de belles-lettres Antoine Simon Maire et d'Anatoile Jacquemot. Volontaire au 2e bataillon du Doubs le 15 juin 1792, Lieutenant le 17 février 1795, Capitaine le 25 juin 1798, Chevalier de la Légion d'Honneur en 1807. Maire fit toutes les campagnes de la Révolution et de l'Empire. Déjà Chef de Bataillon au 30e de Ligne (6 septembre 1808), il est nommé Chef de bataillon au 33e de Ligne en 1808. C'est à la tête de cette unité qu'il fait la campagne de Russie. Il reçoit une grave blessure par balle au pied droit à la bataille de la Moskova le 7 septembre 1812. Promu Colonel du 33e de Ligne le 8 octobre suivant, il est à nouveau blessé en défendant un pont près de Leipzig en 1813. Cela ne l'empêche pas de continuer à commander son régiment. En 1814, Augustin Maire participe à la défense de Luxembourg. Il est néanmoins maintenu à son poste au retour de Louis XVIII qui le fait même Chevalier de l'Ordre de Saint Louis le 29 septembre 1814. C'est ensuite à la tête du 32e de Ligne qu'il prend part à l'ultime campagne du Premier Empire, celle de 1815 en Belgique. A la seconde Restauration, ce brillant Officier se retrouve en non activité (8 octobre 1815). En 1830, Maire est choisi comme Colonel de la Garde Nationale de Besançon. Il meurt dans la capitale comtoise le 19 avril 1835. En épousant Jeanne Françoise Marie thérèse Morand, née en 1782, Maire devenait le beau frère du Général Morand, Comte d'Empire. Source : Les Comtois de Napoléon. |
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MALIBAS (Adam) |
Né le 15 octobre 1783 à Blanzac près de Matha (Charentes). Conscrit de l'An XIV. Taille 1 m 63. Arrive au Dépôt du 30e de Ligne le 13 janvier 1806. Affecté à la 8e Compagnie de Fusiliers du 3e Bataillon, il passe aux Voltigeurs du 1er Bataillon le 1er juillet 1806. Blessé à Eylau. Nommé Cornet à la même Compagnie le 11 mai 1809. |
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Marchand (14) |
Capitaine le 15/03/1793 (Etats militaires an XII); Capitaine le 1er messidor an 7 (Etats militaires an XI) |
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MARIE (141) |
Sous lieutenant le 28/10/1806 |
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MARIOLLE (112) |
Sous lieutenant le 1er brumaire an 13; Lieutenant le 05/12/1806; Adjudant major le 16/05/1808 |
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Marret Jean |
Né en 1781 à Saint-Jean d'Avelanne (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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MARTEL (162) |
Sous lieutenant le 27/06/1807 |
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MARTEL (179) |
Sous lieutenant le 27/07/1807 |
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Martient Claude |
Né à La Tronche (Isère), sans indication de date de naissance, entré au service le 01/07/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, affecté à la 4e Compagnie du 2e Bataillon de la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne appartenant, lors des campagnes de 1805-1807, à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, hospitalisé le 9, mort de ses blessures à l'hôpital de Custrin le 19/11/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Martin | Chirurgien major (Etat militaire an XII) | |
MARTIN Jean Marie | Lieutenant, mort dans les prisons de l'ennemi le 15 Vendémiaire an VIII (7 octobre 1799) |
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MARTIN Jean-Marie (196) |
Sous lieutenant le 31/03/1809; Lieutenant 22/06/1811 |
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Martin Joseph |
Né le 19/03/1777, originaire du département de l'Isère, Conscrit entré au service le 21/05/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, affecté à la 6e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure le 20/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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MASSERET (205) |
Sous lieutenant le 09/07/1807 |
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Massey Pierre Noël Simon |
Né le 28/01/1782 à Sens (Yonne), Conscrit entré au service comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne le 20/01/1804, servant en 1805 à la 8e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarellli), tué à la bataille d'Auterlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Matrix Edme Jean-Baptiste |
Né le 04/01/1782 à Mont-Saint-Sulpice (YOnne), Conscrit entré au service comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne le 11/01/1804, affecté à la 7e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Brünn le 06/12/1805 suite à blessures reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Maugras (47) |
Lieutenant le 14 floréal an 7 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 15 floréal an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Maurize ou Morize |
Capitaine le 10 fructidor an 3 (Etat militaire an XI); Quartier maître trésorier (Etats militaires ans X-XI) |
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Mayet Pierre |
Né le 06/03/1782 à Rebourseaux (Yonne), Conscrit entré au service le 11/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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MAZIER Jean-Louis (87) |
Né le 18 août 1775 à Marizy-St-Mard (Aisne). Entré au service comme soldat au 36e Régiment d'Infanterie le 21 nivôse an II (10 janvier 1794), Fusilier à la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 17/02/1796; Caporal le 01/09/1798, faisant campagne aux Armées du Nord (1794), de Sambre-et-Meuse (1795-1797) et d'Italie (1798-1799), Fourrier le 08/03/1799; blessé d'un coup de feu à la jambe gauche à La Trebbia le 19/06/1799, fait prisonnier de guerre le même jour, échangé le 11/12/1799, Sergent le 22/07/1802 et Sergent-major le 23/10/1802 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Sous-lieutenant le 13/04/1804 (23 germinal an 12) à ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), membre de la Légion d'Honneur le 05/11/1804, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) ; Lieutenant le 22/02/1807 ? |
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Meigne François |
Né le 08/09/1783 à Grimault (Yonne), Conscrit entré au service comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne le 15/01/1804, affect en 1805 à la 4e Compagnie du 1er Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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MERCIER (194) |
Chef de Bataillon le 27/03/1809 |
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Mérille ou Merille (64) |
Sous lieutenant le 4 ventôse an 7 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 19 prairial an 11 (Etats militaires an XII) |
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MERLETTE |
Chef de Bataillon |
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Métras Etienne |
Né à Montolieu (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Meyer François |
Né en 1782 à Vienne (Isère), Conscrit entré au service le 29/01/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09 suivant 30e Régiment d' Infanterie de de Ligne, affecté le 01/07/1806 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Meynard |
Officier de santé (Etats militaires ans X-XI); Chirurgien major Chirurgien major (Etat militaire an XII) |
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MICHAUD (92) |
Sous lieutenant le 1er jour complémentaire an 11; Lieutenant le 28/10/1806; Adjudant major le 25/09/1807 |
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Michaux Jean |
Né le 27/02/1772 à Saint-Vivien de Blaye (Gironde), engagé volontaire au 2e Bataillon de la Gironde le 18/091791, Fusilier à la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne le 19/02/1796, Caporal le 02/06/1797, prisonnier de guerre à La Trébie le 19/06/1799, échangé le 20/03/1801, Sergent le 20/07/1802 à la 30e de Ligne, servant en 1805 à la 8e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Midierre André |
Né le 26/06/1782 à Jussy (Yonne), Conscrit entré au service le 29/03/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Miennay ou Miannay Jean-Baptiste (38) |
Né le 17/05/1771 à Amiens (Somme), engagé volontaire entré au service le 07/06/1788 comme Canonnier au Régiment du Corps Royal de l'Artillerie des Colonies, devenu en 1791 8e Régiment d'Artillerie, sert à Saint-Domingue en 1791, Caporal le 25/12/1792, Sergent le 23/07/1796, Sous-lieutenant breveté à la 9e Demi-brigade coloniale par ordre du Directoire exécutif le 10/03/1797, Lieutenant le 29/04/1798 puis Adjudant-major lieutenant le 27/12/1798, repassé en France bénéficiant d'un congé le 13/04/1799, employé au 2e Bataillon auxiliaire de la Somme sur ordre du Général Despreaux du 15/11/1799, Lieutenant à la suite de la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne par incorporation de ce Bataillon le 04/02/1800 (Lieutenant - Etats militaires an X), Lieutenant titulaire le 23 octobre 1800 (avec rang du 10 floréal an 6 (29/04/1798) - Etats militaires an XI-XII) à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Capitaine à ce Régiment le 31/01/1806, prenant part aux campagnes de la Grande Armée en 1805-1807 avec la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Millat Nicolas |
Né le 27/07/1783 à Saint-Maurice (Yonne), Conscrit entré au service le 12/02/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, appartenant en 1805 à la Division Caffarelli, mort à l'hôpital de Brünn le 14/12/1805 suite à blessures reçues à la bataille d'Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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MILLER Antoine (115) |
Sous lieutenant le 11 ventôse an 11 |
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Milot Maximin |
Né en 1783 à Champingnelles (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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MISERE (Jean-Baptiste) |
Chasseur au 3e Bataillon de la 30e Demi-brigade, 5e Compagnie, né à Thin-le-Moutier (Ardennes), entré le 7 nivôse an V (27 décembre 1796), mort le 30 pluviôse (18 février), «d'une maladie chronique». Source : Revue historique et archéologique du Maine -G. Fleury & A. Dangin (Mamers)-1876; 1913 (T74). |
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MOIRIAU (217) |
Sous lieutenant le 21/09/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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MOITTE (145) |
Sous lieutenant le 29/09/1806; Lieutenant le 27/10/1808 |
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Monnereaux Jean |
Jugement 821 le 25 ventôse an 13. Fusilier au 30e régiment de ligne, né à Chilliac, département de la Charente. Prévenu de faux et renvoyé avec toutes les pièces de la procédure devant la Cour criminelle et spéciale du département de la Charente (EXTRAITS des Jugemens rendus par le 2e Conseil de guerre de la 1re Division militaire, pendant le mois de Ventôse an 13 in Ordres du jour de la 1re division militaire. An XIII et 1er semestre 1806, III). |
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Montagne Barthélémy |
Né le 15/03/1772 à Villiers-sur-Tholon (Yonne), réquisitionnaire entré au service le 06/02/1794 au 2e Bataillon de la Gironde, Fusilier à la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794 puis à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, faisant campagne aux Armées du Nord (1794), de Sambre-et-Meuse (1796-1797) et d'Italie (1798-1801), Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne le 24/09/1803, affecté à la 3e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), Tambour le 01/07/1806, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Moquet François |
Né le 25/10/1784 à Segonzac (Charente); Conscrit entré au service le 13/01/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté le 01/01/1806 à la 5e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Custrin le 26/07/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Morais (98) |
Sous lieutenant le 12 messidor an 11 ou le 20 messidor an 11 (Etats militaires an XII); Lieutenant le 28/10/1806; Capitaine le 25/04/1809 |
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Moreau Claude-Philippe |
Né le 26/03/1785 à Trigny (Yonne), COnscrit entré au service le 03/10/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 6e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Sapieha à Varsovie le 29/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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MOREAU Jean |
Lieutenant |
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MOREL (174) |
Capitaine le 10 février 1808 |
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Morgat (102) |
Sous lieutenant; Lieutenant le 1er complémentaire an 11 |
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Morgat (61) |
Sous lieutenant le 15 floréal an 5; Sous lieutenant le 15 germinal an 5 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 28/10/1806 |
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MORIN (201) |
Sous lieutenant le 12/04/1809; Lieutenant le 17/02/1810 |
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MORIN (86) |
Sous lieutenant le 11 messidor an 12 Lieutenant le 05/12/1806 |
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Mourcet (11) |
Capitaine le 14/08/1791 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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Mourlon Edme-Edouard |
Né le 13/07/1786 à Montigny (Yonne), Conscrit entré au service le 13/10/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne dont les Bataillons de guerre font partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Moussaint (21) |
Capitaine le 17 Vendémiaire an 4 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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MOUSSE ou MOUSSET (225) |
Sous lieutenant le 07/06/1809; tué le 06/07/1809 à Wagram |
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Muller Joseph |
Originaire du canton de Kaysersberg (Haut-Rhin), sans indication de sa date de naissance, Conscrit de l'an 13 entré au service le 29/11/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté le 01/07/1806 à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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MUNIER (André) |
Né à Saint Dié le 12 décembre 1775. Taille 1 m 64. Engagé dans le 11e Bataillon de Volontaires Nationaux des Vosges. Se bat depuis le 25 février 1793. Le Bataillon est amalgamé le 12 mars 1795 dans le 3e Bataillon de la 175e Demi-brigade, dans lequel Munier devient Tambour. Passe tambour de la Compagnie de Grenadiers du 2e Bataillon de la 30e Demi-brigade le 18 février 1796. Le 20 janvier 1803, Munier souscrit un nouvel engagement, alors qu'il peut demander son congé absolu, en remplacement de Jacques Clément, fils d'un riche propriétaire. Munier participe à toutes les campagnes de la Grande Armée; il est blessé à Eylau. Le 19 juin 1809, il est nommé Caporal tambour. Il meurt à Borodino, en montant à l'assaut avec ses Tambours, tué d'une balle. |
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Murgé ou Murger ou Murgey (60) |
Sous lieutenant le 27 ventose an 5 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 16 messidor an 11 (Etats militaires an XII) |
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Naas François Antoine |
Né le 13/12/177 à Drusenheim (Bas-Rhin), Conscrit amnistié entré au service le 02/12/1802 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, faisant partie en 1805 de la 7e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Brünn le 01/01/1806 suite à ses blessures à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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NICAISE |
Capitaine |
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Nicolle François Pascal |
Né le 18/05/1784 à Fleys (Yonne), Conscrit entré au service le 11/05/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, appartenant à la Division Caffarelli, mort de ses blessures à Austerlitz à l'hôpital de Brünn le 11/01/1806 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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NOE Francois |
Lieutenant, mort dans les prisons d'Autriche le 1er Fructidor an VII (18 août 1799) |
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OLIVIER (232) |
Sous lieutenant le 13/06/1809 |
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ORTLIEL Mathieu |
Capitaine |
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PACOUTEL (149) |
Sous lieutenant le 22/02/1807; Lieutenant le 25/04/1809 |
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Pansin (70) |
Sous lieutenant le 1er prairial an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant le 17 messidor an 11 (Etats militaires an XII) |
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Papillon |
Officier de santé (Etats militaires ans X-XI); Chirurgien major |
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Parissot ou Parisot (20) |
Capitaine le 20 Prairial an 3 (Etat militaire an XII); Capitaine le 28 prairial an 3 (Etats militaires ans X-XI) |
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Pasquereaux François |
Né le 14/08/1782 à Villecien (Yonne), COnscrit entré au service le 20/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 8e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Paturelie, Patourel ou Paturel (37) |
Lieutenant le 1er ventôse an 2 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X); à la retraite |
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PAUVERT ? (153) |
Sous lieutenant le 10 brumaire an 12; malade |
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Pechesse | Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Pecquet Nicolas |
Né le 15/08/1774 à Berneuil (Oise), réquisitionnaire entré au service comme soldat au 36e Régiment d'Infanterie le 11/04/1793, Fusilier à la 72e Demi-brigade de bataille le 17/04/1794 et à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne le 19/02/1796, Caporal le 30/07/1800 puis Sergent le 20/06/1803 à la 30e de Ligne, servant en 1805 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de Brünn le 19/12/1805 à la suite de blessures reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Pelon Pierre |
Né le 22/09/1780 à Goncelin (Isère), Conscrit entré au service comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 16/02/1803, devenue le 24/09 suivant 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Fusilier à la 8e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Thorn le 08/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Père Lazare |
Né le 02/05/1784 à Cressy (aujourd'hui Cressy-sur-Somme, Saône-et-Loire), Conscrit entré au service le 02/08/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 6e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 4e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Weissenfels le 01/05/1808 (Source : Quintin - Eylau) |
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PERETTE |
Capitaine |
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Perret ou Kerret | Capitaine le 20 pluviôse an 2 (Etats militaires ans X-XI) ou le 28 pluviôse an 2 (Etats militaires an XII) |
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PERROT (16) |
Capitaine le 28 Pluviose an 2; mort |
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PERRUQUE François |
Né le 19 août 1776 à Nontron (Dordogne); Caporal au 30e de Ligne, blessé à Eylau le 8 février 1807; amputé des deux jambes et décédé des suites de ses blessures |
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Peruiset ou Perusset (69) |
Sous lieutenant le 18 floréal an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 28 ventôse an 12; Capitaine le 27/06/1807 |
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PETILLON (183) |
Lieutenant le 12/07/1808; réformé |
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PETIT |
Capitaine |
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Peuchez ou Pluchet (24) |
Capitaine le 25 Brumaire an 7 (Etat militaire an XII); Capitaine le 28 brumaire an 7 (Etats militaires ans X-XI) |
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Peychiers, Peyches ou Peychiard (68) |
Sous lieutenant le 15 floréal an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant le 29 ventôse an 12; Capitaine le 27/06/1807 |
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Philippe Nicolas |
Né le 30/03/1778, originaire du canton de Sainte-Croix-aux-Mines (Haut-Rhin), Conscrit entré au service le 13/09/1802 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Caporal le 22/03/1804 au 30e de Ligne appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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PIGEARD (Claude) |
Né le 19 juin 1772 à Beaune (Côte-d'Or), entra au service comme Capitaine le 3 mai 1793 dans le 4e Bataillon du Loiret, et fit depuis cette époque jusqu'à l'an IX inclusivement les guerres de la Vendée et d'Italie. Il se distingua aux affaires de Fontenay-le-Peuple, où il tomba au pouvoir des insurgés. Rendu à la liberté, nommé Chef de Bataillon le 28 brumaire an III, et réformé le 12 vendémiaire an V, le Directoire le remit en activité le 14 floréal an VII en qualité de commandant de la conscription de la Somme, et le chargea de l'organisation des Bataillons auxiliaires de ce département. Il prit le commandement du 2e de ces Bataillons le 3 brumaire an VIII, et passa comme Chef de Bataillon à la suite dans la 30e Demi-brigade de ligne le 16 pluviose suivant. Il se trouva aux divers combats qui eurent lieu en l'an VIII à l'Armée de réserve et à la célèbre journée de Marengo. Chargé le 1er brumaire an IX du commandement d'un Bataillon de Grenadiers au corps du centre de l'Armée d'Italie, il se distingua à l'affaire de la Velta et au passage dn Mincio, et passa comme Chef de Bataillon titulaire dans la 8e Demi-brigade d'infanterie légère le 17 pluviose de la même année. Il tint garnison à Rimini pendant les ans X et XI, fut nommé Major du 14e Léger le 30 frimaire an XII, et alla rejoindre son nouveau corps à Saint-Pierre-d'Arena, en Ligurie. Créé membre de la Légion-d'Honneur le 4 germinal suivant, il fit les campagnes de l'an XIV et de 1806 en Italie, dans les Abruzzes et à Naples, ou il servit au dépôt de son Régiment pendant les années suivantes. Il mourut à Rome le 15 février 1812.
Source : Les Fastes de la Légion d'Honneur, tome 4. |
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Pinçon ou Pinson Jean (84) |
Né le 25/03/1773 Neuville (Indre et Loire); engagé volontaire entré au service le 07/08/1788 comme soldat au Régiment d'Anjou, devenu en 1791 36e Régiment d'Infanterie, servant à l'Armée du Rhin (1792-1793), Fourrier le 15/02/1794, incorporé avec son grade dans la 72e Demi-brigade de Bataille le 17/04/1794, fait campagne à l'Armée de Sambre-et-Meuse (1794-1797), Sergent le 21/02/1795, incorporé avec son grade dans la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne le 19/02/1796, nommé le 04/05/1797 Adjudant sous-officier, employé à l'Armée d'Italie (1798-1801), Sous lieutenant le 20/02/1803 (1er ventôse an 11 - Etats militaires an XII) à la 30e de Ligne, devenue le 24/09 suivant 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Lieutenant au 30e de Ligne 05/07/1804 (Quintin) ou le 19 messidor an 12, le 30e de Ligne faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Plaige Jean Baptiste (30) |
N é le 23 mai 1772 à Villers-Agron-Aiguizy (Aisne), mort dans la même ville le 15 mars 1829 ; soldat au 1er Bataillon de Loir-et-Cher, le 23 août 1793 ; Grenadier au 2e Bataillon des Vosges, le 28 mars 1794 (incorporé dans la 175e 1/2 Brigade et ensuite dans la 30e 1/2 Brigade devenue 30e Régiment d'infanterie de ligne) ; Caporal fourrier au 30e Régiment d'infanterie de ligne, le 29 mars 1794 ; Adjudant sous-officier, le 10 août1794 ; Sous-lieutenant, le 19 février 1795 ; Lieutenant, le 23 décembre 1795 ; Capitaine, le 28 juillet 1799 ; Capitaine le 10 Thermidor an 7 (Etats militaires an XI); Capitaine (Etats militaires an X); Chef de Bataillon, le 4 mars 1807 ; Major (Lieutenant-colonel), en 1809 ; Colonel commandant d'armes d'Etat-major des places, le 23 septembre 1812 ; a commandé successivement les places de Sedan, Toul et Landrecies, jusqu'au 23 juillet 1815 ; mis en demi-solde, le 1er septembre 1815 jusqu'au 23 août 1823, date de ses trente années de service ; a obtenu une pension militaire de retraite de 2 200 francs par ordonnance royale du 1er octobre 1823. Chevalier de l'ordre de la Légion d'Honneur, le 26 prairial an XII (14 juin 1804). Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur, le 7 juin 1809. Chevalier de l'Empire, le 21 novembre 1810. Chevalier de Saint-Louis, le 25 septembre 1814 ; confirmé, le 1er novembre 1814. |
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PLANCON (203) |
Sous lieutenant le 12/04/1809; Lieutenant le 21/09/1809 |
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Planpain | Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Platier Jean |
Né le 26/12/1779 à Bossieu (Isère), Conscrit entré au service le 24/01/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09 suivant 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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PONCET (170) |
Sous lieutenant le 30/11/1806 |
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Poncin, Ponssaint ou Ponsain A.-J. (58) |
Sous lieutenant le 26 ventose an 5 (Etats militaires an XI); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 1er ventôse an 11 (Etats militaires an XII); Capitaine le 25/10/1806 |
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Porcher Benjamin Louis |
Né le 18/07/1779 à Sainte-Marie, ile de Ré (Charente-Inférieure), Conscrit entré au service le 04/02/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de ligne, Caporal el 10/06/1805 à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), mort à l'hôpital de la vieille caserne à Brünn le 16/01/1806 suite à blessures reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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POTENTIER (Joseph) |
"D'Amiens, 32 ans.
Soldat au régiment Royal-Marine, 1781-1789. Lieutenant au bataillon de Saint-Laurent, 16 septembre 1792; capitaine, 2 mai 1793; réformé lors de l'embrigadement, 1796; capitaine au 2e bataillon auxiliaire de la Somme, 1799; passé à la 30e demi-brigade; réformé, 1800; capitaine à la 1ère cohorte des gardes nationales actives de la Somme, à l'armée du Nord, 1809; blessé au bois de Raismes, à Menin et en Vendée; pensionné, 1811". |
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POUJOL (234) |
Sous lieutenant le 12/08/1809; |
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Pousain | Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Préau Jean-Baptiste |
Né le 16/12/1780 à Seminelles (Yonne), Cosncrit entré au service le 15/06/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Grenadier à la Compagnie de Grenadiers du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Prestat (53) |
Lieutenant le 10 thermidor an 7 (Etats militaires an XI); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 24 prairial an 11 (Etats militaires an XII) |
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PREVOST (191) |
Sous lieutenant le 14/01/1809; Lieutenant le 07/09/1811 |
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Prévost André |
Né en 1783 à Saint-Sauveur (Yonne), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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RABERAIN (82) |
Lieutenant le 6 germinal an 12; Capitaine le 01/09/1806 |
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Raju Pierre-Etienne |
Né le 24/03/1782, originaire du canton de Sens (Yonne), Conscrit entré au service le 20/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, Voltigeur le 23/10/1805 à la Compagnie de Voltigeurs du 2e Bataillon de ce Régiment faisant partie de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Danzig le 14/09/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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RAMAND Adrien |
Colonel |
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Rambeaud ou Rambaud (66) |
Sous lieutenant le 11 floréal an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 3 complémentaire an 11; Capitaine le 14/03/1807 |
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RASCAS ou RASCUS (262) |
Chef de Bataillon le 22/06/1811 |
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Ravié Pierre |
Né en 1780 à Saint-Julien de Ratz (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Raynaud Stanislas | Capitaine |
Certificat Congé de Réforme, en date du 23 octobre 1800 (1er brumaire an 9) |
REEL |
Sous lieutenant |
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REGNAULT (146) |
Sous lieutenant le 29/09/1806; Lieutenant le 20/02/1809; Capitaine le 07/09/1811; ? |
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RENAUD ou RAYNAUD (202) |
Sous lieutenant le 12/04/1809; Lieutenant le 19/05/1811 |
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RENAULT ou RENAUD (Gilles) |
Sergent à la 30e Demi-brigade de ligne, né dans le département du Calvados. Sa brillante conduite à Marengo, dans plusieurs charges à la baïonnette, lui fait décerner, le 28 fructidor an X, un fusil d'honneur. Retraité en 1806. électeur de Caen. Source : Fastes de la Légion d'Honneur, tome 2 |
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Rety Claude |
Né le 12/11/1778 à Theil (aujourd'hui Theil-sur-Vanne, Yonne), Conscrit entré au service le 20/09/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 3e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort de ses blessures et de fièvre à l'hôpital de Saafeld le 01/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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RICARD (206) |
Sous lieutenant le 12/06/1807 |
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Richard | Sous lieutenant le 12 vendémiaire an 12 (Etats militaires an XII) |
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Rigollat Nicolas |
Né le 13/08/1784 à Venizy (Yonne), Conscrit entré au service le 04/08/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 8e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Thorn le 30/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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RIVAUX (140) |
Lieutenant le 16/10/1806; Capitaine le 23/04/1809 |
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Robin Nicolas |
Né le 14/09/1782 à Coulange sur Yonne (Yonne), Cosncrit de l'an 12 entre au service le 20/07/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'infanterie de ligne, affecté à la 6e Compagnie du 1er Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Robin Pierre |
Né le 23/05/1780 à Saint Jean d'Avelanne (Isère), Conscrit entré au service le 20/01/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, Grenadier en 1805 à la Compagnie de Grenadiers du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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ROCCIS (Laurent) |
Né le 18 juillet 1769, à Casai, ancien département de Marengo, entré au service dans le Régiment d'Aoste le 23 janvier 1783, est fait Caporal le 1er septembre 1790, devient Sergent-major le 1er janvier 1794, et fait toutes les campagnes depuis 1792 jusqu'en 1796 au service du Roi de Sardaigne. Le 24 novembre 1793, à l'affaire du brech d'Utèle, il reçoit trois coups de feu dont un à la tête et les autres aux deux jambes. Le 30 août 1795, à celle du Mont-Genèvre, il est encore blessé. Passé en l'an VII au service de France, après la renonciation du Roi de Sardaigne à la souveraineté du Piémont, il est amalgamé à la 1re Demi-brigade de ligne piémontaise, est incorporé dans la 30e le 1er messidor de cette même année, et fait les guerres de l'an VII à l'an IX avec l'Armée d'Italie, où il se fait remarquer par son courage. Entré le 25 vendémiaire an IX dans la 2e de ligne piémontaise, devenue 112e, il est incorporé dans la 31e légère avec le 2e Bataillon de la 112e le 5 floréal an XI, et reçoit un sabre d'honneur le 10 prairial suivant. Promu au grade de Sous-lieutenant le 21 mai 1806, il part pour la Grande Armée et meurt glorieusement, le 14 juin 1807, sur le champ de bataille de Friedland.
Source : Fastes de la Légion d'Honneur, tome 2 |
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Rochet (103) |
Sous lieutenant; Lieutenant le 1er complémentaire an 11 |
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Rochet (62) |
Sous lieutenant le 14 ventose an 7; Sous lieutenant le 14 vendémiaire an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X) |
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Rolin ou Rollin (73) |
Sous lieutenant 1er messidor an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Sous lieutenant (Etats militaires an X); Lieutenant le 3 complémentaire an 11; Capitaine le 14/03/1807 |
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RONIN (224) |
Sous lieutenant le 07/06/1809; Lieutenant le 19/05/1811 |
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ROSINGANA Louis |
Capitaine |
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ROUSSEAU (228) |
Sous lieutenant le 07/06/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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Roux Jacques-Félix |
Né le 01/11/1783 à Cotamoux (Yonne), Conscrit entré au service le 15/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 7e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Roydor (50 ou 104) |
Lieutenant le 1er messidor an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine; à la retraite |
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Saintot Jacques |
Né le 29/04/1781 à Etaule (Yonne), Conscrit entré au service l e13/03/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 5e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli) tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Sairin Antoine | Chef de Bataillon |
Congé de Réforme en date du 23 octobre 1800 (1er brumaire an 9) |
SANTOUE (49) |
Lieutenant le 15 floréal an 7 |
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SAUVAGE (236) |
Sous lieutenant le 12/08/1809; Lieutenant le 22/06/1811 |
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Schaler ou Schaller |
Capitaine (Etats militaires an X) |
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Schelling Antoine |
Né le 15/11/1782 à Moos (Haut-Rhin), Conscrit entré au service le 30/10/1805 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté le 01/07/1806 à la 7e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée (1805-1807), tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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SCHEPER |
Lieutenant |
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SCHERER (246) |
Sous lieutenant le 14/03/1811 |
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SCHMITS |
Capitaine |
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Schneider Joseph (13906) |
Fils de Pierre et de Barbe Fielsquen, né le 29 novembre 1794 à Nirderich, canton de Remagen, département de Rhin-et-Moselle. Taille de 1,70 m. Visage allongé, front plat, yeux bruns, nez pointu, bouche petite, menton rond, cheveux et sourcils chatain. Marques particulières : Petite vérole. Arrivé au Corps le 13 avril 1813. Conscrit de 1814 compris sur la liste de désignation du canton sous le n°56; profession de cultivateur. Compagnie de Grenadier du 1er Bataillon. Déserté le 24 juin 1814 (Communication de M. Frank Grognet, son descendant) |
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Simon Bernard |
Né le 10/12/1779, originaire du département de la Dordogne, entré en fonction le 08/03/1800 comme Sergent à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, servant en 1805 comme Sergent à la 3e Compagnie du 1er Bataillon (Division Caffarelli), mort le 05/12/1805 par suite de blessures reçues à Austerlitz (Source : Quintin - Austerlitz) |
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SOLIRENE (198) |
Sous lieutenant le 23/06/1808; Lieutenant le 12/08/1809 |
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Soliveau Pierre |
Né le 19/09/1782, originaire du canton de Vézelay (Yonne), Conscrit entré au service le 20/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 5e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Sordot André |
Né le 26/08/1786 à Etivey (Yonne), Conscrit entré au service le 13/10/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 3e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment de la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée en 1805-1807, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure et de fièvre à l'hôpital de Varsovie le 26/07/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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SOUBISE (Adrien) |
Tambour major, il passe en 1809 aux Vétérans à l'âge de 30 ans |
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Soulas Lazare |
Né à Sommant (Saône-et-Loire), sans indication de sa date de naissance, Conscrit entré au service le 15/03/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté le 01/07/1806 à la 1ère Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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SROVATEAU (240) |
Sous lieutenant le 11/07/1810 |
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TAVARD (219) |
Sous lieutenant le 08/11/1809; rayé 1811 |
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Tellier Jean |
Né le 17/05/1773 à Habloville (Orne), déserteur amnistié arrivé le 12/02/1802 à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, Voltigeur le 23/10/1805 à la Compagnie de Voltigeurs du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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THEURE |
Capitaine |
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THIEBE (123) |
Sous lieutenant le 1er jour complémentaire an 12; Lieutenant le 14/03/1807; Capitaine le 21/09/1809 |
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TONEUS (215) |
Chef de Bataillon le 15/11/1808 |
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Tornans Jean |
Belge. Voltigeur au 30e Régiment de ligne. |
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Tournier |
Capitaine le 26 germinal an 2 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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TOUSSAINT Nicolas | Capitaine, mort près de Gaëte, suite de blessures, le 28 Germinal an VII (17 avril 1799) |
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Trabut-David Louis |
Né le 25/08/1781 à Lans (aujourd'hui Lans-en-Vercors, Isère), Conscrit entré au service le 28/02/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, devenue le 24/09 suivant 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, sert à la 4e Compagnie du 2e Bataillon de ce Régiment combattant en 1805-1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Triboulet Nicolas Henry |
Né en 1782 à Maisons (Seine), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |
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ULMO (Samuel) |
Né le 18 mai 1784, sert du 6 juin 1806 au 19 avril 1807 au 30e de ligne. |
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Understock, Umbdenstock, Unbderstock ou Umbertsach (51) |
Lieutenant le 1er messidor an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 31/01/1806 |
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Vallet François |
Né le 20/07/1777 à Beaurepaire (Isère), Conscrit entré au service le 01/04/1803 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 6e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Valorin (72) |
Sous lieutenant 1er messidor an 7 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant le 1er pluviose an 12; Capitaine le 27/06/1807 |
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Valterre François (1) |
Baron de Saint-Ange, né le 9 septembre 1759 Mézières (Ardennes); Chef de Brigade au 30e de Ligne le 30 janvier 1799 (15 pluviôse an 7 - Etats Militaires ans X-XI-XII). Deux dossiers : 1er : Qualité : Chef de Bataillon à la 30e Demi-brigade de ligne, promu Chef provisoire de la Demi-brigade. Fonction : à confirmer dans ce grade dans cette unité. Date du dossier : an 8 (septembre 1799-septembre 1800) et 17 Fructidor an 8 (4 septembre 1800). Remarque : futur Général ; mention de décisions du 21 Thermidor an 8 (9 août 1800) et du 21 Frimaire an 9 (12 décembre 1800), minutes d'Arrêtés des Consuls à rechercher dans AF/IV/20, plaquette 102, et AF/IV/27, plaquettes 147 ou 148 ; états de services depuis 1776 (Cote : AF/III/197, dossier 909, pièces 156-157 et 217-218). Colonel; décédé à Dugny (Meuse) le 30 janvier 1837 |
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VANCRAYELYNGHE (orthographe de l'époque) Vincent Joseph Maximilien | Communication de Mr Michel VAN CRAYELYNGHE, son descendant, que nous remercions vivement : "A servi au 30ème Régiment d'Infanterie de Ligne du 1er mars 1805 jusqu'à sa blessure à Wilhelmsbourg le 9 février 1814... Mon aieul a débuté comme soldat en 1805, était Lieutenant en 1814 et a ensuite été Capitaine au 44ème de Ligne pendant la campagne d'Espagne sous Louis XVIII... Né le 10 novembre 1786 à Dunkerque, Lieutenant le 21 avril 1813, médaillé de Sainte Hélène..., mort à Neuvy Saint Sépulcre (Indre) le 24 février 1868" |
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Vandoux Louis |
Né le 09/11/1784 à Rousson (Yonne), Conscrit entré au service le 26/06/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 3e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Varsovie le 08/16/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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VAVASSEUR (260) |
Sous lieutenant le 22/06/1811 |
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VERD DE SAINT JULIEN (258) |
Sous lieutenant le 04/06/1811 |
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Verger Vincent |
Né le 18/03/1782 à Dixmont (Yonne), Conscrit entré au service le 20/01/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 8e Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment combattant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée lors des campagnes de 1805-1807, blessé à Eylau le 08/02/1807, mort des suite de sa blessure à l'hôpital de Posen le 11/04/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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VERGNIAUD (138) |
Sous lieutenant le 19/04/1806; Lieutenant le 27/10/1808; Adjudant major le 21/01/1812 |
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Verner, Vernère, Vernere ou Vernerre Jean François Xavier (42) |
Né à Dôle (Jura) le 24 juin 1775. Entré au service au 36e de Ligne le 28 octobre 1791. Lieutenant le 26 ventôse an 5 (Etats militaires ans XI-XII); Lieutenant (Etats militaires an X); Capitaine le 11 ventose an 12. |
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VERNIER ou VERRIER (227) |
Sous lieutenant le 07/06/1809 |
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Victor Maximilien |
Né le 25/03/1778 à Amiens (Somme), Conscrit entré au service le 01/05/1800 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 4e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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Viessier Jean-Antoine |
Né en 1770, originaire du département du Mont-Blanc, réquisitionnaire entré au service le 19/07/1799 comme Fusilier à la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne, faisant campagne à l'Armée d'Italie (1800-1801), Caporal le 09/12/1801 à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne faisant campagne en 1805-1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, Sergent le 21/06/1806, affecté le 01/07 suivant à la 5e Compagnie du 2e Bataillon, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Vigie Jean |
Né le 06/05/1784 à Pressignac (Charente), Conscrit entré au service le 24/05/1806 comme Fusilier au 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, affecté à la 1ère Compagnie du 1er Bataillon de ce Régiment appartenant à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, blessé à la bataille d'Eylau le 08/02/1807, mort des suites de sa blessure à l'hôpital de Posen le 17/03/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Villain Jean |
Né le 24/11/1782 à Chemilly (Yonne), Conscrit entré au service le 12/02/1804 comme Fusilier au 30e Régiment d'infanterie de ligne, affecté en 1805 à la 8e Compagnie du 2e Bataillon (Division Caffarelli), tué à la bataille d'Austerlitz le 02/12/1805 (Source : Quintin - Austerlitz) |
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VILLEMAIN (131) |
Chef de Bataillon le 12 fructidor an 13 |
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Villermot ou Villermoz ou Willermoz (23) |
Capitaine le 15 Messidor an 6 (Etats militaires ans X-XI-XII) |
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Vincent (108) |
Lieutenant le 1er brumaire an 9; Lieutenant (Etats militaires an X) |
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Voiturier Joseph Benjamin (33) |
Né le 11/09/1766 à Amiens (Somme). Engagé volontaire entré au service le 08/09/1791 comme Lieutenant au 4e Bataillon de la Somme, Capitaine à l'élection dans le même Bataillon le 12/05/1793, faisant campagne à l'Armée du Nord (1792-1793) puis en Vendée (1793-1796), démissionnaire le 03/10/1796, remis en activité de service comme Capitaine au 2e Bataillon auxiliaire de la Somme le 13/09/1799, Capitaine (Etats militaires an X) mis à la suite de la 30e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne par incorporation de ce Bataillon le 04/02/1800 (15 pluviôse an 8 - Etats militaires an XI); sert à l'Armée de Réserve en Italie (1800), Capitaine titulaire le 23 octobre 1800 (28 fructidor an 7 - Etats militaires an XII) à la 30e de Ligne, devenue le 24/09/1803 30e Régiment d'Infanterie de Ligne, fait campagne de 1805 à 1807 à la 1ère Division d'Infanterie du 3e Corps de la Grande Armée, tué à la bataille d'Eylau le 08/02/1807 (Source : Quintin - Eylau) |
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Werhahn Mathias (13907) |
Fils de Edmond et de Marie Marguerite Giehem, né le 11 mars 1794 à Bodendorf, canton de Remagen, département de Rhin-et-Moselle. Taille de 1,62 m. Visage ovale, front large, yeux bleux, nez gros, bouche moyenne, menton à ?, cheveux et sourcils blonds. Arrivé au Corps le 13 avril 1813. Conscrit de 1814 compris sur la liste de désignation du canton sous le n°64; profession de vigneron. 1ère Compagnie du 1er Bataillon puis 3e du 1er Bataillon. Déserté le 28 juin 1814 |
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Yvrat Jacques |
Né en 1780 à Vignieu (Isère), Fusilier au 30e de Ligne, rayé des contrôles pour longue absence, sans nouvelles, après hospitalisation à la suite de blessures reçues à Austerlitz et disparu, et n'ayant pas repris ses fonctions à son unité d'origine (Source : Quintin - Austerlitz) |